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THE GOOD ASIAN par Pornsak Pichetshote et Alexandre Tefenkgi sort cette semaine !!!
Attention !!! Si vous êtes intéressé-e-s par ce récit, nous venons d’apprendre que l’album serait en rupture au placement !!! Cela signifie que si votre libraire vend les tomes qu’il a commandé, il aura d’énormes difficultés pour en obtenir un autre, avant des semaines voir même des mois… Donc ne tardez pas à le prendre !
Nous sommes en tout cas ravis des premiers retours des soutiens Ulule qui s’additionnent aux nombreuses récompenses obtenus par le titre aux USA (Eisner Award du meilleur récit en 2022, Harvey Award de l’album de l’année en 2022).
Je suis très déçu par le suivi de l’éditeur suite à cette campagne Ulule.
A priori, il y aurait une erreur de coordonnées de ma part (c’est très étrange car je reçois les newsletters) car le colis leur est revenu.
J’ai du prendre contact avec eux pour qu’ils renvoient le bouquin. Je propose de prendre en charge le renvoi. Pas de news (limite faut que je passe à Tours) et pour moi qui mets en avant le service Clients (je suis une petite boite), j’avoue ma déception.
EDIT : j’ai reçu un retour de KI. Je les remercie. 
Impatient de lire le book!
En ce moment, ils sont sur pas mal de salons, c’est peut-être ce qui explique les délais de réponse.
Tori.
Leur réponse évoquait plus un rapport avec Good Asian, sans en dire plus.
Le colis est en route et je vous dresserais une bon compte-rendu de lecture.
Impatient de lire!
J’ai lu! J’ai dévoré!
Je me garde d’écrire une « critique » à chaud. Je vais lire cette sublime édition une deuxième fois. Elle sera très positive car c’est un excellent polar, encore plus excellent qu’il s’inscrit dans un contexte de tension sociale et raciale bien établie dans les années 30.
L’édition, elle, est sublime. Le dos de couverture est en tissu, la couverture de Dave Johnson (quel bon choix d’artiste pour cette maxi) est magnifique et le travail éditorial est soigné.
C’est une très belle pièce. Je vais m’attaquer aux annexes relatant les recherches historiques de PP.
En bonus, y a mon petit prénom et mon petit nom de famille.
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Je reviens sur la multi-récompensée histoire de The Good Asian.
Fan de Polar, je voulus soutenir cette publication et c’est un vrai trésor de lecture. Je l’ai déja dit mais le travail éditorial rend honneur à cette série à côté de la laquelle nous aurions pu passer (quelle prise pour KI, quand on y pense).
L’histoire prend place dans les années 30, faisant suite à la grande dépression (un cycle je pense). L’intrigue suit Edison, un jeune sino-américain adopté par un riche industriel, revenant en Californie depuis Hawai.
Il est « cantonné » (je trouve le jeu de mots excellent) sur une ile équivalente d’Ellis pendant une dizaine de jours avec ses « semblables ». On comprend vite que la question de l’identité du Héros sera le thème du livre. Adopté par une riche famille, il est appelé par son frère (adoptif) pour retrouver une jeune Sino-américaine dans le Chinatown local…
Je n’en dis pas plus car la route d’Edison Hark sera longue.
Très rapidement, PP fait état du cadre local et du contexte historique. Dans les années précédentes, l’Etat fédéral avait fermé les frontières et notamment celles avec les Chinois. Forcément, les étrangers volent le travail des vrais américains (et peut-être avez-vous déja entendu cela quelque part?).
Pour ne pas nous perdre dans l’argot usé, le livre a la bonne idée d’éditer un petit lexique. Cela développe cette réalité et nous incorpore dans ce creuset urbain sans scrupule.
L’enquête est classique et nous emmène dans les lieux du genre. Le Bar, les rues, les maisons bourgeoises, le commissariat, etc… évidemment, impossible de passer à côté du relant raciste de l’époque. Le collègue d’Edison, ce « bridé » ayant un bagde et faisant partie de cette première génération sino-américaine, est assez porté sur les interrogatoires musclés et irrespectueux.
Au fur et à mesure, les auteurs (avec un trait d’une régularité certaine) développent cette petite Chine et développe le sentiment des Chinois avec leurs manies, leurs cultures et le sens donné à leurs actions pour créer une société dans la société.
Ce rendu historique est une sincère réussite, tant on souhaite avancer dans l’intrigue et aussi dans l’Histoire de cette communauté. Sur l’intrigue, peut-être que la fin méritait plus de détails mais les conclusions de récit polar sont très compliquées à écrire pour qu’elles soient satisfaisantes (je suis moi-même très difficile à convaincre). Mais un Polar c’est bien plus que cela, la preuve avec TGA.
