Avec plus de huit titres réguliers à écrire, le scénariste Charles Soule devait finir par lâcher du leste. C’est maintenant chose faite puisque l’éditeur Marvel Comics annonce son remplacement sur la série Thunderbolts pour juin.
C’est les scénaristes Ben Acker et Ben Blacker (déjà à l’œuvre sur l’Annual de la série paru en décembre dernier) qui reprendront la série en main avec l’aide du dessinateur régulier Carlo Barberi.
Pour leur premier arc, les deux compères confronteront l’équipe de mercenaires à un ennemi (et ancien co-équipier) imbattable: le Punisher.
[quote=« Ben Blacker »]The Thunderbolts title has always been about the nature of heroes and villains. Back when Kurt Busiek started it with villains pretending to be heroes and falling for the hero lifestyle, through Warren Ellis’s run where villains were barely playing hero. …]
Carlo Barberi did the cover to our Thunderbolts Annual, which knocked our socks off.[/quote]
Pareil pour Ghost Rider le voir de temps en temps dans des escouades mystiques d’accord mais en faire le membre du équipe vaguement gouvernementale non
Punisher dans une équipe,je vois pas trop ou sa pouvait mener tout ça sérieux…
Tout comme tous les autres de l’escouade, c’est le principe du groupe: Deadpool, ghostrider, Elektra, Punisher ce sont tous des ‹ parias › ils finiront surement tous par partir ou essayer de s’entretuer (l’issue 19 est un bon exemple) ce groupe n’est pas comme les avengers ou X-men ils tiennent car ils ont une mission un but a accomplir quand il est fini ils n’ont plus rien à faire là et rien que Punisher dans un groupe avec 2 assassins on se doute de comment ça peut finir
Si mes souvenirs sont bons le **Punisher ** est un ancien soldat, donc la notion de groupe il sait ce que c’est.
Mais rien n’empêche de faire de ces individualités, de ces parias un groupe avec justement une tension interne.
Pour ma part il n’y a rien d’écrit avec les personnages avant (justement) que ça ne soit écrit (scénario).
Peut-être peut-on se douter de comment ça va finir, mais il me semble tout aussi intéressant d’exploiter justement cette « finalité » dans une dynamique.
Artemus pour Wolverine,le fait qu’il soit devenu directeur ne me plait pas du tout,Wolverine&The X-Men ça m’embête plus que tout surtout que je suis un grand fan de ce personnage mais les bonnes idées je dis oui,la nouveauté aussi mais parfois ça marche pas trop pour ma part.
Oui bien sûr tu as raison,même des idées qui peuvent être considérées comme bonnes par un grand nombre de lecteurs peuvent, également, ne pas plaire à tous les lecteurs.
Pourtant, ça marche bien Wolverine en dirlo ![/quote]
Surtout qu’il s’est occupé de nombreuses recrues au fur et à mesure du temps. que ce soit Kitty Pride ou Jubilée. Sans compter que sous Morrison il est prof aussi. Ca me semble donc une suite logique.
Comme beaucoup d’idées absurdes dans le monde des comics; Franken-Castle, Flash Thompson/Venom, Spidey/Doc Ock, Dr Hurt ou encore X-Statix auraient pu être de véritables catastrophes si il n’y avait le talent des auteurs.
Et puis Wolverine en dirlo, c’est la culmination de toute une logique mise en place par Jason Aaron et Rick Remender avec les séries Wolverine: Weapon X, Wolverine In Hell, Uncanny X-Force et encore actuellement avec Uncanny Avengers. Une véritable réflexion sur le personnage, de la machine à tueur sanguinaire au sage guerrier, du solitaire sans passé à l’homme de famille qui veut laisser une trace. C’est d’ailleurs, à mon sens, un des meilleurs parcours du mutant sur la dernière vingtaine d’années. C’est presque à mettre au rang du travail effectué par Morrison et Tomasi sur Batman.
On peut sentir un certain relâchement de la part des deux auteurs depuis la reprise de la série régulière par Paul Cornell (renforcé par la lecture du nouveau Wolverine & The X-Men où Jason Latour essaie de suivre les traces de ses pairs, tout en aménageant une sortie à Wolverine). On est témoin d’un retour au source, et, en même temps, d’une perte de contrôle sur un personnage que Aaron et Remender ont porté pendant presque 7 ans (d’ailleurs, les deux n’ont pratiquement pas évoqué le problème du facteur guérissant qui dure pourtant depuis plus d’un an). C’est dommage, mais c’est loin d’être surprenant pour un personnage qui vit dans le petit monde cyclique des comics.