THE RAID 2 (Gareth Evans)

http://img29.imageshack.us/img29/1613/fr09.jpg

[quote]DATE DE SORTIE FRANCAISE

23 juillet 2014

REALISATEUR & SCENARISTE

Gareth Evans

DISTRIBUTION

Iko Uwais, Tio Pakusadewo, Putra Arifin Scheunamann, Julie Estelle, Alex Abbad, Roy Marten…

INFOS

Long métrage indonésien
Titre original : The Raid 2 : Berandal
Genre : action
Année de production : 2013

SYNOPSIS

En mission d’infiltration au sein d’un syndicat du crime de Jakarta, Rama tente de protéger sa famille tout en mettant au jour la corruption de ses collègues policiers.[/quote]

Les premiers visuels :

http://img829.imageshack.us/img829/6749/8c6w.jpg

http://img580.imageshack.us/img580/2386/92fu.jpg

http://img404.imageshack.us/img404/5149/1tyv.jpg

http://img833.imageshack.us/img833/6884/zkiu.jpg

[quote=« Le Doc »]…]
SYNOPSIS

En mission d’infiltration au sein d’un syndicat du crime de Jakarta, Rama tente de protéger sa famille tout en mettant au jour la corruption de ses collègues policiers.
…]
[/quote]

Ah ouais quand même, rien que ça ; une mission d’infiltration, la protection de sa famille et mettre au jour la corruption de ses collègues. **Rama ** serait-il partisan du travailler plus pour gagner plus de sinistre mémoire ?

Enorme baffe en ce qui me concerne que le premier volet, autant actioner d’anthologie que film d’horreur déguisé (la scène du « placard »…) au suspens savamment organisé.
La puissance des scènes de baston, l’intensité des gunfights (et leur beauté plastique), les citations qui vont bien (on pense évidemment à « Time and Tide » de Tsui hark, avec cette caméra qui dégringole une façade d’immeuble : mais comment font-ils ???) : une authentique bombe, grevée par un scénario pas inintéressant en termes de structure (un huis-clos en crescendo mâtiné de jeu vidéo) mais bardé de clichés inutiles et lourds (le couple du héros…). Un peu le syndrome des films de Tony Jaa…

J’attends ça de pied ferme en tout cas.

[quote=« Photonik »]Enorme baffe en ce qui me concerne que le premier volet, autant actioner d’anthologie que film d’horreur déguisé (la scène du « placard »…) au suspens savamment organisé.
[/quote]

je continue à copier mais tout pareil que Photo :wink:

Tout pareil que mes prédécesseurs.

Le premier était une pure tuerie, à quelques défauts près (le combat final est beaucoup trop long). Cela faisait bien longtemps qu’un film d’action (ou plutôt un film de baston, à ce niveau là) ne m’avait pas autant électrisé.

Celui-là, je l’attends vraiment de pied ferme, en espérant que la suite ne sera pas une cruelle déception ou une redite insipide.

Tout pareil…Gareth Evans a placé la barre très haut avec le premier The Raid en matière d’inventivité dans les chorégraphies et la réalisation et d’intensité dans les combats. Il faut donc qu’il joue le jeu et frappe encore plus fort pour la suite. J’ai hâte de voir ça, aussi…

La bande-annonce :

Ouais, je sais pas trop… J’ai bien aimé le détournement des films d’horreur asiatiques urbains à base de couloirs, d’endroits serrés, tout ça (les Dark Water et Apartment 1303, ce genre de choses, c’est bien présent, mais y a aussi des clins d’œil avec les planchers éventrés, tout ça…), j’ai bien aimé les jeux sur le sons (personnages assourdis) et les surenchères jouant sur l’étroitesse des lieux (la baston autour du frigo est super…), mais le spectateur occidental que je suis a eu un trop-plein d’arts martiaux et ce genre de choses. Au bout d’un certain temps, les bastons à la main qui n’en finissent pas m’ont largement passé au-dessus de la tête, au point que les astuces d’images et la construction des personnages passent aux oubliettes. Bien dommage, mais je crois que je ne suis pas réellement client de ce genre-là.

Jim

Il y a en effet un vrai problème de rythme notamment, comme le signale Sephyroth un peu plus haut, avec le combat final qui est trop long, mais je me demande si ce n’est pas inhérent à tous les films qui ont le même type d’ambition que « The Raid », à savoir constituer des « non-stop action movies » (comme « Versus » de Kitamura, les « Zu » de Tsui Hark, ou peut-être aussi les animes de Kawajiri…). Le concept en lui-même est casse-gueule : trop d’action nuit à la dynamique du film, comme le trop peu d’action dans d’autres cas…

[quote=« Jim Lainé »]
j’ai bien aimé les jeux sur le sons (personnages assourdis)

Jim[/quote]

Alors ça par contre, c’est quelque chose qui me semble commencer à sentir la ruse de sioux un peu éculée ; je ne saurais plus citer le nombre de films qui en usent et abusent, souvent un peu gratuitement, pour provoquer une immersion à peu de frais.
Quand on est très fortement adossé à la subjectivité du perso principal, l’effet peut être saisissant (je pense à l’hallucinatoire « Requiem pour un massacre » d’Elem Klimov, qui est peut-être un des premiers à faire le coup, et c’est magistral), mais ces derniers temps, j’en ai surtout vu une utilisation un peu mécanique et pas vraiment réfléchie très en amont, à mon humble avis en tout cas.

Vampire Hunter D : Bloodlust n’empreinte pas cette démarche pourtant.

