THE STRAIN (Saisons 1-4)

Moi aussi je t’aime ma bandelette.

Série renouvelée pour une seconde saison.

Bonne nouvelle.

Je viens de revoir blade 2 de Del Toro et ses reapers sont identiques aux strigoi de the strain à croire que l’auteur a réutilisé ses idées surement rejeter pour en faire un bouquin. La scène de l’autopsie du commandant est identique à celle de l’autopsie réalisé par la princesse vampire sur un reapers banal.

Love, exciting and new
Come Aboard. We’re expecting you.
And Love, life’s sweetest reward.
Let it flow, it floats back to you.

Jim

Purée de chez purée, pourquoi la chaîne n’a pas préféré une saison de 10 épisodes. On s’endort un peu quand même.

Un peu ? Tu es gentil. Je ronfle depuis le premier épisode.

[quote=« Hush »]
« The Strain », c’est le « Fringe » fantasy-horrific. Prenez-en.[/quote]

Je suis en train de regarder le premier, et je vais m’en faire quelques-uns. Mais pour l’heure, la grosse différence avec Fringe, c’est qu’il n’y a pour l’heure pas une once d’humour. Même noir.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]

Je suis en train de regarder le premier, et je vais m’en faire quelques-uns.

Jim[/quote]

Pour pouvoir ronfler ?

C’est vrai que c’est pas palpitant.
J’en suis au troisième, là, et c’est pas terriblement passionnant. Bon, j’ai lu les romans, et je me souviens encore un peu du premier d’entre eux, donc je vois venir des trucs, je reconnais les personnages, je vois ce qu’ils privilégient, ce qu’ils écartent, ce qu’ils modifient, donc d’une certaine manière, je me tourne un peu les pouces en attendant une surprise. Et, bon, y en a pas des masses, même dans la mise en scène, convenue, plate, annoncée par des plans insistants et des successions de scènes qui sont comme autant de coups de sirènes pour nous prévenir à l’avance.
Le suspense est mou, et la tension liée à l’idée de contagion est maintenue à grands renforts d’artifices, les scénaristes occupant les personnages à des choses somme toute subalternes afin de repousser une révélation (complètement attendue, qui plus est…) à la fin d’épisode. Balader les deux toubibs en voiture pendant une moitié d’épisode pour placer dans les dernières cinq minutes la découverte du labo du médecin-légiste ressort de procédés à la petite semaine et fabrique un suspense peu passionnant, rapidement évacué au début du suivant. Et le fil rouge sur la famille Goodweather est d’un chiant, mais d’un chiant ! En plus d’occuper une place affolante dans l’économie de chaque épisode.
Les deux premiers épisodes sont pas mal filmés, avec une atmosphère vaguement crépusculaire, de bons cadrages, une ambiance vaguement fringienne. Le troisième retombe sur un filmage mou, trop bien éclairé, avec des gros plans sur des acteurs la bouche ouverte et les yeux qui roulent, dont les personnages ne posent la bonne question qui pourtant leur brûle les lèvres, parce que la consigne veut qu’on close la scène pour faire avancer l’histoire ou glisser la pause pub. Et là, la série retombe dans les travers de Flash Forward, The Event et toutes ces séries pourries à pitch alléchant et à casting sans direction : caméra molle et pseudo-réaliste, cadrage en vacances, narration photocopiée. C’est certes un peu mieux photographié, mais à la vitesse où ça se délite, je ne suis pas tellement curieux de poursuivre.
Reste quelques acteurs sympas (tiens, Sean Astin : j’adore Sean Astin, il est toujours parfait…), de jolies nanas (Mia Maestro est ravissante…) et un travail assez formidable sur les accents et les dictions. La série n’hésite pas en proposer de vrais dialogues dans des langues étrangères (allemand, espagnol, russe, français… enfin, québécois…) et à recourir à des acteurs d’origine étrangère. Cela témoigne d’un certain soin de la part de la production. Mais c’est également une manière de développer la métaphore intéressante du melting-pot new-yorkais, l’endroit où le monde entier est représenté. Si bien que la métaphore de la menace mondiale prend ici un sens évident, et qu’il devient pour une fois logique que l’action se déroule dans la Grosse Pomme.
Et puisque l’on parle du melting-pot, il faut évoquer le personnage du dératiseur, qui est l’un des plus intéressants dans la version papier, et qui permet de matérialiser pour les spectateurs de la série l’autre métaphore, qui est celle de l’infection, de l’infestation, de la vermine. De l’histoire de la ville, bâtie sur la pourriture, d’une certaine manière. Cette fidélité thématique est tout à l’honneur de la production, qui me semble avoir saisi les points importants de la version roman, en tout cas les points qui m’ont le plus intéressé.
Bref, malgré ces dernières qualités, je pense que la suite se fera sans moi. Le ramassis de cliché et l’écriture sous calmants me font dire que j’attendrai une éventuelle diffusion française sur une quelconque chaîne de la TNT que je reçois. Ça ira très bien pour ce genre de série.

