*Dans les décombres du South Bronx, une bande hétéroclite d’adolescents perdus et sans avenir qui ne peuvent compter que sur eux-mêmes et n’ont pour seules armes face à la vie que leurs joutes verbales, leurs pas de danse improvisés, et quelques gros feutres et bombes de peinture.
Des cités du Bronx aux galeries d’art de SoHo, du CBGBs au Studio 54 en passant par les tours de verre d’un World Trade Center à peine achevé, cette nouvelle jeunesse en perdition va se frayer un chemin dans ce New York au bord de la faillite, donnant naissance au hip-hop, au punk et au disco…*
[quote]CREATEUR
Baz Luhrmann
DISTRIBUTION
Justice Smith, Shameik Moore, Herizen Guardiola…
INFOS
Série américaine
Série en production - 1 saison
Genre : Drame, Musical
Diffusion : à partir d’août sur Netflix
Format : 6 x 42 mn[/quote]
C’est sans conteste le premier épisode de « sword and soul (Pour en savoir +) urbaine » que je vois, et on dirait bien l’une des meilleurs séries télévisées du moment !
Je confirme, à part une ou deux « mièvreries » inhérentes au style de Baz Luhrmann (& encore ce n’est pas péjoratif) je me suis régalé avec cette première demi saison!
Je comprends d’ailleurs pas pourquoi.
L’histoire de New York, la musique black, Baz Luhrman, les jolies nanas, y a tout pour me plaire.
Et pourtant, je me suis prodigieusement ennuyé en regardant le premier épisode (passablement plus long, à ma décharge).
Sans doute que j’attendais quelque chose qui ressemble davantage à une évocation historique, et nettement moins à la fable allégorique, emplie de figures mythifiées (pour ne pas dire super-héroïsées) qu’affectionne Luhrman.
Si le récit est bien implanté dans les années 1970, il recourt énormément au hip-hop, qui apparaît à cette époque, certes, mais que la réalisation utilise dans une forme plus moderne, créant un tourbillon anachronique complètement dans la lignée de l’approche Moulin Rouge, mais qui désarçonne, ici.
Paradoxalement, c’est très bien filmé, mais pas non plus hyper stylisé. Les images alternent entre reconstitution en costumes (le tout bien forcé, mais cette décennie ne faisait pas dans la modestie), stock shots réalistes un peu gris et séquences de dancefloor débordant de paillettes et de couleurs pimpantes.
On navigue entre la rêverie, le souvenir et la caricature, un peu comme dans les paroles d’une chanson. Ça fait sens. Mais c’est un peu trop, en tout cas pour moi.
Je suis dans le deuxième épisode, là, et j’ai enfin l’impression que l’histoire avance. Enfin, fait un pas. Tout cela ne m’emballe pas énormément. Sans doute aussi parce que, dernier clou dans le cercueil, les deux personnages ados au milieu de l’intrigue ne m’intéressent pas tellement : le jeune poète timide et l’apprentie chanteuse me gonflent quelque peu.
Donc bon, on va voir jusqu’à la fin de ce deuxième épisode. Et au pire, il y en a six. C’est pas la mer à boire.
Mais je suis un peu déçu.