Lent, clairement, mais réussi.
Phillip Kennedy Johnson achève son diptyque dans les marais efficacement. L’on voit en effet Man-Thing qui alerte Hulk sur la créature qui rôde ici, s’en prend aux gens et notamment à Charlie. Hulk s’en prend d’abord à Man-Thing, puis accepte d’aider et vient tabasser/détruire l’entité. Charlie pleure devant l’illusion du corps sans vie de son frère, puis Hulk se détransforme pour redevenir Banner (j’ai rarement vu cette étape, tiens). Cependant, Betty Ross vient le voir, se transforme en Red Harpy quand Charlie l’attaque. Betty alerte Bruce que The Eldest va venir le voir, pour lui proposer de « récupérer » Hulk, en recréant des corps… et qu’il va devoir décider ce qu’il veut pour eux.
C’est bien, oui. Le rythme reste lent, mesuré, mais Phillip Kennedy Johnson gère bien ses épisodes. Ceux-ci restent agréables, fluides et prenants. C’est bien une horreur réelle, assez body-horror aussi bien sûr, mais ça surfe sur tout un imaginaire monstrueux intéressant. Le scénariste livre en outre une « explication » en annexe sur l’entité, et ça fonctionne très bien. La grosse intrigue avance un peu, aussi, c’est bien.
Graphiquement, Travel Foreman ne me convainc pas sur Hulk, qu’il ne maîtrise pas à mon sens ; mais tout le reste est bon, dans son style étrange et troublant.
Ah c’est marrant, même si j’ai préféré le trait de Nic Klein sur les trois premiers numéros j’aime bien la relève Travel Foreman sur ce titre, son style un peu difforme convient bien à l’ambiance je trouve. Et quelle métamorphose de Hulk vers Banner !
Le back-up sur le jeune Porwer-Man dans Incredible Hulk#5 est par contre plutôt oubliable, je ne comprends pas trop pourquoi il est là à moins de préparer quelque chose pour la suite du personnage.
Covers by: Nic Klein, Mr. Garcin, Salvador Larroca, Derrick Chew.
Description: Attack of the Zombie Ghost Rider! Charlie reminds Bruce that he’s more than a man on the run – he’s an Avenger, a hero. And heroes help people. When their travels lead them to a Texas town under attack by dreaded monstrosities known as war devils, it’s time for the Hulk to step in…but he rouses an undead Spirit of Vengeance from his eternal slumber, summoning a 100-year-old Ghost Rider to ride down the Hulk!
C’est lent, hein. Beau et avec une belle ambiance, mais super lent.
Phillip Kennedy Johnson avance à peine, avec Bruce qui essaye de réconforter Charlie puis ils sont aidés par des hispanophones qui évoquent un nouveau monstre, qui hante un autre aussi. Hulk menace Bruce après sa transformation, Charlie voit une moto étrange et… un Ghost Rider soldat arrive pour menacer Hulk.
Et voilà. C’est bien fait, hein. Phillip Kennedy Johnson gère bien son ambiance, les dialogues sont bons, la saga est prenante. Mais ça n’avance pas et ça se voit, quand même.
Heureusement, graphiquement, Nic Klein assure et livre des planches superbes. Vraiment top.
Gros reproche je suis d’accord, c’est très long. Tu refermes le bouquin en te disant : « Putain, déjà ?! ».
Gros kiffe : la nouvelle transformation de Banner en Hulk dans ce numéro est INCROYABLE !