Jim

Le pire est à venir.
À partir de l’épisode 4 je crois - de la scène avec le pilote dans le sous-sol - ça devient du grand n’importe quoi. Les réactions des personnages, l’échelle à laquelle ils œuvrent pour enrayer l’épidémie (et la lenteur de son développement), l’absence de mobilisation des autorités, l’éclipse dont on se demande à quoi elle sert vraiment, la scène de sexe et sa conclusion d’une grande débilité, bof, bof, bof. Il n’y a personne en charge de la relecture des scénarii sur ce show ?
Construction bancale, récit mal rythmé (l’épisode de la station). J’avais bien accroché aux trois premiers épisodes. Là, je continue et je me demande pourquoi…

Je viens de voir le quatrième. Tout le monde marche tranquillement, se pose des questions morales sans fondement, s’engueulent sans raison, alors que les enjeux démontrent clairement que les choses ne sont pas « normales ».
Sans compter les trucs sortis d’un chapeau, les spatialisations discutables, les coups de théâtre qui n’en sont pas.
Bref, voilà, on m’avait passé les quatre premiers épisodes, je ne vais pas aller au-delà, ça fera le menu d’une soirée télé si jamais ça passe…

Jim

[quote=« sylvain cordurié »]Le pire est à venir.
À partir de l’épisode 4 je crois - de la scène avec le pilote dans le sous-sol - ça devient du grand n’importe quoi. Les réactions des personnages, l’échelle à laquelle ils œuvrent pour enrayer l’épidémie (et la lenteur de son développement), l’absence de mobilisation des autorités, l’éclipse dont on se demande à quoi elle sert vraiment, la scène de sexe et sa conclusion d’une grande débilité, bof, bof, bof. Il n’y a personne en charge de la relecture des scénarii sur ce show ?
Construction bancale, récit mal rythmé (l’épisode de la station). J’avais bien accroché aux trois premiers épisodes. [/quote]

Je te rejoins. ça s’embourbe tout seul et sans laisser entrevoir une belle sortie. J’avais beaucoup parié sur le « vieux juif » et ses origines. Même là, ça pêche.

J’espère que l’arrivée du Master et le complot autour va être développé de meilleure manière.

Tu es faible. Moi aussi. :wink:

Pareil. Le traitement du vieux juif me rappelle les origines de Ziegel dans Photonik. Et c’est de loin la partie la mieux traitée du show. Mais c’est un peu court…

[quote=« Hush »]

Tu es faible. Moi aussi. :wink:[/quote]

Avec Person of Interest, ça a payé, mais c’est rarement le cas. :slight_smile:

Moi aussi je suis déçu et c’est pas le dernier épisode avec un Maître bien loin de ce que peut faire Del Toro que je vais changer d’avis.

J’ai repris, par curiosité, peut-être aussi un peu par désœuvrement, parce que c’est assez mou en ce moment (ce dont je ne me plains pas, c’est presque des vacances).
C’est pas désagréable, comme série, y a des moments horrifiques un peu flippants (pas beaucoup), quelques échanges intéressants (la discussion en flash-back avec le nazi saoul, dans l’épisode 7, est plutôt audacieuse, ai-je trouvé), mais dans l’ensemble, c’est assez plan-plan. Pas super rythmé, avec des acteurs pas super impliqués.
Restent Eichorst, un super méchant très classe, le dératiseur, qui a une présence très chouette et qui me semble aussi intéressant que dans le roman, et ce vague thème d’un New York comme confluence des cultures et de l’Histoire (et la thématique de la contamination est assez bien rendue avec les scènes de métro…).
La production met des sous dans les éclairages, mais c’est pas non plus formidable visuellement et les quelques effets spéciaux sont soit bien éprouvés (les langues rétractiles) soit un peu cheap. Les images sont propres, mais le montage est parfois d’une grande mollesse, avec même quelques raccords pourris.
Bref, ça se regarde une fois, pas deux.

Jim

Le final est décevant et fait littéralement plouf.

Il y avait largement mieux à faire. 6 épisodes auraient permis de mieux exploiter les personnages qui s’endorment sur la saison…

Et dire que je vais quand même regarder la saison 2.

Ouais, le final est mou, et en plus assez laid. Plastiquement, les effets sont pourris.
Les personnages n’ont pas beaucoup de grands moments (bon, quand le père apprend à son fils à utiliser un sabre, c’est plutôt pas mal…).
Et surtout, on ne suit que le même groupe de personnages, grosso modo (à part le jeune voyou), et on casse avec la structure de destins croisés des débuts (on s’en aperçoit quand on revoit des infectés, à la fin).
Autre gros problème, à part quelques sirènes de police en fond sonore et des séquences « écran télé », on n’a pas réellement l’impression que c’est la panique partout en ville. La série ne véhicule aucun sentiment d’urgence.
Bref, prout prout.
Faudrait que je me replonge dans les romans, pour voir pourquoi ça m’avait quand même nettement plu davantage.

Jim

Le premier teaser de la saison 2 :

La bande-annonce de la saison 2 :