THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #1-5 (Stohl / Pacheco, Sauvage, D'Urso)

Ouais, mais ça, c’est le double de ce que tu annonçais plus haut !:yum:

Quand bien même : trois épisodes pour Green Lantern, trois épisodes pour Cable, une mini-série de temps en temps… Bien souvent, y a même pas de quoi remplir un TPB.

Jim

THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #1

Written by: Margaret Stohl.

Art by: Carlos Pacheco.

Covers by: Julian Totino Tedesco, Stanley Lau, Joe Quesada.

Description: The definitive origin of Captain Marvel! Carol Danvers was just a girl from the Boston suburbs who loved science and the Red Sox until a chance encounter with a Kree hero gave her incredible super-powers. Now, she’s a leader in the Avengers and the commander of Alpha Flight. But what if there were more to the story? When crippling anxiety attacks put her on the sidelines in the middle of a fight, Carol finds herself reliving memories of a life she thought was far behind her. You can’t outrun where you’re from – and sometimes, you have to go home again. But there are skeletons in Captain Marvel’s closet – and what she discovers will change her entire world.

Pages: 40.

Price: $4.99.

In stores: July 18.

Source : www.comicscontinuum.com

Jim, est-ce que c’est du bon Pacheco ?

Les cases « héroïnes » sont pas mal, mais assez faciles. Les cases de flash-back sont vachement meilleures, mais je ne le reconnais pas du tout, au point que je songe qu’il s’agit sans doute d’un autre illustrateur. Si c’est lui, il m’épate.

Jim

Je me suis dit la même chose !

J’ai fouiné sur le net et en fait, les previews ont omis de préciser que les scènes de flashback sont dessinées par Marguerite Sauvage…

Dommage, j’aurai(s) espéré …

Ah, voilà voilà.
Et elle, pour le coup, à chaque fois que je vois ses dessins, je suis épaté.

Jim

THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #2

Written by: Margaret Stohl.

Art by: Carlos Pacheco, Marguerite Sauvage.

Covers by: Julian Totino Tedesco.

Description: For years, Carol Danvers has been at the front lines, protecting Earth and her fellow heroes from harm. Then one visit to her childhood home changed everything. Now her brother’s in a coma, and until he’s safe, Captain Marvel…is standing down. But while Carol may not be looking for danger, it’s looking for her. A weapon has been unleashed. And Carol’s sleepy coastal town is about to become the center of its world.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 22.

Source : www.comicscontinuum.com

Très bien, ce deuxième numéro. Le premier m’avait beaucoup surpris et touché, car il confrontait Carol à une problématique terrible, très intime et familiale, et j’appréciais particulièrement l’humanisme et l’humanité donnés aux personnages et aux dialogues. Ca sonnait juste, et vrai, et humain - grosso-modo, tout ce qui me semble manquer à Carol depuis que Marvel a voulu la (re)mettre en avant.
Cependant, j’avoue que j’avais été déçu par le final du #1, car j’avais peur d’une intrigue mal fagotée. Margaret Stohl ne prouve pas encore le contraire ou ne confirme pas encore, mais ce #2 montre une nouvelle fois sa grande maîtrise des personnages. Elle leur donne une véracité, des accents, des tics de langage qui fonctionnent très bien.
Si Marguerite Sauvage n’a pas grand-chose à faire ici, Carlos Pacheco livre une prestation très solide et agréable, renforçant cette humanité qui se dégage de cette petite série. Ce n’est pas franchement ce que j’attendais pour les origines de Carol, mais ça me plaît, et ça me touche.

THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #3

Written by: Margaret Stohl.

Art by: Marguerite Sauvage.

Covers by: Julian Totino Tedesco, Joe Quesada.

Description: The definitive origin of Captain Marvel! Chaos descends on Captain Marvel’s small coastal hometown! A deadly Kree warrior has finally tracked Carol home. But just what - or who - is the invader after? The moment you’ve been waiting for is here: Margaret Stohl and Carlos Pacheco bring you a reveal that will change Captain Marvel’s destiny.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: September 19.

Source : www.comicscontinuum.com

Je suis ultra fan. J’adhère totalement à ce que propose Margaret Stohl, que ça soit dans sa gestion du personnage de Carol (qui gagne une humanité et une « réalité » [dans le sens où je crois que quelqu’un puisse être comme ça] que je ne lui ai jamais autant connues), dans sa présentation de sa famille et de son environnement (beaucoup d’éléments me parlent), et surtout dans sa gestion du « secret », qui va modifier la vie de Carol.
Je connais trop peu l’origine de Carol pour être choqué, j’ai plus l’impression que l’auteure va tenter de simplifier au maximum un background devenu trop obscur et complexe, et ça me plaît ; je n’ai rien vu réellement venir (enfin, si, au milieu du numéro), et je trouve que tout ce qui relève de l’aspect familial et personnel est très juste. Idem pour la relation sentimentale, c’est « vrai », et ça fait du bien.
Marguerite Sauvage est superbe dans le passé, Pacheco est sérieux et appliqué dans le présent ; un régal. J’adore.

THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #4

Written by: Margaret Stohl.

Art by: Carlos Pacheco, Erica D’Urso.

Covers by: Julian Totino Tedesco, Sujin Jo.

Description: It was an accident of fate. A mysterious bonding between a super hero, a human and an alien machine. Mar-Vell and the Psyche-Magnitron that gave her Kree powers have been part of Carol’s story since the beginning – but that’s just the story you know. The true tale of Carol Danvers and her journey to becoming Captain Marvel begins years ago, on a star-filled night in a sleepy town. A night that no one knew would change the world.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: October 17.

