Description: Introducing the original Hulk. Ten thousand years ago, something green and glowing comes to poison the ancient ground of the Fertile Crescent - and the hearts of its people. One boy is left to bear the consequences - and, for the first time…to open The Green Door.
Plus: Bruce Banner faces a challenge unlike any he’s seen before as writer David Vaughan makes his Marvel debut!
Boum.
Al Ewing et Alex Paknadel livrent un récit brutal pour les « origines » des Hulks, un récit des temps anciens, difficilement définissables mais bien sauvages. L’ancien du club sacrifie volontairement un jeune, qui voulait s’enfuir avec son fils, en le soumettant à « l’oeil vert de la mère », tombé du ciel. Un élément Gamma, qui provoque la transformation du gamin en Hulk, finalement tué par sa tribu, qui le mange. Le gamin est dans l’enfer vert vu dans Immortal Hulk, revient dans un procédé glauque et repart seul, en anéantissant même son ami, pour qui il n’a aucune pitié même s’il n’avait rien fait.
C’est rude, c’est intense, c’est doté d’un dessin entêtant et troublant, et c’est réussi… même si, au fond, on ne sait « rien » des vraies origines. On a juste, finalement, un autre Hulk à un autre moment, via un autre procédé, ce qui confirme l’orientation mystique de la franchise sous Ewing. Avec également un visuel du One Above All, ce qui est bien fichu quand même.
Enfin, David Vaughan livre un récit d’humour noir sur le Scarecrow Marvel qui terrorise une petite ville en projetant sur le cinéma les plus grandes peurs des habitants, via ses pouvoirs. Bruce Banner y erre, s’y retrouve piégé et meurt littéralement de peur… ce qui libère Hulk, qui amène Scarecrow au pire.
Un bon petit récit noir, avec une bonne blague sur le Magicien d’Oz et des dessins réussis de Kevin Nowlan.
Ca ne fera pas date mais ça fait bien le job.
