THE ROYAL DOLL ORCHESTRA t.1-5 (Kaori Yuki)

La critique par Den d Ice est disponible sur le site!

Lire la critique sur Manga Sanctuary

La critique par opaline est disponible sur le site!

Lire la critique sur Manga Sanctuary

J’ai suivi avec plaisir cette histoire plutôt courte de cette auteur géniale et c’est vrai que son style habituel est plus ‹ noir › mais cette petite fin est sympathique et apporte une lueur d’espoir dans ce monde complètement fou.

Ce tome est divisé en deux partie, « Sa majesté la reine et son fou » et « Tragédie lyrique » dont le troisième chapitre sera publié dans le prochain tome. La première histoire nous permet d’en apprendre davantage sur Rutile et sa relation avec les membres de l’orchestre royal. On début, on a des doutes sur lui, avant de comprendre ses vraies motivations et le fait qu’une fois de plus Kaori Yuki nous a menés en bateau. La seconde histoire nous emmène dans un couvent de sœurs qui semblent avoir bien des choses à cacher… Comme d’habitude, les codes religieux détournés par la mangaka accentuent encore l’aspect horrifique de cette série déjà bien plus sombre et moins enchanteresse que certaines de ses autres œuvres. D’ailleurs c’est peut-être pour ça que j’aime un peu moins… Mais la lecture reste superbe.

Nous voilà dans un couvent. Si le travestissement est à nouveau prétexte à une situation humoristique, en l’occurrence l’abondance des références religieuses sert surtout à accentuer le côté horrifique du manga, via des oxymores assez efficaces. L’aventure se poursuit et peu à peu on en découvre davantage sur les personnages, leurs buts et leurs liens. Gwindel semble difficile à cerner, est-il bon ou mauvais, sans doute que la suite seule le dira ; n’empêche a très bien réussi le traitement de ce personnage et l’ambiguïté à lui donner. Le retour d’un personnage autrefois connu de Rutile s’avère aussi très intrigant. Ce tome fait bonne figure au sein de la série.

Voilà le final qui révèle les vrais sentiments de Cordié et Berthié et apporte à l’histoire son dénouement. C’est correct, même si cela ne corrige pas les défauts globaux de la série, surtout au niveau de la construction de l’ensemble du scénario (en considérant la continuité du premier au dernier tome). Cela se lit bien, objectivement ça reste bon, même si le niveau de Kaori Yuki est indéniablement en-dessous de ses autres manga… Même constat pour la nouvelle en deux chapitres, Camelot Garden, une histoire sympa mais dont les révélations viennent trop en paquet sur la fin, et qui n’a du reste pas beaucoup d’originalité au sein de l’univers de Kaori Yuki (amnésie, cartes à jouer,…). The Royal Doll Orchestra ne sera largement pas sa meilleure œuvre.

Tome 1 - On découvre avec délice/dégout le cadre de cette nouvelle histoire signée Kaori Yuki. Avec Délice pour ma part, car ce manga est surement celui qui défini le plus mon style.
Le héros Rutile est très attachant. Je suis également très satisfaite de la présence d’ Eles(/Celes)dans ce tome, mais je n’attends pas beaucoup de ce personnage pour la suite.
Quant à savoir si ce manga est réellement plaisant ou pas, je ne peux me prononcer tout de suite, mais ce tome 1 est plus que satisfaisant!

image

Un tome riche en révélations et en rebondissements. On découvre le passé de Kohaku, ainsi que celui de Rutile et Cordié, et la relation de Rutile avec Berthié, sans oublier les origines du virus. Pas mal de bouleversements donc au sein de l’histoire, peut-être un peu trop. La trame paraît trop dantesque pour une série ne contenant que 5 tomes, et la mise en scène de la mangaka n’est pas toujours très claire, ses multiples retournements de situations n’étant pas toujours très bien expliqués. Pour l’instant, et malgré son style graphique magnifique, ce manga reste celui de ses œuvres que j’aime le moins, bien qu’il soit quand même sympa à lire.