Arriving: August 17, 2022
Diamond ID: JUN220009
Imprint: Shadowline
Cover price: $3.99Celebrate the 30th anniversary of SHADOWHAWK #1 with writer/artist PHILIP TAN (SPAWN, X-Men), co-writer BRIAN HABERLIN (HELLCOP, THE MARKED), and inker DANIEL HENRIQUES (GUNSLINGER SPAWN, Shadow War: Alpha).
In the not-too-distant future, the world will be just as it is today…only worse. Evil has permeated the very fabric of society, from the halls of government to the darkened alleyways. Will the heroes who once defended the downtrodden fail them now? Will a new generation rise, inspired by the last of the old? Who will be THE LAST SHADOWHAWK?
Writers
Brian Haberlin, Philip Tan
Artists
Philip Tan, Daniel Henriques, Federico Blee
Cover A
Philip Tan, Daniel Henriques, Federico Blee
Cover B
Jim Valentino, Brian Haberlin, Philip Tan
Cover C
Bill Sienkiewicz
Cover D
Brett Evans, Rob Liefeld, Jim Valentino
Cover E
Jim Valentino, Chance Wolf, Jimmie Robinson
C’est le perso de Valentino ?
Yep.
Vraiment un design à la Liefeld
Toute une époque.
Jim
Voilà. La caricature à l’extrême.
D’où le extrême studios de liefeld
Quel étrange one-shot.
Je me suis lancé car j’avais croisé Shadowhawk dans quelques anciens numéros d’Image, et j’avais toujours trouvé le design « cool », mais mystérieux. Je pensais que cet épisode préparait une relance, par Brian Haberlin et surtout Philip Tan, qui écrit et dessine l’ensemble.
Mais… non !
Il y a ici une succession de double-pages, où un Shadowhawk usé, fatigué se prend une branlée monstre par un surhumain, fils d’un ancien ennemi qu’il avait mutilé. Ce Shadowhawk est l’équivalent du Batman de Zack Snyder : un vieux justicier, ultra-violent, fatigué, vindicatif ; mais désormais dépassé. Et ce Shadowhawk arrive aux portes de la Mort, au point que le Panthéon égyptien, qui a créé la dynastie des Shadowhawks, veut le ramener et / ou le remplacer. Mais ce Shadowhawk refuse, et le Panthéon accepte. Shadowhawk meurt, et il n’aura pas de remplaçant !
Quel numéro bizarre, oui. Je ne sais pas d’où il sort, car Philip Tan n’est pas (à mon sens) lié à Shadowhawk. L’auteur arrive ainsi sur une franchise « morte », dont il confirme le décès avec une approche extrême, littérale, brutale et désespérée. Je ressors de cet épisode surpris, troublé aussi, avec ce nihilisme absolu et définitif.
Scénaristiquement, c’est brutal, extrême mais limité, car très basique et bourrin. Graphiquement, c’est du Philip Tan, c’est sombre, lourd, gras, pas « bon » mais pas « mauvais ». Ca correspond bien à l’ambiance, et à ce désespoir total.
Quel machin étrange. Je me demande bien d’où ça sort.
Vaut mieux pas savoir.