These Savage Shores
Sur les rives de l’Indus, les jours sont rudes, et les nuits, déchirantes.
- Deux siècles après l’arrivée du premier navire européen sur les côtes de Malabar et l’implantation des colons à Calicut, la Compagnie des Indes cherche à protéger ses intérêts économiques sur la Route de la Soie.
Une ancienne créature diabolique embarque sur un bateau de la Compagnie, dans l’espoir de redémarrer de zéro sur ces nouvelles terres prometteuses. Mais il comprendra vite que les rives de l’Indus abritent des démons et créatures légendaires bien plus anciennes que lui.
Une extraordinaire dénonciation du colonialisme et de ses ravages. These Savage Shores donne une voix à ceux qui ont lutté pour le droit à l’autodétermination, servi par un dessin d’excellence.
« These Savage Shores réunit un scénario, un dessin et des couleurs de très haut niveau, autour d’une histoire profonde et bien structurée, pleine de suspense. Du grand art. 10/10. » Comicsbookcase
« Un fantastique mélange de drame historique et de thriller fantastique, par la meilleure équipe artistique de l’industrie du comics. » Big Comic Page
« These Savage Shores déploie toutes les visages de l’horreur et de la trahison, celle des individus, des armées ou des royaumes. » Major Spoilers
« Un travail phénoménal. […] Une histoire aussi belle que déchirante. » Comicsverse
« These Savage Shores porte la voix de ceux à qui l’on donne peu la parole. […] Un comics à lire absolument. » AiPT!
- Broché : 176 pages
- Editeur : HiComics (20 mai 2020)
Oh, chouette que ça arrive en VF, ça. Je recommande très, très, très fortement. Il me semble que je l’avais évoqué brièvement quelque part — sans doute le sujet Justice League Dark au moment de l’arrivée de Ram V sur le titre. Sur le podium des meilleurs comics de 2019, passé largement sous le radar du fait de sa publication en V.O. chez un petit éditeur (Vault).
Oui, c’est très bon, je confirme.
Le cadre est très original, l’histoire est prenante et les dessins de Sumit Kumar sont magnifiques… si j’osais, je les comparerais à du John Buscema. Presque.
Ah tiens.
En cherchant un peu sur le net, j’y vois personnellement du Norm Breyfogle, peut-être du Marc Silvestri (à l’ancienne). Et les compositions, les ombres, les personnages bien droits, les compositions soignées, l’encrage fin, tout cela est très contemporain, dans la mouvance d’une Bilquis Evely.
C’est très joli. Du Buscema, je crois pas, mais c’est très joli.
Jim
La nouvelle date de sortie a été fixée au 19 août.
La couverture :
Notre coup coeur de la semaine
C’est excellent et c’est très beau
Tu détailles un peu ? Je suis entrain de le lire et hormis le côté beau je m’ennuie profondément à la lecture du bouquin j’en suis à 4 fois pour le finir.
Je détaille dans ma newsletter 
Vu ton post je ne te convaincrais pas…
Effectivement j’ai énormément aimé aussi…
Autre performance du livre du coup il me fait lire un article sur le Figaro 
Road to Halloween … j’aurais tenu le rythme, finalement.
Bon, alors déjà, j’aurais préféré que le titre soit traduit. Je ne vois pas en quoi la maquette était bloquante à ce niveau-là. ça m’aurait bien plus parlé que ce « shores » …
Ensuite, est-ce que tous ces avis si dithyrambiques n’ont pas joué sur mes attentes ? En même temps, je ne savais pas à quoi m’attendre. En tout cas, j’ai trouvé la construction du récit assez maline, en fait. Parce que Ram V (c’est un nom de pharaon, ça) fait en sorte que les informations soient distillées, sans perdre pour autant le lecteur, un tout petit peu patient et qui aime être un peu surpris (surtout avec la 4ème de couverture, là aussi, c’est malin). Et en fait, les chapitres sont un peu construits de la même manière (les deux ou trois, en tout cas), je trouve ça intéressant. Il fait monter les enjeux et la tension, et la fin d’épisode trouve à chaque fois une accélération.
Et puis j’aime bien que ça se passe dans une région assez peu utilisée dans la BD américaine (voire même dans la BD tout court), ça rajoute un petit cachet historique supplémentaire à l’histoire (je suppose qu’il y a une part de véridique, tout de même, là-dedans).
C’est vrai que le dessin est plutôt joli. Jim cite le Silvestri des débuts, et je suis assez d’accord avec lui. C’est assez fin et détaillé, et Kumar est capable de gérer les moments calmes, tout comme ceux qui demandent de mettre en avant de la vitesse et de l’énergie.
Donc, en fait, je suis pas déçu. Je pensais que ce serait l’histoire qui méritait les louanges, mais je me demande si ce n’est pas la construction de celle-ci, plutôt. En tout cas, à mes yeux.