THOR #1-16 (Jason Aaron / Mike Del Mundo, Christian Ward)

Au moins des commissions (quid des planches intérieures ?).

Dernièrement, il a signé ce titre pour un éditeur indé (avec Sal Buscema à l’encrage) :

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Toujours pour le même éditeur, Ron Frenz dessine The Heroes Union avec Roger Stern au scénar’ (illustration ci-dessous par Sal Buscema) :

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Et en août, Frenz retrouve son vieux complice Tom de Falco pour une back-up dans un one-shot Spider-Man.

merci pour l’info.
pour ma part pas lu de Frenz depuis…heu spider island. (qui était très sympa).
je possède toujours son sublime Amazing Spider-Man #252
Quant au Grand Sal, j’ignorais aussi qu’il était revenu à sa table à dessin. ( rien lu de lui de récent depuis pff 15 ans à 20 ans)
vraiment cool de les revoir.

Houla des trésors pour Jim :wink:

Mouais.

Et chez Sitcomics, il y a aussi une parodie des EC Comics dessinée par Al Milgrom. Bref, pas un éditeur pour notre moustachu préféré…^^

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Effectivement

Tu vas ricaner (oui oui, moi aussi, je te connais bien, non mais), mais un pote qui vit au States m’a envoyé la semaine dernière un paquet de trucs avec, justement, une petite production méconnue contenant de vrais morceaux de Ron Frenz. Bon, le lendemain, je suis parti, mais je reviens demain, donc je vais regarder en détail ce que c’est. Et je tâcherai de mettre des images, na !
:wink:

Jim

Voilà, reviendu !!!
Donc, il s’agit d’un petit bouquin publié dans la collection « Graphic Library » de Capstone Press : The Donner Party, l’histoire tragique de l’expédition Donner qui, en route pour la Californie en 1846 et coincée dans une tempête de neige, a été décimée, les survivants devant recourir au cannibalisme. Un épisode bien connu de la conquête de l’ouest, qui a inspiré le film Vorace, le diptyque franco-belge Death Moutain de Christophe Bec, et qui a même été évoqué dans le Shining de Kubrick.

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Le petit bouquin illustré par Frenz fait 32 pages, et date de 2006. L’ensemble est entouré de notes didactiques (c’est visiblement destiné à un jeune public, ce qui explique que le récit soit édulcoré de ses éléments les plus saignants), et Frenz livre un travail qu’on qualifiera pudiquement de bâclé : on sent bien que son trait est toujours vif, mais il a dû dessiner sur un format encore plus petit, sans doute directement à l’encre, tant l’ensemble ne fait pas soigné. Le tout est lettré de manière maladroite, comme si l’éditeur ne voulait pas que ça fasse « trop BD ». C’est donc très anecdotique, même pour un amateur de Frenz comme ma pomme.

Je crois que je vais mettre mon pote sur la piste de ces petites merveilles.
:wink:

Jim

THOR #14

Written by: Jason Aaron.

Art by: Scott Hepburn.

Covers by: Michael Del Mundo, Yasmin Putri.

Description: War of the Realms tie-in. As a young god, the valiant but unworthy Thor pined for a hammer beyond legend. Now his destiny arrives at last. For the War of the Realms will reach even here, hundreds of years in the past.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: June 26.

Source : www.comicscontinuum.com

Thor #15

(W) Jason Aaron (A/CA) Michael Del Mundo
WAR OF THE REALMS EPILOGUE! NEW STATUS QUO FOR THE GOD OF THUNDER! To end the War of the Realms, Thor made a sacrifice that will leave him forever changed. Now he must face the choices he’s made. What lies ahead for the God of Thunder? Jason Aaron’s legendary run draws to a close - don’t miss the start of his final arc!
Rated T+
In Shops: Jul 10, 2019
SRP: $3.99

Source : www.marvel.com

DERNIER NUMERO !

THOR #16

  • JASON AARON (W) • MIKE DEL MUNDO (A) • Wraparound Cover by MIKE DEL MUNDO
  • Bring on the Bad Guys Variant Cover by TBA
  • ALL-NEW WORLD FOR THE GOD OF THUNDER!
  • Thor has disappeared! That’s all we can say without spoiling the epic, Midgard-shattering conclusion of WAR OF THE REALMS – but trust us, you won’t want to miss this issue, which is the kickoff of Jason Aaron’s final Thor story!
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

Source : https://www.cbr.com

Ouais, j’avais mal compris plus haut. Thor #16 est bien le dernier numéro de la série et la dernière histoire d’Aaron sur le personnage est la mini-série King Thor.