Oui, c’est vrai. Je pensais surtout à « Ninja Scroll » qui emprunte déjà un peu plus cette démarche, et partage avec « The Raid », d’ailleurs, ce type de structure assez « jeu vidéo » dans l’esprit, avec progression par paliers et des « big boss » de fin de niveau régulièrement…

J’ai seulement vu des bribes de Ninja Scroll il y a longtemps, j’en ai trop peu de souvenirs. Du reste, je ne me souviens pas avoir vu de films avec ce type de structure, je crois, hormis peut-être l’assaut final de City of violence, d’autant plus agréable qu’il ne tire pas en longueur d’ailleurs.

Tiens, des films qui me semblent un peu structurés « jeu vidéo » et qui partagent d’ailleurs d’autres points communs avec « The Raid » (immeuble assiégé et protagonistes / cibles en uniforme, logique de survival brutal, etc…), ce sont les deux « Rec » de Jaume Balaguero et Paco Plaza, qui ont clairement revendiqué cette influence (celle des jeux vidéo je veux dire).

Sinon, la structure de « The Raid » et la nature de son argument sont également tributaires du sympa « Dredd », dont le script traînait paraît-il depuis des années sur le net, et qui aurait pu influencer Gareth Evans dans d’assez larges proportions, à ce que quelques rumeurs persistantes ont pu laisser entendre…
Rien de bien méchant, ceci dit, tant les deux univers divergent radicalement : contexte polar / sérieux papal pour l’un, et SF anticipation / ironie mordante (héritée du matériau originel) pour l’autre. J’ai vu les deux et ça ne m’a en rien gêné en tout cas.

Le Dredd est bien sympa, oui, et un autre exemple plus appuyé serait Scott Pilgrim, qui ne partage pas la même structure que The raid / Dredd, mais qui calque explicitement l’histoire et l’évolution du héros sur les paliers de progressions classiques d’un jeu vidéo.

Oui, mais Scott Pilgrim, c’est carrément un outil de la narration, mélangé à un savant nawak. Faut pas oublier qu’à la fin, Scott ramasse suffisamment de pièces d’or pour gagner une vie supplémentaire, donc bon… :laughing:

Dans The Raid, l’approche est plus subtile, mais c’est très intéressant, justement, cette reprise d’éléments du jeu vidéo.

Si ça vous intéresse, il y a une très bonne émission de Karim Debach appelé Crossed, sur le site jeuxvideo.com, qui fait justement des analyses très drôles et très pertinentes sur les films liés à l’univers des jeux vidéos (directement ou non).

La nouvelle bande-annonce :

https://www.youtube.com/watch?v=2Iz3992JoJ4

Gareth Evans a mis en ligne une scène coupée de The Raid 2. Retrouvez là ci-dessous avec les explications du réalisateur…et attention les yeux, ça gicle ([size=85]après avoir vu cette scène, j’ose à peine imaginer le résultat final[/size]) !

[quote=« Gareth Evans »]Voilà l’une des quelques scènes coupées du film. Nous l’avons retirée à cause de problèmes de rythme. C’était certainement une des scènes les plus difficiles à couper, car son tournage a duré à peu près 6 jours, elle nous a coûté un bras et elle servait à illustrer la montée en puissance de la guerre des gangs et son débordement dans la rue, touchant les gens de l’extérieur au-delà des intrigues habituelles entre gangs. Au bout du compte, après avoir étudié sa valeur, nous avons réalisé qu’elle nous éloignait du thème central du film pendant un peu trop longtemps avec des personnages qui n’existeraient que dans cette scène.
Lorsque je monte un film – je considère chaque scène comme un moment précieux. « Il n’y a pas moyen que je coupe ça » est une phrase récurrente que je dis à Aram (un des producteurs chez XYZ films qui travaille patiemment avec moi pour arriver au final cut du film) mais sa patience a toujours été une vertu, et lorsqu’on coupe un élément qui ne semble plus manquer à l’ensemble après quelques jours, on réalise que c’était la bonne décision à prendre. Mais je veux quand-même que vous puissiez voir le chaos et la pagaille que nous avions en réserve. C’est la raison pour laquelle, à quelques jours de la sortie du film, je vous présente un extrait d’une scène d’action qui n’a pas trouvé sa place.

Enjoy.
[/quote]

Ah oui.

Quand même.

Et c’est une scène coupée, en plus…

Faut vraiment que je vois ce film, faut vraiment que je vois ce film, faut vraiment que je vois ce film! :mrgreen:

Vu ce week-end parce qu’il traine déjà sur la toile et je dois dire que j’ai été un poil déçu.

Fini le bon petit film de baston hyper maitrisé avec des scènes de foliche et un rythme très soutenu.

Place au film de baston avec un scénario. Et c’est à mon avis là que le bas blesse. Gareth Evans à voulu voir plus grand pour sa suite et donc sortir de l’immeuble et avoir un bon petit scénar. Le hic c’est que le scénar est très convenu et presque digne d’un Steven Seagle. Tout se voit à quinze kilomètres à la ronde, le twist de fin m’a laissé perplexe car j’ai pas compris le pourquoi du comment. Je me suis donc retrouvé devant un film de 2h20 avec de bonnes baisse de régimes malgré des scènes de combats qui reste sublimes. Le réalisateur à sacrifier à la mode du cut en pleine scène ce qui n’était pas le cas dans le précédent opus, parfois ça donne un super rythme parfois ça casse un peu le tout.

Certaines séquences sont ouf, comme la première dans les toilettes et celles de fin (hallucinantes de rapidité), mais à vouloir trop en faire on se retrouve avec un héros superman qui peut se prendre plusieurs coup de poignard et continuer à tatanner tandis que son adversaire flanche avec juste 3 coups de poing.

au final 2h20 pour ce type de film c’est trop long, et j’ai plusieurs fois eu envie d’avancé à la prochaine scènes d’action plutôt que de continuer le film en entier (ce que je n’ai pas fait).

Bien dommage, car avec 40 min de moins il aurait été sublime.