THOR : VIKINGS (Garth Ennis / Glenn Fabry)

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[quote]MARVEL DARK : THOR - VIKINGS

Auteurs : Garth Ennis, Glenn Fabry

128 pages, 14,00 EUR, en librairie seulement

Quand des vikings morts-vivants débarquent à New York, c’est le début de la fin pour Thor. Il est confronté à des créatures réputées invincibles et bien décidées à exterminer tous les habitants de la ville. Un récit complet spectaculaire !

(Contient les épisodes US Thor: Vikings 1-5)

SORTIE LE 30 OCTOBRE ![/quote]

C’est bien ce truc ? Sur le papier ça me tente bien, mais je n’ai glané aucun avis dessus…

c’est une vieillerie et c’est assez couillon, mais rigolo. dans le genre Ennis trashouille, quoi.

Hmmmm…vais peut-être me laisser tenter alors (je l’ai repéré soldé), même si ce n’est pas la veine d’Ennis que je préfère. Je sais que ce n’est pas bien de l’admettre (surtout à toi…!), mais je n’aime pas « The Boys », par exemple.

Merci du tuyau, en tout cas.

Voici un point de vue :
france-comics.com/article.ph … ticle=1851

Ah oui, pas vraiment engageant quand même, comme avis. Ceci étant dit, rien de nouveau sous le soleil : la détestation d’Ennis pour le genre super-héros est bien établie désormais.
Bon, je verrai bien ce que les planches de Fabry m’inspirent, et me positionnerai en fonction…

[quote=« Photonik »]Ah oui, pas vraiment engageant quand même, comme avis. Ceci étant dit, rien de nouveau sous le soleil : la détestation d’Ennis pour le genre super-héros est bien établie désormais.
[/quote]

Oui, c’est ce qui est dit d’ailleurs ! Et la suite rejoint l’avis de Niko, mais pas avec les mêmes mots ! :wink:

Pour moi clairement oubliable.

[quote=« Photonik »] Je sais que ce n’est pas bien de l’admettre (surtout à toi…!), mais je n’aime pas « The Boys », par exemple.
[/quote]

Anathème !

crache des malédictions et des blasphèmes dans 18 langues, y compris celle, maudite trois fois, de l’ancien continent de Mû

Je conçois tout à fait qu’on puisse ne pas aimer The Boys, hein. Y a pas de souci.

Mais je pense que Photonik devrait t’éviter pendant un petit moment (sinon tu vas le planter non?)

Pas la peine : il a un gros chien !

Oui, voilà, pas désagréable du tout.

[quote=« Photonik »]… ] ce n’est pas la veine d’Ennis que je préfère…]je n’aime pas « The Boys », par exemple.

…][/quote]

Ça tombe bien moi non plus.
L’avantage de cette mini-série c’est que justement c’est une mini, contrairement à The Boy.
En tout cas, j’avais trouvé ce recueil plutôt sympa au moment où je l’ai lu.

Ah je ne suis donc pas le seul sur Terre à ne pas aimer « The Boys » ? :wink:

Pour être tout à fait complet, j’ai lu sans déplaisir les quatre premiers recueils, mais je n’ai pas insisté au-delà.
Le côté provo à tout crin m’a lassé assez vite et m’a semblé moins pertinent que dans le contexte d’autres travaux du même auteur, comme « Preacher » exemplairement (peut-être que je considère qu’il y a bien plus à faire dans une mise en boîte de la religion que dans celle du genre super-héros ; mais peut-être aussi que je compare des pommes et des carottes, hein).

Je pense que je vais bien me laisser tenter par ce « Vikings », au final. Sait-on jamais, j’ai quand même globalement un avis largement positif sur l’ensemble de son travail (a-do-ré ses récents « Fury : Max », et je crois bien que c’était aussi toi à la trad’, Alex, pour un excellent rendu).

Perso, j’ai arrêté après les 3 premiers tomes… :wink:

Ah, tiens, j’ai pas essayé ses Fury Max (hormis celui qu’il a fait avec Robertson, que Panini a publié il y a plus de dix ans déjà … vache, plus de dix ans !).

Tu me donnes envie là, j’avais pas osé tenter l’expérience !

Je parle de celui avec Goran Parlov, hein, pour être sûr d’éviter toute confusion (j’ai pas lu celui avec Robertson). Oui, c’est vraiment une surtuerie totale, Ennis assurant en plus le fan-service en mettant en scène le Frank Castle période Viet-Nam.
Faut pas être allergique aux longues dissertations sur la géopolitique période Guerre Froide, mais là aussi Ennis déchire et c’est en fait passionnant. Pour le reste, le récit regorge de scènes assez hallucinantes (avec la dureté de ton dont Ennis sait faire preuve), et je suis encore surpris de la virulence du discours sur certains points (Marvel lâche vraiment la bride sur ce label Max, c’est plutôt étonnant et positif ; malheureusement sur la longueur, ce label a finalement produit peu de titres aussi mémorables).
Assez sous-évalué, à mon avis.

Bon, bah tu m’as convaincu !

c’est d’autant plus amusant qu’un arc de Nick Fury du début des années 90 avait été totalement censuré, alors qu’il fonctionnait sur les mêmes ressorts (critique de la stratégie et des méthodes américaines pendant la guerre froide).

ça s’appelait Cold War of Nick Fury, et pendant deux épisodes, on avait de la magouille en Corée, des opérations sales, un Nick Fury désabusé qui raconte des années après… Et puis les deux épisodes suivants, changement de scénariste genre à l’arrache, et ces confessions de Fury sont une fausse piste pour embrouiller des méchants méchants qui l’ont capturé. Pendant deux épisodes, c’est génial, et pendant deux autres, horrible. Marvel avait sévi assez lourdement.

En ce qui concerne Ennis, il a fait quatre Fury.
Celui sorti il y a dix ans, avec Robertson, qui se passe au début des années 2000, avec un SHIELD aux mains de bureaucrates, et un Fury en mode « il me faudrait une bonne guerre ». c’est du proto The boys d’un bout à l’autre.

Un deuxième avec Robertson, sorti il y a quelques années, « Peacemaker ». Ça se passe pendant la deuxième guerre mondiale, et c’est clairement conçu comme un « spécial origines ». beaucoup moins trash que le précédent, c’est un pur récit de guerre.

et les deux avec Parlov, qui se font toute la Guerre Froide, commençant en Indochine française et se terminant au Nicaragua, avec des guests rigolos comme le jeune Castle ou Barracuda. et là c’est hyper critique envers les rapports entre armée et politique, mais très bien vu, avec une analyse sans concession et très fine de la mentalité barbouzarde. Ça se conçoit comme une suite à Peacemaker, mais ça peut se lire indépendamment de lui. (par contre, les deux Parlov forment un tout, même si ce sont plusieurs récits distincts) (le tout premier avec le SHIELD pourrait éventuellement se lire comme une conclusion à l’ensemble, mais je ne suis pas totalement certain que tous les wagons se raccrochent, dans ce cas)