Source : www.comicscontinuum.com

Je continue à être très client de cette saga, et de ce retcon, qui ne me gêne pas et nourrit, à mon sens, le personnage - qui n’est plus « juste » une dérivée de Mar-Vell, mais bien un personnage dont les pouvoirs ont une origine « interne » à elle.
Vient donc, ici, le moment de l’explication, de la discussion pour tout éclaircir. Un passage obligé, que Margareth Stohl gère bien, en me faisant croire et accepter le destin de cette mère finalement Kree, qui tombe amoureuse, reste sur Terre, mais en vient à se perdre, et à perdre l’être aimé, par des compromis et des non-dits. Ca me touche, via des éléments personnels qui résonnent ici, et je suis très client de l’écriture de la scénariste, tout en humanité et en éléments crédibles, notamment dans la gestion de la famille.
En parallèle, Caroles Pacheco livre des planches au présent solides, fortes, d’une grande qualité, comme depuis le début ; et Erica D’Urso livre de très jolies choses dans le passé, avec la bonne de faire respirer Marguerite Sauvage quand le flashback concerne plus la mère que la fille.
Encore une réussite. Essentiellement parce que je me sens concerné, je l’avoue.

THE LIFE OF CAPTAIN MARVEL #5

Written by: Margaret Stohl.

Art by: Carlos Pacheco, Marguerite Sauvage.

Covers by: Julian Totino Tedesco, Joe Quinones.

Description: Carol Danvers believed she was alone in this world, the product of a chance encounter combined with a lifetime of heroism. But her destiny runs far deeper than she’d dreamed. Now a bloodthirsty Kree soldier is at her doorstep – but will she face this final challenge alone?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: December 19.

Source : www.comicscontinuum.com

Suite et fin de cette mini-série qui modifie les origines de Captain Marvel - et si tout n’est pas parfait, si Margaret Stohl s’est un peu perdue pour expliquer la « dualité » de la mère de Carol, l’ensemble tient finalement la route, et m’a touché.
Je l’avoue : je suis très sensible au destin du proche de Carol plongé dans le coma, avec ensuite des dommages cérébraux, et j’ai donc été touché par l’émotion de la saga ; notamment quand elle a parlé de filiation, de liens, de secrets et de non-dits avec le parent. Mais, au-delà de cela, je trouve que le retcon de Stohl (spoiler : Carol n’a pas eu ses pouvoirs transférés par Captain Marvel, le fameux rayon a activé son héritage, car la mère de Carol était Kree, et s’est fixée sur Terre par amour) est pertinent, et permet autant de simplifier l’origine de Carol, que de lui donner un autre rôle. On passe de la demoiselle en danger à l’héritière d’une voie guerrière, la différence n’est pas énorme mais me plaît plus.
En outre, j’ai bien aimé le soin apporté au quotidien de Carol, la lenteur de la narration, les difficultés familiales, l’agonie du couple parental du fait des compromis de chacun ; c’est très vrai, très juste, très triste. La mini-série n’a jamais été plus forte et agréable que quand elle racontait le quotidien des Danvers, et se perd en effet dans du pif-paf-pouf facile, mais incontournable dans de telles histoires.
Cet épilogue n’est pas le meilleur épisode, mais finit bien les choses ; certes, par des passages obligés un peu lourds, mais… c’est le jeu. Le deal de départ, en fait, pour le lecteur un peu aguerri.
Je ressors content de cette mini-série, qui m’a offert une Carol humaine, touchante, que je peux comprendre, à laquelle je peux croire et m’identifier ; j’en suis ravi, car c’est la première fois où je l’apprécie vraiment, en fait. En outre, elle repose une origine simplifiée, modulée, qui me convient.
L’aspect graphique est assuré par un Carlos Pacheco encore en forme, et une Marguerite Sauvage de retour, dans un style moins léché pour un flashback moins pertinent, mais incontournable aussi.
Un bon moment, donc.

Malheureusement, j’aimerais partager ta philosophie, mais je n’y arrive pas. Après quatre numéros plutôt très bons, difficile pour moi de ressentir autre chose qu’une grosse déception sur ce final.

Un numéro torché et brouillon (aussi bien dans le fameux flashback que dans le grand combat, il m’a fallu à plusieurs reprises relire deux ou trois fois certaines séquences pour comprendre ce qui se passait), avec un sacrifice terriblement cliché (et je pèse le « terriblement »… :expressionless:) et un final martelant son mantra (le coup de la "mother’s daughter" répété trois fois en cinq planches) ; lequel appuie, en plus, sur l’aspect qui me convainc le moins de cette redéfinition de l’origine du personnage, celui consistant à en faire une « héritière ».

Tout ça contraste bien fâcheusement avec le corps de la mini-série, son soin et son insistance sur le temps long, sur le quotidien, sur une émotion un peu plus « vraie » aussi d’une certaine façon. Était-il vraiment absolument déraisonnable de penser qu’on aurait pu rester dans cette lignée pour un numéro de plus (même avec baston obligée) ? L’impression que ça donne est que Stohl s’est faite rattraper au col par un éditeur, venu lui rappeler en cours de route qu’elle était obligée de livrer la même bouillasse que pour n’importe quel autre Death of Wolverine ou Return of Jean Grey… Dont acte.

Pacheco :

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