THOR #3
DONNY CATES (W) • NIC KLEIN (A)
Cover by OLIVIER COIPEL
Variant cover by RYAN BROWN
GWEN STACY VARIANT COVER BY DALE KEOWN
THE BATTLE OF TWO STORMS!
It’s Mjolnir versus Stormbreaker as Thor’s old ally Beta Ray Bill makes a thunderous entrance! But what has put the two
friends at odds — and can the King of Asgard convince the Korbinite to let him continue his bloody mission to save all that is?
32 PGS./Rated T+ …$3.99
Bouuuum.
Donny Cates fait plaisir à Nic Klein et au lecteur, dans un numéro vite lu mais intense. Ca se tape, en fait ; ça se tape dur.
Beta-Ray Bill a rejoint Thor et les deux « frères » s’affrontent violemment, car le premier n’accepte pas et ne pardonne pas que le second soit le héraut de Galactus, qui a anéanti le peuple de Bill. Les mots et les coups s’accumulent, et ça tape dur, oui.
Bon, ça se lit rapidement, en effet, et c’est donc assez décompressé ; mais ça se lit bien. Les positions sont claires, bonnes, et l’intervention de Galactus rapidement « renvoyé » par Thor, c’est rigolo. Le cliffhanger a été déjà annoncé par une preview, mais ça a aussi du sens.
Et c’est joli. Nic Klein livre des planches puissantes, pleines de fureur et de force. C’est beau et intense. Le run continue doucement, un peu décompressé mais puissant. J’aime bien.
C’est pas mal, mais ça se lit trop vite à mon goût, et la succession de confrontations (la fin du troisième numéro en promet encore une autre) apparaît comme une manœuvre dilatoire destinée à repousser à plus loin ce fameux hiver cosmique qu’on nous promet depuis le premier épisode. De plus, le second volet avait au moins le mérite de poser quelques éléments en guise de subplots (la feuille qui fane et se détache, par exemple, ou encore une mention au marteau), mais ce troisième est grosso modo consacré aux bastons, et si c’est assez agréable à regarder, c’est un peu pauvre.
Alors oui, c’est bien écrit, la voix off propose une tonalité épique et légendaire qui colle bien au récit, mais tout de même, jusque-là, c’est un peu léger.
Je suis un peu épidermique face aux bastons de héros. Et là, on est sur une relance de série. Déjà que je trouve que l’intrigue aurait mieux fonctionné si le statu quo avait été un peu exploré avant (genre, en guise de deuxième ou troisième saga), alors les fâcheries entre Thor et ses copains, même si elles sont plutôt bien caractérisées (enfin, pas trop mal), je trouve ça un peu décevant.
Je me dit que le nouveau Remender de Marvel a quand même bien assimilé les « tics » de son prédécesseur. Espérons que la confrontation annoncée avec Sif soit un peu plus « intelligente » que l’épisode de Dragon Ball Z qui vient de passer.
Vite expédié. Le genre de lecture qu’on sent déjà plus intéressante à suivre sous forme de recueil.
THOR #4
(W) Donny Cates (A) Nic Klein (CA) Olivier Coipel
THOR’S GREATEST ENEMY - AND THE UNIVERSE’S ONLY SAVIOR - REVEALED!
The Black Winter is coming - the end of the entire vast universe - and only one entity can stop it. The only one who has survived it before, Galactus the World-Eater, has come to Midgard…in search of a herald for the end of everything.
Rated T+
Allo ? Allo, oui. Bonjour. Je voudrais quatre épisode hyper-décompressés. Oui. Thor ? C’est vrai que c’est joli mais ça ronfle ? Oui ? D’accords, merci.
Oui, c’est clair qu’il ne se passe pas grand-chose.
Bon, c’est joli. Et ça balance des phrases et punchlines badass, ça montre les muscles, ça donne des gifles, pour montrer que, haha, quand tout ça sera fini, ça va chier, hein.
Mais bon, ça n’avance pas.
Je reste gêné par la « super-guérison » initiale de Thor, que je trouve facile et à laquelle je ne voulais pas croire. Je reste gêné par cette décompression. Je reste gêné par la facilité qu’a Thor à accepter, à avaler ces couleuvres face à Galactus, alors que le fameux Black Winter est bien peu compréhensible, là.
Bon, Donny Cates sait balancer des belles phrases épiques en voix-off, et Nic Klein livre souvent des planches superbes. Mais c’est lent, oui, et pire encore, ça commence à se regarder raconter une histoire, en se disant que c’est super épique et légendaire. Alors que clairement pas, là.