THE UNION #1-5 (Paul Grist / Andrea Di Vito)

Joli concours, messieurs. Le jury se retire pour délibérer sur le vainqueur.

Visiblement on apprend dans X-Men: Gold Annual #1 (un numéro commémorant les 30 ans d’Excalibur) qu’il est retourné vivre dans son phare avec Meggan et leur fille.

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Written by Paul Grist
Art by Andrea Di Vito
Inked by Le Beau Underwood
Colored by Nolan Woodard
Lettered by VC’s Travis Lanham

A FRACTURED UNION?!
• THE UNION must battle for their lives (and each other) as KNULL’s Invasion crescendos!
• Thrust unto the global stage, will they be able to prove themselves as a team or will they crumble as the world watches?
• Plus, a devastating blow to the fledgling team rocks them to their very core!

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Pas mal, pas mal.
Paul Grist utilise encore le contexte King in Black pour affiner son approche, en montrant d’abord la possession d’un membre de The Union par Knull puis sa libération et enfin l’implosion du groupe, dont les membres abandonnent Union Jack car ils ne croyaient qu’en Britannia, qui est morte. Union Jack doit donc gérer ça, nommé leader avec une annonce du Premier ministre qui attend une équipe dans un mois.
Paul Grist gère bien Union Jack et bâtit bien l’aura de Britannia, même si… même si ça semble quand même tomber de nulle part, tout ça. Au-delà du parallèle fort avec Captain Britain and the MI:13, qui commençait aussi comme tie-in d’une invasion extraterrestre avec la mort du leader et du symbole, je m’interroge sur cette Britannia portée aux nues mais jamais vue avant.
On verra peut-être un secret bientôt, mais en termes de narration et de gestion de l’histoire, c’est pas idéal vu ce flou. L’épisode est cependant fluide et lisible, avec un Andrea Di Vito dont j’aime beaucoup, beaucoup la simplicité, la clarté et la fluidité du trait.

Ca reste intéressant, mais ça tangue un peu.

Une union se fait rarement sans vague.

Pourtant, ça fait la force.

Ah ça. … C’est sacrée.

Jack confirme.

THE UNION #3

Written by: Paul Grist.

Art by: Andrea Di Vito.

Covers by: R.B. Silva, Dave Johnson.

Description: Kelpie goes rogue. In the wake of the disastrous Knull invasion, Kelpie takes drastic action…but when her choices land her in hot water, only Union Jack will be able to save her!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Feb. 24.

THE UNION #4

Written by: Paul Grist.

Art by: Andrea Di Vito.

Covers by: R.B. Silva, Ryan Brown.

Description: Caught in the cries of the Choir! With their sonic-powered teammate in trouble, Union Jack and the team must rescue the Choir before it’s too late! But what the Union finds out about the Choir may be too much even for them! Plus, meet the team’s newest recruit…Bulldog!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: March 31.

Quelle étrange mini-série. Paul Grist ne cesse de brouiller les pistes, de bousculer les lignes, en semblant changer d’orientation toutes les deux/trois pages. Le serpent de mer sur la super-héroïne « mythique et légendaire » Britannia revient toujours, alors qu’on ne sait rien d’elle en principe, et surtout qu’elle est morte dans le #1. Le super-vilain Doc Croc alterne entre le risible et l’impressionnant, alors que la fameuse Union fait au mieux, mais ne s’en sort guère.
Andrea Di Vito est très bon aux dessins, je continue d’aimer son style, simple et pur ; efficace.

Je suis curieux de la fin, car je ne sais vraiment pas comment ça peut finir.

THE UNION #5

Written by: Paul Grist.

Art by: Andrea Di Vito.

Covers by: R.B. Silva, Lee Garbett.

Description: The dramatic finale! Doc Croc has defeated Union Jack and the team! But can this truly be the end of the line for our new heroes? Or can they receive one last push to pull it together?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: May 5.

Et bé… tout ça pour ça.
Je me demande ce que donnera cette mini-série en lecture en bloc, car l’impression de suivi mensuel est étrange. Je n’ai jamais vraiment compris le principe de la mini-série, en fait, qui se concentre énormément sur le personnage nouveau de Britannia, sorte de fusion entre Wonder Woman et Captain America. Sa disparition rapide en fait un spectre, une inspiration qui gagne une force réelle dans ce #5son « esprit » vient aider, après s’être réfugié depuis le début dans le corps d’Union Jack.
L’idée n’est pas mauvaise, mais Paul Grist fait le choix de ne jamais définir Britannia, qu’on voit dans des explications et retcons qui interrogent plus qu’ils n’aident vraiment. Et, sans ça, j’ai l’impression que The Union n’a pas vraiment de sens, se perd souvent. C’est rigolo de voir ces super-vilains britanniques un peu funs, c’est aussi bien de voir les nouveaux super-héros, mais… bon, ce n’est quand même pas passionnant, hein.
Même l’idée de l’Empire Stone, la pierre qui permet aux Britanniques d’avoir toujours un empire, est cool mais ne donne rien de vraiment marquant. Un sentiment général de lecture « vaine », en tout cas amputée du coeur des informations, des éléments principaux, se détache de tout ça.
Andrea Di Vito illustre efficacement, j’aime la rondeur et l’efficacité de son trait, mais… je suis déçu. J’ai l’impression de n’avoir pas tout, et de passer complètement à côté.

Du gâchis, pour une fois qu’on s’occupe des super-héros britanniques.