THE WILD STORM #1-24 (Warren Ellis / Jon Davis-Hunt)

Ou alors, il va écrire 6 épisodes en deux ans … ou peut être en trois !

Il a signé un contrat quand même…
J y vois pour ma part plus le fait que ca le motive vraiment… alors que le reste…
Il a déjà dit que son travail chez Marvel était alimentaire et qu il avait vu avec eux pour ne faire que des lancements de séries… 6 numeros.
Ce sont ds choses prévues.
Je me dis que là il est plus motivé… d ailleurs il ne va surement plus faire de truc chez marvel.

[quote=« Jack! »]
Probablement. Mais c’est parce que j’apprécie le travail de Ellis. Alors quand je vois ce qu’il ressert aujourd’hui, les mêmes intrigues, les mêmes déroulements, les mêmes archétypes (qui ne dépareilleraient pas avec un épisode de Les Experts dans le cas de Gun Machine), ça m’endort.[/quote]

T’y vas un peu fort, mais un peu trop, mais il est vrai que Gun machines ne fait pas partie du haut de la production de ce bon vieux Warren.

Pour ma part je trouve que le minimum syndicale qu’il offre est parfois bien meilleur que des hauteurs au top de leur game.

Ses Moon Knight sont pour ma part très bon, je trouve qu’il a réussi à faire quelque chose du personnage en seulement 6 numéros ce qui n’était pas le cas de bien d’autres scénaristes passé sur le même perso. Je repense encore à ses Secret Avengers ou il exploite à fond le concept d’équipe de black ops alternant plusieurs thèmes et idées. Injection et Karnak je les ai pas encore lu et Avengers endless wartimes est un bon titre pour newbie ce qui était précisement le but.

Oh que c’est bas Jack. Alors déjà il a signé pour 2 ans et à des idées pour une troisème année. Depuis son aventure avec le crash de son ordi les technologies ont évolué et il sauvegarde j’en suis sur sur DD externe ou cloud.
Dernier point je pense qu’Ellis est assez ambitieux et intelligent pour savoir qu’il sera attendu au tournant en revenant sur Wilstorm et qu’il devra être à la hauteur.

Ellis a de nouvelles idées, sa trilogie Black Summer, No Hero et Supergod est pour cela très forte à mon humble avis. Pour moi c’est la suite logique de son travail sur Wildstorm et je pense qu’il va faire du lourd.

C’est Warren Ellis merde.

[quote=« BenWawe »]Comment ? Ellis va écrire plus de six épisodes d’un truc ?
Il s’est rappelé qu’il pouvait produire même après le premier story-arc ? :smiley:[/quote]

J’ai toujours en tête le foirage du Worldstorm avec Morrison sur les deux séries.

Quand j’y pense, quel enfo$$$!!! :mrgreen:

A l’occasion de sa newsletter, le scénariste anglais Warren Ellis a dévoilé une nouvelle image promotionnelle de The Wild Storm illustrée par l’artiste Jon Davis-Hunt.

En aparté, une source anonyme a contacté le site bleedingcool, révélant que les scénaristes Jonathan Hickman (East of West, Frontier), Ales Kot (Wolf), Jody Houser (Faith), et Matthew Rosenberg (We Can Never Go Home, Kingpin) se sont rendus à Burbank pour prendre part au renouveau de Wildstorm sous la supervision d’Ellis.

Une autre source, au sein de DC Comics cette fois-ci, a confirmé que deux des auteurs cités ci-dessus ne seront pas de la partie.

Alors qui bravera cette nouvelle « tempête sauvage » ?

Purée… ca a l’air d’être une affaire bien montée…

Ca change du New 52 :wink:

Voici les premières pages de The Wild Storm, suivies des couvertures alternatives par Tula Lotay et Jim Lee :

Impatient.

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/previews3/TWS-Cv1-ds.jpg

[quote]The Wild Storm #1

STORY BY
Warren Ellis
ART BY
Jon Davis-Hunt
COLORS BY
Ivan Plascencia
LETTERS BY
Simon Bowland
COVER BY
Jim Lee, Jon Davis-Hunt, and Tula Lotay
PUBLISHER
DC Comics
3.99(USD)
2017-02-15

A troubled woman, barred by her employer from continuing her research, walks miserably through New York City. It takes her a moment to notice that everybody else is looking up. A man has been thrown from the upper floor of the Halo skyscraper.

And that woman—Angela Spica, sick from the transhuman implants she’s buried in her own body—is the only person who can save him.

