La première saison avait plutôt bien commencé avant de s’essouffler dans sa deuxième moitié, notamment avec un final mou du genou. Le début de la saison 2 reprend les affaires courantes là où elles s’étaient arrêtées, chaque camp déplaçant ses pions en vue d’une inévitable bataille. Si Lauren Cohan et Jeffrey Dean Morgan maîtrisent toujours aussi bien leurs personnages et que les acteurs secondaires sont bons (normal avec ces sacrées trognes de Zjelko Ivanek et Kim Coates), le rythme reste pépère. J’ai comme l’impression qu’il va falloir poireauter un peu pour cette guerre annoncée…
Entrée en matière un peu longuette pour l’épisode 2 avant une deuxième moitié plus intense, un premier affrontement entre une organisation arrogante et une opposition plus froide et réfléchie. Ca bouge donc heureusement un peu plus et la décision de Negan, plus en retenue, partagé entre ce qu’il était et ce qu’il est devenu, donne lieu à un final glaçant…
Vu les épisodes 3 à 5…et plus ça avance, plus cette nouvelle saison résume les défauts et les qualités des séries Walking Dead. J’aime toujours suivre ces personnages et ces acteurs et il y a des développements intéressants, notamment concernant le fils de Maggie ainsi que Negan qui se bouge enfin un peu plus dans le cinquième pour manipuler ceux qui le manipulaient jusque là. Mais le rythme est toujours aussi inégal et certains rebondissements sont vraiment mal gérés par l’équipe de scénaristes. Bref, ça se laisse voir…mais c’est bordélique…
Ce que le sixième était long. Il ne s’est pas passé grand chose à part une péripétie délirante qui fait plus remplissage qu’autre chose. Il y a eu de bons moments depuis le début de la saison mais ça délaye quand même pas mal alors qu’il n’y a que huit épisodes…
Vu le septième épisode…et ça avance toujours aussi lentement qu’un rôdeur. Le conflit annoncé en début de saison est relégué au profit des états d’âme de Maggie, Neggan et du Croate et c’est souvent mou du genou. Il y a tout de même deux ou trois situations qui réveillent et apportent de l’intensité comme la montée de l’immeuble qui joue sur le vertige et l’état de fatigue de Maggie…mais c’est peu…