THE IMMORTAL HULK #1-50 (Al Ewing / Joe Bennett)

(Notez qu’il faudrait envoyer un mail à Larousse qui est dans le faux du coup :see_no_evil:)

Larousse compte sur le fait qu’on oubliera.

Mon colonel Sanders, t’aurais pu éviter !

J’ose tout.
Certains disent que c’est à ça qu’on me reconnaît.
(oula, grosse forme ce soir)

T’es con

Dis donc ! :wink:

Bah, c’est toi même qui le dit, puisque t’oses tout !

C’est pas ça un con !

C’est quoi ?

http://www.cnrtl.fr/definition/CON
(def A)

Jim

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Et les cons, ça ose tout ! C’est même à ça qu’on les reconnait !

Putain,vos dialogues.

HAHA

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IMMORTAL HULK #17

  • AL EWING (W) • JOE BENNETT (A) • Cover by ALEX ROSS
  • MARVEL BATTLE LINES VARIANT COVER BY HEYJIN IM
  • Bruce Banner is trapped inside Shadow Base Site A – powerless and hunted by their top assassin.
  • He can’t run forever. He can’t change form. He can’t survive… without THE IMMORTAL HULK.
  • But not the one you think.
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

Source : www.cbr.com

Quelle abominable mais superbe histoire d’horreur.
Au-delà de toutes les qualités du (déjà) superbe run d’Al Ewing et Joe Bennett, je pense que je retiendrais essentiellement leur volonté d’orienter le titre dans une ambiance horrifique, complètement surnaturelle et horrifique ; ça surprend pour Hulk, qu’on « voit » comme une créature de science, mais ça a finalement beaucoup de sens pour toute la mythologie déviante de Hulk, ses multiples résurrections inexpliquées, et ses changements de personnalités. Comme différentes possessions de Bruce Banner, qui a joué avec le pouvoir absolu et en est désormais damné.
Le cliffhanger du dernier épisode était terrible, ce #17 l’est complètement. L’agent Brubank pense pouvoir se venger de Bruce Banner… mais il se trompe, car il affronte ici Joe Fixit, dans le corps de Bruce. Carrément. Passé le choc initial, c’est un plaisir réel de revoir ce personnage, mais aussi son côté « malin ». La gestion de l’événement est brutale mais très bien réalisée, et le rebondissement sur les lumières est autant pertinent qu’abominable ; c’est flippant, vraiment. Autant que dégoûtant… mais toujours moins que l’image finale, déjà horrible visuellement, mais impardonnable sur ce que c’est, vraiment.
Un épisode toujours aussi bon, mais un choc et une plongée constantes dans l’horreur. Al Ewing maîtrise complètement son sujet et sa série, il faut adhérer et j’y vais à fond ; j’adore, même si on peut légitimement frissonner devant tout ça. Il trouve en Joe Bennett un parfait camarade de jeu, un partenaire de crime idéal est inspiré. Ses planches sont toujours aussi belles et inspirées, avec un sens de l’horreur particulièrement horrible mais inspiré ; c’est beau, mais terrifiant. Vivement la suite, encore une fois !

Shadow Base has declared total war on Bruce Banner — and one by one, death is touching everyone he ever knew…except for one. The one monster who never dies — who returns, again and again, to hate and destroy. But it’s not the IMMORTAL HULK.

Written by Al Ewing
Art by Joe Bennett
Cover by Alex Ross
Page Count 23 Pages
Release Date May 29 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Décidément le succès de ce titre devient dingue

https://www.newsarama.com/45315-immortal-hulk-1-goes-back-for-fifth-printing-51-weeks-after-its-debut.html?fbclid=IwAR2RW2b0DSRQNaKxcZsxPSR1nACzVI55l3ojRKs8Q9fyIE3H-StoQToXRdk

1 mois après où le titre vendait plus que Batman:
https://www.comichron.com/monthlycomicssales/2019/2019-04.html

Bon. Dois-je encore dire que cette série est un bijou, et chaque épisode est une merveille sombre, intense et puissante de lecture ? J’espère que non ; il est malgré tout agréable d’écrire sur un titre qui le mérite vraiment.
Al Ewing poursuit son excellente gestion d’un casting riche, mais qui s’identifie désormais en « camps ». L’identification apparaît d’ailleurs comme une des clés de ce numéro, car si les personnages se réunissent (Doc Samson avec Gamma Flight qui a intégré Crusher Creel et Titania ; la journaliste et Betty ; Abomination et Rick [hélas]), Banner tente aussi de donner du sens à ce qu’il vit. Une liste est donc établie sur les personnalités qui contrôlent Hulk et Banner, Bruce ayant découvert que son corps même « tourne » entre les entités qui l’habitent ; et on entrevoit même la « véritable » identité du Devil Hulk, avant l’arrivée de l’ennemi.
Un numéro de transition, donc, avant un affrontement épique mais sûrement plein d’émotion… et de rage. Ca donne envie, mais surtout Al Ewing continue sa grande maîtrise psychologique et totale de la série ; quelle réussite. Quelle leçon, de caractérisations, de rebondissements et d’ajouts intelligents à la franchise.
En parallèle, Joe Bennett démontre une fois de plus qu’il est le partenaire idéal du scénariste. Ses planches sont belles, intenses, troublantes ; choquantes, surprenantes, mais très séduisantes. Il est irrémédiablement lié à cette série, et il est une part immense de cette réussite. Vivement la suite !

Je rattrape mon retard de lecture (j’en suis au 14), et j’apprécie la série pour mille raisons (évoquées plus haut), mais aussi pour ses citations. En exergue, bien sûr, mais parfois déguisées, placées dans les décors. Et là, une citation sur une tombe me lance dans quelques recherches, ce qui me permet de découvrir que L’Homme de la Mancha, que je pensais être une création de Brel, est en fait une adaptation d’une comédie musicale américaine. Quand je dis que les comics nous apprennent plein de trucs…

À part ça, j’apprécie beaucoup le sens de la continuité et la connaissance qu’Ewing a du passé de la série. C’est moins voyant que dans certaines séries précédentes, où il ramène des personnages et des situations (quoiqu’il le fasse ici aussi, je pense notamment à l’agent Burbank). Là, c’est plutôt de l’ordre de l’évocation, mais on voit bien qu’il ne jette rien, qu’il ne considère aucune période comme caduque ou oubliable. Les dialogues renvoient à la période Mantlo (qui semble séminale dans son approche), les textes off aux différentes « morts » du Général Ross ou à la période Pak/Loeb. Et c’est aussi respectable que fructueux.

Jim

Une idée déjà exploitée par Duggan si je me souviens bien. Alors, Doc Green ou Devil Hulk ?

L’encrage de Ruy José donne aussi beaucoup de volume au trait toujours impeccable de Bennett. Mais ouais, chouette équipe.