THE INCREDIBLE HULK #1-19 (Phillip Kennedy Johnson / Nic Klein)

C’est vraiment dommage et douloureux ! Un scénariste pas à la hauteur et un dessinateur à la hauteur…

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Pas à la hauteur… bof. Nic Klein assure quand il est là mais il ne peut pas l’être tout le temps, comme quasi tout le monde en ce moment. Et Johnson assure dans un style lent mais qui a du sens ici.
Faut adhérer.

D’accord, ce que j’avais écris au-dessus était un résumé de ce que j’ai pu lire… on dit beaucoup de bien pour le dessin mais que le scénario est décevant…

Bah je ne sais pas qui le dit, mais ici je dis le contraire, moi. :slight_smile:

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Pour moi c est decevant… on avance pas. Y a le monstre de l arc puis un autre…

Ca avance sur les derniers numéros, quand même.

j en suis au 16
Ca me rappelle le run de Bruce Jones (ou des séries comme xfiles) le mystere est tellement l essence que tu ne peux ien vraiment révéler… c est sans fin.

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Un bon épisode, qui marque une grosse étape, et des annexes sympathiques. Numéro officieusement 800 oblige, Marvel intègre en effet des back-ups sur la Hulk Family, en parallèle d’un passage important de la saga de Phillip Kennedy Johnson. Celui-ci montre en effet que la jeune Charlie a soumis une requête à « Dieu » dans les souterrains de Las Vegas, et la divinité Lycana a répondu en acceptant de l’aider. Charlie a ainsi bénéficié de capacités brutales, qui lui ont permis de tuer les loups-garous qui la poursuivaient - mais elle est appréhendée à son réveil par les sbires de The Eldest, la fille aînée de The Mother of Horrors qui veut la libérer d’une prison forgée par The One-Below-All. Seule une Créature Gamma peut ouvrir le verrou, The Eldest a piégé Bruce Banner pour qu’il livre Hulk, mais ce dernier se bat et The Eldest les torture tous deux. Elle veut tuer Charlie devant eux pour les forcer, mais Charlie se transforme, provoquant le trouble des loups-garous (car elle a ainsi « le don » qu’ils voulaient tous, la Peau de Lycana) et la colère de The Eldest, car Lycana est son enfant. Toutes deux se bagarrent, Bruce et Hulk en profitent, Hulk se libère, rejette violemment The Eldest. Charlie en loup-garou s’enfuit, Hulk part mais The Eldest a survécu et rien n’est fini.
Une bonne étape, oui. Avec cette intrigue à Las Vegas, Phillip Kennedy Johnson a livré des éléments-clés sur son propos, avec confirmation du plan de The Eldest, des blocages, des impératifs, et surtout confirmation de la brouille Bruce / Hulk. Charlie chope des super-pouvoirs mais l’annexe révèle qu’elle le payera (les bénéficiaires de la Peau de Lycana en meurent), et ça reste cohérent et fluide. Nic Klein et Daniel Earls se partagent les pages, leurs styles sont bons, les ambiances sont énormes et puissantes.
Au niveau des back-ups, on a :

  • la confrontation entre Amadeus Cho Hulkifié et ce Bruce en fuite et crispé, avec Hulk qui s’invite agressivement face à un monstre mais aussi Amadeus. Bruce en vient à retourner les armes de Cho contre lui pour « prouver » qu’il est mauvais aussi, mais Amadeus n’en croit rien car Bruce ne le tue pas. Greg Pak gère bien « son » personnage Amadeus, qu’il écrit bien, et il reprend habilement les Bruce et Hulk du run actuel. Ca n’apporte rien hormis un bon moment, bien dessiné par Lan Medina ;
  • Miss Hulk reçoit un colis d’une famille qui doit ramener une pièce ancienne dans un lieu inconnu, car un des leurs l’avait pris et une malédiction court depuis sa mort. Jennifer le touche, est aspirée mystiquement et comprend que l’homme avait volé cet élément à un équilibre magique, qui est troublé depuis. Miss Hulk le ramène, et tout s’apaise. Bon, Torunn Gronbekk livre un petit récit dispensable, sans gros intérêt, avec une Jen souriant et sympathique. Ca divertit, les dessins de Lynn Yoshii sont dynamiques et colorés, mais c’est sans grand intérêt ;
  • enfin, Benjamin Percy et Geoff Shaw forment un prélude à la série Red Hulk avec ici un détenu amené dans une prison russe où un ancien mercenaire-businessman est planqué après avoir tué des soldats américains. Le détenu est Thunderbolt Ross, qui se transforme, le traque et le tue d’une balle en pleine tête, car personne n’échappe à la justice de l’armée américaine. Sauf que son retour est parasité, et il se retrouve enfermé par… Dr Doom ! Un prélude efficace, bien mené, dur mais prenant, avec des dessins adaptés et réussis.

En bref, un épisode principal réussi, des back-ups hétérogènes mais une bonne impression globale.

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