Au final, TGA est une triple réussite:
Graphique par son dessin cartoon, bigrement adapté au récit en le rendant attrayant et pas trop réaliste dans cette fiction presque historique
Sur le développement d’un personnage haut en couleurs, pas vraiment à sa place finalement, tiraillé entre ses origines et son origine social
Et surtout sur l’écriture du Folklore sino-américain à travers ses personnages, ses ambiances, etc…
Si vous avez l’occasion, prenez le car à la fin,… « Edison Hark sera de retour ».
J’espère que la suite approfondira les époques avec un Edison prenant le de l’âge. Bravo aux auteurs, bravo à Pornsak Pichetshote que j’adore (lisez Infidel) et à Alexandre « Cocorico » Tefenkgi.
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The Good Asian à l’honneur
Dans notre précédente news, nous laissions entendre qu’un album sorti récemment avait droit à une jolie sélection mais qu’il nous fallait rester discret… Vous l’aurez deviné à la lecture du titre juste au dessus, il s’agit de The Good Asian de Pornsak Pichetshote et Alex Tefenkgi. Sorti fin octobre en librairie et en rupture dès son placement (mais de nouveau disponible depuis le 5 décembre avec sa réimpression !), le livre s’est glissé au sein de la prestigieuse sélection du Fauve Polar SNCF Voyageurs du festival d’Angoulême 2025. On croise les doigts !!!
Mais ce n’est pas tout pour The Good Asian puisqu’une deuxième nouvelle a eu lieue. Cette fois-ci, ce sont les First Print Awards (la cérémonie lancée par le podcast First Print) qui a vu l’album sélectionnée au sein de deux catégories (prix du public) et gagner l’un des deux titres avec le meilleur one-shot indé !!!
J’espère bien parce que c’était du tout bon
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Ma femme m’a offert la bd pour noël. Beau bébé. Pas encore eu l’occasion de me lancer mais j’ai hâte.
Frédéric Prilleux, de l’Association 813, qui a consacré un article à la BD dans le dernier numéro de la revue.
C’est même très bon. Je l’ai fini la nuit dernière, et c’est extrêmement touffu, avec des ramifications improbables, j’ai cru que l’intrigue n’en finirait jamais (pas un défaut), et pourtant, j’aurais bien aimé qu’elle dure encore plus.
Hush a tout dit, quasiment. J’aime beaucoup la portée historique de cette histoire, que la fiction n’occulte pas du tout, bien au contraire, puisqu’elle est au cœur de tout cela.
Je trouve que sortir ce genre de bouquin à notre époque a du sens, et est une sorte de devoir de mémoire, qui résonne étrangement aujourd’hui. Alors ouais, c’est un super polar, un hommage au Charlie Chan cher au Doc, avec du Chandler, mais à la sauce asiatique. Mais c’est à mes yeux tellement plus que cela.
Il y a un travail très fin sur les personnages, jusque dans les récitatifs et voix off, qui répètent inlassablement certaines choses, mais à bon escient.
C’est vraiment un récit historique, un pan de l’histoire américaine qui m’était totalement inconnu, enrichi par un cahier explicatif assez copieux, quand même.
Et puis pour ne pas gâcher, le dessins sont beaux, cartoony, dynamiques, jouent avec les couleurs… un très bel ouvrage, vraiment !
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Allez ! Vous êtes trooooop fooooort ! C’est vendu, je vais y aller aujourd’hui en espérant le trouver facilement ! Merci à vous !
Lu. Le livre est magnifique, les dessins et l’ambiance imprimés par Alexandre Tefenkgi sont assez intéressants. Ce qui n’est pas forcément le cas de l’intrigue que j’ai trouvé assez téléphoné et prévisible. J’attendais de me faire surprendre à la fin et nada. Mais le voyage était plaisant.
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Lu aussi. Bon, je me suis fait rembourser en plus : le livre avait un gros défaut ! J’avais même cru que c’était voulu, exprès : tout était inversé façon manga, en ouvrant le livre j’étais à la dernière page, il fallait donc faire comme les mangas ! Lecture de droite à gauche ! 
The Good Asian est un polar noir mêlant enquête et critique sociale sur l’immigration chinoise aux États-Unis, notamment sous le Chinese Exclusion Act. Le détective sino-américain Edison Hark évolue dans un climat de meurtres, discrimination et brutalité policière en 1936.
Son intrigue dense et immersive, servie par le dessin d’Alexandre Tefenkgi et les couleurs de Lee Loughridge, joue habilement sur l’ombre et la lumière. En plus de son atmosphère soignée, le comic se distingue par son réalisme historique, enrichissant le récit d’une réflexion sur un pan méconnu de l’histoire américaine.
Mais un rythme parfois trop lent et une narration qui peut sembler complexe. En raison de son ambiance de polar noir et de son engagement historique, le comic demande une certaine attention pour bien en saisir les nuances. J’ai aussi trouvé le ton un peu trop didactique par moments, notamment lorsqu’il aborde les thèmes du racisme et de l’immigration chinoise aux États-Unis. Sinon je reste très positif, saluant le scénario intelligent et le travail artistique de qualité.
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Vidéo de la conférence du FIBD
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