ça m’a fait tiquer aussi.
Mais personnellement,j’aime bien.
Je me demande où ça va nous mener…
ça m’a fait tiquer aussi.
Mais personnellement,j’aime bien.
Je me demande où ça va nous mener…
Moi j’ai lâché le premier volume … et non je ne me taperais pas la suite pour tous les comics du monde entier ! J’ai déjà donné sa chance sur les deux récits précédents de GJ et c’est une chance de ne pas avoir vomi tout du long …
Je ne partage pas cet avis.
Même s’il reste un épisode, le travail de la team est désastreux pour deux raisons. L’une, c’est que cette histoire n’a ni queue ni tête. La seule bonne chose reste que cette histoire raconte une histoire « solide » autour du Red Hood. A la lecture, ça devait être une histoire entre le(s) Joker(s) et Jason. Là où je rejoins Ben, c’est que l’on a désormais (de chez désormais car on le savait tous déjà) que Geoff Johns et Batman, ça fait douze.
La seconde raison, c’est la tristesse de lire Fabok « bloqué » par le nini-panels imposé par Johns. Je le trouvais royal et costaud sur Darkseid War autant là, il doit sacrément se faire chier. J’imagine sa réaction à la lecture du script… Je peux comprendre qu’il mette trois ans à écrire cela.
Un « sans-faute » inversé. C’est très bizarre.
Je voulais dire que je ne relevais pas d’erreur manifeste d’écriture ou de dessin.
C’est fait par des professionnels. Ils ne font pas bien, mais ils ne font pas des erreurs dans la narration ou la gestion de leurs taches.
Il est vrai que la narration globale est mécanique pour ne pas dire robotisé.
C’est vraiment affreux.
Heureusement, y a Jason Todd pour apporter du grain.
Putain, tout ça pour ça.
Geoff Johns et Jason Fabok achèvent le « fameux » Three Jokers, attendu depuis des années pour… rien, en fait. Rien. Du. Tout.
Vous voulez savoir pourquoi il y a eu plusieurs Jokers ? On ne sait pas vraiment. Vous voulez savoir lequel est le premier ? On ne sait pas vraiment, même si on « sent » qu’il s’agit du Comédien, celui défini par Alan Moore dans The Killing Joke (quel hasard).
Vous voulez savoir ce que Geoff Johns « laisse » du concept après ça ? Ah, ça, on sait ; rien.
Rien. Du. Tout.
On voit en effet que les deux Jokers survivants enlèvent Joe Chill, pour en faire un « meilleur » Joker. Le Joker Criminel veut en effet « compter » pour Batman, en faisant de Chill un Joker, pour créer un lien personnel entre eux. Mais il est manipulé par le Comédien, qui a tout organisé pour que Batman sauve et pardonne à Joe Chill, qui explique pourquoi il a tué les Wayne (il les a reconnus dans la rue et les a tellement enviés qu’il voulait les tuer), et qui montre qu’il veut s’excuser auprès de Bruce depuis des années. Batman le sauve, donc, et « va de l’avant » alors que Chill meurt ; et le Comédien est ravi, car sans Chill, il est « le seul » vrai ennemi, la seule Némésis absolue de Batman. Super.
Batman ne parle jamais de la Mobius Chair. Batman ne règle en rien le « problème » Jason Todd, qui a tué ici, quand même. Le couple Barbara/Jason ? Il disparait, car Jason a laissé une lettre à Babs, qui s’est perdue, pour lui laisser une chance ; sans réponse, il n’en reparlera jamais, et voilà.
Et le final ? Ce fameux final « choquant » qui doit être validé par DC ?
C’est que le Comédien a toujours une famille ! La femme enceinte vue dans The Killing Joke a en fait organisé une fausse-mort, terrorisée par son mari. Elle vit depuis dans le Nord avec son fils, et Batman l’a toujours su ; car il a toujours deviné l’identité de ce Joker. Sauf qu’il n’en dit rien, sinon le lien sera fait avec cette femme et son fils.
Su-per.
Je n’aime pas « défoncer » un comics, mais Three Jokers est une foutue escroquerie intellectuelle. C’est fort joli, j’aime le trait de Jay Fabok, et Geoff Johns sait utiliser les bases de la narration pour raconter une histoire qui se tient sur la forme.
