Je me permets d’ouvrir une discussion pour promouvoir une bédé dont le pitch m’a semblé si alléchant que j’ai passé une commande séance tenante.
Je vous la fais courte : « Et si King Kong, une fois arrivé à New York avait gagné ? »
Voilà bien le genre de scénario dont j’aurais voulu voir le résultat à l’écran par un réalisateur de la trempe de Peter Jackson, plutôt que son remake du chef d’œuvre de 1933. Mais réjouissons-nous, car Éric Hérenguel vient de donner une belle consistance à cette formidable idée. Du moins si j’en crois le premier numéro, format comic book, que j’ai lu.
Eric Hérenguel est aux commandes, attachez vos ceintures…
Nous sommes en 1947, quatorze ans après la victoire de Kong. Manhattan a été évacuée. L’ile est une zone interdite et très surveillée… par la Kong Crew !
C’est écrit en anglais, et c’est commercialisé par les éditions CAURETTE sises à Buhl, département du Bas-Rhin [Pour en savoir +] :
•Couverture souple
•32 pages
•Langue: anglais
•Tirage limité à 1200 ex.
•Dimensions : 17.5 X 26 cm
•ISBN : 9791096315093
•Prix : 5€ (+ frais de port)
Phil Cordier propose du matériel supplémentaire pour se faire une meilleure opinion [Pour en savoir +] sur son blog.
tout à fait je l’ai rencontré dès sa sortie du 1er Kräan, je l’ai un peu perdu de vue, puis je l’ai vu en mai pour la présentation de son nouvel album. On a parlé de plein de trucs dont Kräan ce qui ap permis de bien briser la glace et de lui dire 10 ans après combien il m’a marqué dans ma jeunesse.
Moi je me souviens qu’on avait fait un festival ensemble, y a de longues années, et quelques mois plus tard on s’est retrouvés dans une librairie à Lille, et on s’est fait un restau où il m’a fait découvrir des trucs locaux. Vachement cool, pas prétentieux, assez marrant. J’aime bien.
J’ai lu les deux premiers numéros, et franchement c’est très sympa. Déjà, question dessin, c’est une pure tuerie. Des matières, des éclairages, des volumes, des drapés, des modelés, une démonstration ! Ensuite, les personnages sont attachants. L’influence du Rocketeer de Dave Stevens est évidente (même si le chien me fait davantage penser à Frank Cho), mais il arrive à s’en démarquer facilement, de sorte que cela tourne au clin d’œil, l’intrigue s’émancipant de son modèle.
C’est vraiment de toute beauté en noir & blanc, je suis impatient de voir à quoi ça va ressembler en couleurs.
Et de lire la suite, parce que la fin du deuxième numéro laisse un chouette suspense.