Un numéro festif, ça rappelle un peu sa fin de run sur Wolverine.

Me souviens plus comment cela se finit. Tu peux résumer vite fait ?

Depuis l’épisode marquant de Claremont/Buscema/Sienkiewicz, il est établi que Creed rend visite à Logan à chaque anniversaire. Dans le #304, pour inverser la vapeur et s’offrir un exutoire bien nécessaire après les évènements éprouvants des précédents mois (sa responsabilité dans la mort de ses enfants chez Aaron ou Remender, le schisme avec Cyclope, etc…), Wolverine débarque à la fête d’anniversaire de Sabretooth et fout une raclée à tous les super-vilains qui s’y trouvent (le scénariste en profite pour faire le tour du propriétaire des apports de son run). La dernière scène montre un griffu relativement apaisé dans une séquence du quotidien (à l’instar des derniers moments de W&TXM, où il remarque qu’il n’a pas sorti ses griffes pendant toute une journée).

Ah oui, merci.

Je continue ma relecture / lecture du run d’Aaron sur le personnage du dieu au marteau, j’arrive à la dernière mouture de la série, qui s’intitule tout simplement Thor, compilée en trois TPB.

J’avoue que j’ai abordé cette série un peu à reculons, sachant que j’allais retrouver le travail de Mike Del Mundo et de Christian Ward, deux illustrateurs que je n’apprécie guère d’ordinaire. Le premier m’avait gâché les Avengers de Waid (ouais, je sais, c’était pas génial, mais bon, ses effets de flous pour simuler les profondeurs me rendaient l’intrigue encore plus soporifique. Le second m’avait quant à lui bien saboté certains numéros des Ultimates d’Ewing.

Je suis le premier étonné de constater que la lecture du premier TPB a été très agréable.

Aaron lance son intrigue sur un mode comparable au début de la précédente mouture. Il oppose un vilain classique, en l’occurrence le Juggernaut, ce qui permet de faire le point sur la situation (la guerre, les artefacts magiques, les forges des nains d’où sortent plein de marteaux…). Ce dernier point permet de s’amuser avec le scénariste autour de certains signes distinctifs de la série. Et le marteau n’est que le premier.
Ce premier numéro est aussi l’occasion de voir ce que devient la version futuriste de Thor, et de donner une suite à certains concepts lancés (assez discrètement, mais régulièrement) dans la série. Ça donne du corps à cette idée que pour ma part j’avais trouvée peu convaincante, à savoir de présenter trois âges de Thor.

L’humour continue tout au long de la saga en cours, qui nous fait faire un détour par les enfers nordiques. Là encore, on notera que l’intrigue se construit autour des bouleversements géopolitiques locaux, des jeux de pouvoirs, des alliances et des trahisons. C’est plutôt bien joué. Là encore, Aaron s’amuse avec les marteaux, et avec la réunion improvisée des différents Odinson de la série. C’est marrant, assez musclé, avec quelques surprises.

Le TPB se conclut sur les deux épisodes illustrés par Ward dans lesquels le King Thor affronte une nouvelle version du Phoenix et un super-vilain bien connu des lecteurs de Marvel. C’est pas mal du tout, d’autant que Ward développe un système de couleurs qui rappelle parfois certaines expérimentations de Sienkiewicz. Tout n’est pas super adroit, mais on suit aisément l’action. Le King Thor prend de plus en plus de place dans l’économie de la série.

Plus que deux TPB, et je « conclus » (il restera le gros cross-over et la mini finale, mais ça sera pour après le déconfinement… Largement après).

Jim

Renvoyant à la version d’Astonishing Spider-Man & Wolverine (le Logan « phénixé »).

Résumé

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Concernant War’s End (3ème et dernier tpb), les premiers numéros du volume se déroulent en parallèle de l’event, tandis que les deux derniers se déroulent juste après (le #15 reprend là où War of the Realms s’est arrêté).

Del Mundo, je trouve que ça s’y prête à un univers comme celui de Thor.
Pas mon préféré, j’ai trouvé ça mieux que sur Avengers.