Sur le fond, c’est une putain de catastrophe, où rien ne fonctionne, où tout sonne faux, et où finalement rien ne change. Parce que le Comédien tue le Criminel, donc il n’y a maintenant qu’un Joker ; lui.
Putain que c’est naze.
Euh … comment te dire …
… adieu ?
Je ne prendrais pas le prétexte pour ça !
Je partage ce sentiment de déception.
Tout ça pour ça…
SNIF…
J’ai bien aimé cette page qui lance des pistes marrantes hélas non-aboutis…
(Ils sont tous morts)…
J ai quand même l impression que DC ne vend que des trucs à moitié résolu qui demande a etre résolu plus tard… on disait ca de Marvel a un moment mais là depuis le Badge… j ai l impresssion qu on nous vend tous le temps un truc metaphysique de la folie qui change tyout et s avere un prologue pour un prologue pour un prologue… bref ca fait 4 ans qu ona des prologues…
Je sors tout juste de ma lecture et je vais être plus réservé que toi Ben sur l’ensemble, car je me suis laissé porter par ce dernier épisode. Si on veut des révélations et du chamboulement dans la mythologie Batman, il y en a quand même beaucoup : Batman qui savait pour l’identité du Joker, Jason amoureux de Barbara, la famille du Joker et, surtout, Bruce qui pardonne à Chill ! Si on prend le récit pour ce qu’il prétend être, et qu’en plus on apprécie les planches d’un Jason Fabok impeccable, la lecture vaut le coup d’œil.
Néanmoins, je te rejoins sur la suite de tout ça qui s’annonce quasi-nulle :
C’est pour me laisser le temps de rattraper tout ça … mais bon, faudrait qu’ils prolonge,t le prologue de 4 ans de plus …
Les mauvaises langues diraient que soit ils naviguent, soit ils subissent les conséquences de décisionnaires qui changent d’avis. Mais ne soyons pas mauvaises langues (ou alors juste sur Three Jokers )
C’est quand même dommage que maintenant qu’ils ont Bendis sous la main, ils n’en profitent pas pour lui filer tous ces prologues, lui qui est connu pour surtout réussir les mises en place de ses story-arcs ! ;-p
Gaffe, Marti, c’est Jason Fabok, pas Gary Frank.
Je te réponds en spoiler.
Comme tu le dis, il y a du chamboulement dans la mythologie, mais soit ça ne tient pas, soit ça ne donne rien.
Batman qui savait pour l’identité du Joker ? Quid alors du Joker Criminel ? Pourquoi n’a-t-il jamais été gêné ou surpris par cela ? Je rappelle que, à la fin de Darkseid War, il est « choqué » par l’idée des Trois Jokers.
Jason amoureux de Barbara ? Oui, ça peut revenir, mais Johns se précipite de créer une porte de sortie qu’il claque à la fin du #3. « Si tu ne viens pas, je n’en parlerais jamais. » Au secours.
Bruce qui pardonne à Chill ? Cela a déjà été évoqué dans les 80 ans de Batman, c’est le souci. Ca n’est pas « neuf », en tout cas on l’a déjà vu abordé.
Oui, la famille du Joker apporte quelque chose… m’enfin, on reste sur du gros détail, quand même.
C’est ça qui me gêne, en fait. Three Jokers est vendu comme un événement, mais le récit piétine son concept, et finalement ne livre que des détails pour Batman.
Merci, je vais corriger ! A force de travailler ensemble sur des gros récits, Frank et Johns sont devenus indissociables dans mon esprits ! Le fait que c’est Brad Anderson à la colorisation, collaborateur régulier de Frank sur ses travaux chez DC, dont les deux Batman - Earth One que j’ai lu le mois dernier, a aussi dû m’induire en erreur.
Argh, tu as subi Batman Earth One. Mon pauvre.
Ça fait beaucoup pour un seul homme !
Je vais rejoindre l’avis de Marti. Je reste clairement sur ma faim mais il y a des éléments qui m’ont plu. Je vais lire le tout d’un coup.
C’est pas l’histoire du siècle mais ce n’est pas non plus une mauvaise histoire.
en l’ayant lu je sais pas où le placer dans le dcu.