What she doesn’t know is that the act of saving that one man will tip over a vast and secret house of cards that encloses the entire world, if not the inner solar system. This is how the Wild Storm begins, and it may destroy covert power structures, secret space programs and even all of human history.

New York Times best-selling writer Warren Ellis (TRANSMETROPOLITAN, RED, THE AUTHORITY) returns to DC to curate Jim Lee’s WildStorm world, with this debut issue resetting the WildStorm universe with new iterations of Grifter, Voodoo, the Engineer, Jenny Sparks and others.

“I couldn’t be more excited to see these characters that are so near and dear to me reintroduced under the guiding hand of Warren Ellis. WildStorm represents an incredibly fun and exciting period in my career, and I can’t wait to see what Warren and Jon have in store for fans in February.”—Jim Lee, DC Comics Co-Publisher[/quote]

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/previews3/TWS-1-pg1.jpg

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/previews3/TWS-1-pg2.jpg

Source : cbr.com

On retrouve ce goût pour l’expérimentation formelle du scénariste sur les huit premières pages avec ces variations sur le gaufrier, passant de neuf à six cases au gré des situations et des besoins avec ces cadrages très serrés pour focaliser l’attention du lecteur sur un détail ou une vue d’ensemble plus reculée pour une discussion, ainsi que sur les cases panoramiques qui s’articulent autour de bousculements de perspectives, oscillant entre travelling arrière pour déplacer le focus sur un autre point de vue et changement d’échelle quand le dessin capte l’immensité de l’urbanisme qui étreint les personnages. Le choix d’une écriture polyphonique avec ce glissement de point de vue d’une case à l’autre que ce soit par le biais d’un dialogue, du dessin qui ajuste le cadrage en conséquence, voire les deux à la fois donne une belle fluidité à cette technique.

Je vais guetter patiemment le premier recueil, bien intrigué par cette amorce.

Je serais très curieux de lire ses récents scénarios pour le coup, ceux justement où apparaît un travail de mise en récit séquentiel très travaillé.

Je suis tombé par exemple il y a peu sur le recueil de la (très) mini-série Two-Step (avec Amanda Conner) 2010 ou 2011, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est très très succinct en termes de storytelling.

Je me demande donc la part des uns et des autres dans l’expérimentation.

Bonne question. Ellis a en quelques occasions tourné autour de formes narratives comme le gaufrier (Planetary, Fell) donc au vu de l’usage spécifique qui en est fait dans ces pages de The wild storm, j’aurais tendance à penser que ce séquençage vient au moins en bonne partie de son script. Le découpage en six/neuf cases est d’ailleurs quelque chose dont il a conversé avec Alan Moore par le passé, Moore statuant que le neuf cases lui permettait d’impulser un effet cinématique de la narration (voir les gaufriers dans Watchmen, From Hell) quand Ellis lui répondait qu’il trouvait le découpage en six cases dont il usait sur Planetary plus télévisuel et que cette distinction lui procurait matière à réflexion. Ce serait intéressant de connaître l’apport du travail de Jon Davis-Hunt à cette étape, parce que s’il ne semble pas forcément user de gaufriers aussi stricts, il tourne cependant autour de cette forme en quelques endroits du peu qu’on peut voir dans Clean room.

Quelques exemples de comparaison script/planche avec les premières pages du premier épisode de Trees, et la première page du script du premier épisode de Fell où Ellis mentionne le gaufrier de neuf cases qui sera la base de la composition de toutes les pages, et ce qu’il définit comme le photo establish, c’est à dire le procédé juxtaposant un dessin représentant une photo du point de vue de Richard Fell avec une description style post-it qui servira de base à la composition de la première case pour l’ouverture de chaque épisode:

[quote=« Warren Ellis »]PAGE ONE

Pic 1

All the pages are built on a nine-panel grid. Because they scare me. And one of the kinds of establishing shot we’re going to do, I’m going to call the PHOTO ESTABLISH.

Take one whole tier of the nine-pic-grid. On the left hand side of the grid, you have the image itself, in a frame, the size of two pics in the tier. So that’s two thirds of the tier. In the dead space that’s left, we put a yellow post-it note, with something scribbled on it, and that scribbled note is the caption. Imagine the photo’s stuck on a wall, and the post-it note is stuck next to the photo to remind the owner of what it is. Yeah? Okay, me too, but I thought we’d try it. We’ll try other things too.

