THE MASSIVE t.1-3 (Brian Wood / Collectif)

[quote]BEST OF FUSION COMICS : THE MASSIVE 1

Auteurs : Brian Wood, Kristian Donaldson

160 pages, 16,00 EUR, en librairie seulement

Brian Wood a toujours été attiré par les ambiances apocalyptiques, c’est encore le cas avec sa nouvelle série. The Massive décrit notre monde, après que l’écosystème ait définitivement périclité, provoquant la montée des eaux et la fin de notre civilisation. L’équipage du navire Kapital, des spécialistes de l’environnement, cherchent à limiter la catastrophe et à retrouver un autre bateau, porté disparu : le Massive. Voici le point de départ d’une saga passionnante !

(Contient les épisodes US The Massive 1-6)

SORTIE LE 5 JUIN ![/quote]

[size=200]LA DISCUSSION SUR LA SERIE EN V.O.[/size]

Je me demandais justement quand ça allait sortir tiens. Je suis plutôt intrigué, même si je ne suis pas plus fou que ça du travail de Brian Wood.
Quelqu’un l’a lu ce titre ? Personne n’y a été de son avis sur le thread VO si je ne m’abuse…

Je me posais la même question pour le coup… La page VO est bien vide… :confused:

j’aime beaucoup Wood, son DMZ est vraiment excellent ses passages sur la franchise X pas degueu (que ce soit la 616 ou la version ultimate)

Je suis un grand admirateur du travail de wood et ce, même si je le suis rarement sur son discours politique.

Il n’a pas son pareil dans le champ actuel des comics pour dire des choses sur la tragédie de l’experience humaine.

Maitre incontesté des one shot. Ses œuvres abordent un nombre incroyable de thématique où les influences les plus pop trouvent à s’unir avec une certaine expérimentation stylistique et un propos politique et tragique vraiment agréable.

Northlander est un bijou de justesse. Le joyaux de l’auteur à ce stade. La distances historiques permet de délester son travail de ce que son imaginaire a de typiquement américain dans le rapport individu/collectif.

The massive va être, je crois, une très grande réussite de l’auteur. Ses personnages et son monde sont, je trouve, vraiment nouveau et très bien campé.

Vous verrez que ce premier tome est curieusement construit, à n’être en fait absolument pas pensé pour le format tpb, ce qui passé la surprise initiale est une vrai force à nous rendre ainsi incapable de prévoir ni l’histoire ni la forme narrative qui nous attend dans la suite.

J’ai adoré.

Ah bé, merci, voilà un avis étayé et qui plus est bougrement communicatif en termes d’enthousiasme.
« Nothlanders », ben voilà, c’est pile ce que je ne connais pas de cet auteur, et pourtant j’adore le dessinateur ; par contre j’ai aimé sans plus ses X-Men (pas lu beaucoup non plus à ce stade), et pareil pour DMZ même si ça reste d’une facture bien supérieure à la moyenne.
J’aimerais bien y voir autant de choses que toi, Nemo ! Mais c’est loin d’être le cas.

Je trouve aussi que ses incursions dans le genre super héroïque sont anecdotiques. On peut lui reconnaitre son effort de caractérisation de tornade mais hormis ça c’était pas très excitant.

Par contre dmz, j’aime beaucoup et ce alors que le parti pris des civils gentils coincés entre les feux des combattants extrémistes ne me plait guère, ni d’ailleurs la polarisation sur la figure du journaliste, même si là je trouve qu’il touche quelque chose à propos d’une figure héroïque de la culture pop.

L’observateur, la quête du vrai, l’éthique à raconter la réalité, le contre pouvoir journalistique n’ont de valeurs que dans la mythologie démocratique moderne, sortie de cela je trouve qu’elles ont surtout pour fonctions d’accompagner le voyeurisme et l’inhibition.

Mais malgré cela, j’ai quand même accroché à dmz, pour ses personnages qui sont tous crédibles et touchant ainsi que pour les enjeux de l’histoire qui s’ils sont donc racontés par un prisme qui ne me convient guère, n’en sont pas moins aborder avec intelligence : les politiques de l’onu, le rôle des sociétés de mercenaires, les enjeux démocratiques, la limite toujours flou dans l’action entre réussite et échec le plus tragique, la construction de l’histoire et de ses symboles qui écrasent la réalité ( le pauvre soldat responsable des tires sur la foule qui doit assumer le poid d’un acte devenu symbolique) etc.

