Le site de l’éditeur : labeldelirium.com/
Ah ouais …
Une lecture incontournable, à laquelle je n’hésite pas à octroyer 3 étoiles.
Un avis que je développe sur mon blog [Pour en savoir +], illustrations à l’appui et surtout, préface du dessinateur Mick MacMahon en consultation libre et gratuite.
De quoi vous faire votre propre avis, avant de débourser 24 € !!!
Plus une ou deux anecdotes qui vous feront briller en ville.
Mon hommage à Grant fait une prolongation, et ça le mérite.
Oulale, la claquounette. A la fois pour la qualité du récit et aussi malheureusement pour le contexte politique du moment. Une blague tourne sur internet (qui a été postée aussi sur le forum) qui dit qu’entre cette nouvelle guerre froide (l’ère du revival) et les retours des vieilles gloires, les années 80 ont le vent en poupe.
Cette oeuvre pensée à la fin des années 80, donc avant la chute du mur de Berlin, n’a pas perdu de sa force, ni même pris une ride.
L’exercice n’est pas simple, parce qu’il faut pouvoir tenir 4 épisodes sans que le personnage principal voit une âme humaine, et donc sans se répéter et sans que les récitatifs ou monologues soient redondants et ennuyants. Et d’après le billet d’Artie, il semblerait que cette mini-série ait été écrite à 2 fois 2 mains, et non à 4 mains. Et ça ne se voit pas du tout, le ton reste le même, les errements du personnage également, les interactions avec les robots identiques (qui sont l’apport humoristiques nécessaires tant le récit est prenant et dur, quand même). Mais ce qui est intéressant, une fois que l’on sait comment le récit a été construit, c’est qu’en effet, chaque auteur a dû pouvoir aller au bout de ses idées. J’aime beaucoup le dernier épisode signé par Grant, celui qui a, pour moi, le plus de rythme, avec tout autant de ressort dramatique. Pas facile de finir une histoire pareil, et je dois dire qu’ils s’en sont bien sortis.
Mick McMahon a ici un style typiquement britannique. C’est presqu’évident qu’il ait travaillé chez 2000AD, même pour qui ne connait pas sa carrière. C’est anguleux, stylisés, pas autant qu’O’Neill, mais y a du caractère dans ses pages, et de la maîtrise, c’est indéniable. Il est également très généreux dans le contenu et le détail, mais tout en restant clair. On ne peut rester insensible devant son style, dans un sens ou un autre.