And this, then, is the first PHOTO ESTABLISH: the most sinister, grey, awful five-floor tenement building you ever saw, under dull daylight.[/quote]

Et la page dessinée correspondante en comparaison.

Bien vu, merci.

Sur Planetary, le gaufrier n’était pas la forme usée. C’était plus les quatre cases horizontales cinemascope pour sied à Cassaday.

procédé utilisé aussi dans Authority si ma mémoire est bonne (ça fait un moment que je l’ai pas relu).

En l’occurrence, même si Ellis fournit un découpage case par case d’une planche dans ses scripts de ce qu’on peut en juger, je reste curieux de voir le script intégral de ce premier épisode de The wild Storm; il contient deux-trois pages avec une bonne vingtaine de cases dont j’aimerais bien savoir si le découpage aussi éclaté provient du script du scénariste ou si celui-ci a laissé la latitude au dessinateur de faire comme bon lui semble avec quelques indications générales.

En certaines occasions, si, c’était un découpage présent, comme ici ou , le découpage en neuf cases a été utilisé dans un épisode, en ouverture de celui où Snow rend visite à une voyante.

Les couvertures variantes du #2 par Jim Lee et Afua Richardson :

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/comics_8/comics_8.1/5704161-thewildstorm02_cvr_jlee.jpg

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/comics_8/comics_8.1/5704165-wildstorm02afu.jpg

quote Warren Ellis (A) Jon Davis-Hunt (CA) Jim Lee, Scott Williams

All Angela Spica did was save someone’s life. And now hers is over. The rogue engineer lies bleeding in a place she hopes nobody will find - but she’s wrong. The people embedded in the secret power structures of the world are tracking her. Skywatch. Halo. International Operations. A covert operative called Grifter. If only she hadn’t unknowingly foiled an assassination planned by her boss. If only her boss wasn’t the one person more interested in the Engineer’s transhuman implants than in her life. It’s all going very wrong, very quickly. There’s going to be more blood.
JAN170322 In Shops: Mar 15, 2017 SRP: $3.99[/quote]

Source : comicvine.gamespot.com

Très sérieux. Aucun doute possible sur ce reboot de l’univers conspirationniste Wild Stom, c’est béton.

Béton, car savamment présenté par Jim Lee lui-même. Il faut reconnaître que son cahier des charges est net. « Cher Warren, Revampe-moi ça fissa avec TES idées. Mais reste hors du DCU, ça serait classe. » En d’autres termes, « fous le bordel ailleurs ».

Donc, est-ce que cette série se passe sur une Terre parallèle? c’est bien possible. Saurons-nous de quelle Terre il s’agit? Jamais.

L’histoire de cet épisode 1 peut décontenancer à un niveau. La volonté d’Ellis d’écrire, pas de scénariser, mais de rédiger des scripts denses, avec beaucoup de cases en général et surtout beaucoup de dialogues. Bref, nous sommes loin d’une décompression. Et ça, ça fait du bien de le constater. Ellis a surement une idées claire de ce qu’il annonce (outre un contenu éditorial qui gonflera et ses 24 épisodes contractualisés) et il le dit.

Nous rencontrons assez rapidement une tripotée de personnages dont les noms sont connus. Marlowe, l’Ingénieure, Zealot, Gifter est annoncé, etc… Là aussi, Ellis a un sacré challenge que de redéfinir tout cet univers malmené ces dernières années. Si je mets volontairement de côté l’arc de Paul Cornell (que j’ai beaucoup aimé) et le run hypernerveux de Steve Orlando sur Midnighter, il faut reconnaître que l’encéphalogramme est resté plat.

Hyper sérieux aussi, c’est la partie artistique et le nouveaux designs urbains des personnages. Là aussi, on sent qu’Ellis veut centrer son histoire et ses intrigues sur l’espionnage moderne. Pas de cape, ici, c’est le retour des Barbouzes. Là aussi, le travail de Davis-Hunt est véritablement saisissant. Le style se veut très épuré, très direct avec une colorisation minimaliste. Il faut rester concentré sur l’intrigue, on l’a bien compris. Il n’empêche que le duo fonctionne au top.

Le seul reproche serait l’absence de cliffhanger choc mais là aussi, restons concentrés sur l’intrigue de ce nouvel univers, prenons le temps d’en comprendre les agences, les tenants et aboutissants de ce nouveau monde. Il n’en sera que meilleur…

Allez-y, c’est trop bon.

Je confirme, très bon premier numéro, et très belle relance, qui conserve les fondamentaux mais resecoue tout avec intelligence. Très curieux de la suite.