Pour toutes ces richesses là, Wood est le seul auteur américain, avec paul pope que je suis dans tous ses travaux hors super héros

Bon, Nemo qui a l’air fin connaisseur du travail de Wood ne s’était pas trompé : c’est un boulot très intéressant.
Moi je saluerais la volonté de Wood de « politiser » son propos (fût-ce sous un angle américano-centriste, encore que c’est à relativiser ici) parce que pour une fois, comme on en a déjà discuté maintes fois, le radicalisme politique qui est traité dans ce titre n’est pas rabattu sur le champ du fanatisme ou de la question religieuse au sens large.
Wood pose une question simple : celle de la nécessité de l’action politique violente dans un contexte d’urgence absolue, ou tout du moins à ce stade, d’actions « sauvages » (je veux dire par là une action illégale mais non-violente, comme on peut le dire de certaines occupations d’usine ou séquestrations), dans le cadre d’un récit d’anticipation qui a tout du scénario crédible : j’ai pensé à ces rapports du Pentagone qui avaient fuité il y a une dizaine d’années, et qui recommandaient au gouvernement américain de se préparer à de nouveaux types de conflits type « guerres de l’eau potable », on est vraiment dans ce contexte.

Pour l’exécution de ce postulat excitant, je suis un peu moins enthousiaste : la première partie m’a clairement laissé sur ma faim, surtout la partie graphique qui ne ma pas vraiment botté, mais aussi le scénar’ qui ne gère pas vraiment sa chronologie bouleversée, et nourrit une disproportion bizarre entre le contexte global (cataclysmique) et les péripéties des persos (pas franchement à tomber de sa chaise…).
Tout ça est corrigé sur la deuxième partie, bien plus puissante sur le plan graphique et maîtrisée sur le plan narratif : c’est vraiment très bien pour le coup.

Bon, la métaphore globale pourra peut-être sembler manquer de subtilité, (le « Kapital », vraiment ? oui, je vois bien ce que tu veux dire, Brian…), mais repose quand même sur une belle idée : le « Massive » est porté disparu comme Paul Klee pouvait dire dans une phrase cruelle, mais infiniment juste : « le peuple manque ». De ce point de vue-là, je crois que Wood a de bonnes intuitions, et j’ai envie de le suivre sur ce titre.

idem

[quote]BEST OF FUSION COMICS : THE MASSIVE 2

Auteurs : Brian Wood, Garry Brown, Gary Erskine, Declan Shalvey, Danijel Žeželj

168 pages, 17,50 EUR, en librairie seulement

Le Kapital poursuit sa route à la recherche du navire disparu, le Massive. L’équipage découvre aujourd’hui une nation autoproclamée vivant sur des plateformes pétrolières. Ce lieu semble l’espoir d’un avenir meilleur mais des tensions naissent au sein du groupe. Une mutinerie va-t-elle éclater ? Que vont devenir le capitaine Callum Israel et les écologistes de la Neuvième Vague ?

(Contient les épisodes US The Massive 7-12 ; Dark Horse Presents 8-10)

SORTIE LE 5 FÉVRIER ![/quote]

C’est quoi ces épisodes Dark Horse present?

c’est un comics anthologique que fait Dark Horse ou il a y a plein dep eites histoires de différends comics qu’ils publient. Il y a un peu de tout à chaque fois. Donc ne l’occurence ce sera les histoires présentes dans ces trois numéros.

D’accord, merci pour les explications.

[quote]BEST OF FUSION COMICS : THE MASSIVE 3

Toutes les pistes pour retrouver le Massive se révèlent infructueuses. Les membres du Kapital se fixent aujourd’hui un nouvel objectif. Naviguant dans les glaces polaires, l’équipage se dirige vers la zone la plus dévastée au monde : New York. Puis, direction la mer du Nord à la rencontre de chasseurs de baleines !

Auteurs : Brian Wood, Garry Brown

144 pages, 14,00 EUR, en librairie seulement

(Contient les épisodes US The Massive 13-18)

SORTIE LE 18 JUIN[/quote]