THUNDERHAWKS t.1-3 (François Corteggiani / Colin Wilson, Michel Suro)

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Une bande de bras cassés compose une escadrille veillant sur la frontière mexicaine : les « Rangers du ciel ». C’est sur ce postulat que François Corteggiani construit un récit truculent, plein de cascades, de péripéties et de bons mots.

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Le sujet n’est pas sans évoquer une suite de nouvelles signées Horace McCoy, publiées dans les pulps et traduites en français dans deux volumes au Livre de Poche. Mais Corteggiani joue la carte de l’humour, de l’aventure souriante et de la référence, donnant à l’ensemble une allure décontractée et légère. Les dialogues fusent, emplis d’un argot imagé.

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Au jeu des références, la série fait aussi son office, notamment en citant des auteurs de bandes dessinées. Le méchant s’appelle Nick Cardy, comme le dessinateur d’Aquaman et auteur de formidables couvertures chez DC. On voit passer aussi un pilote appelé Warren Tufts, du nom de l’auteur du strip d’aviation Casey Ruggles. Et un autre baptisé Von Springer. Et un personnage portant le patronyme de Crumb. Il y a même un cuistot japonais dont le juron favori est « Par Doraemon, le chat bleu des étoiles ! »

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Au dessin, pour le premier tome, nous retrouvons Colin Wilson, équipier de Corteggiani sur La Jeunesse de Blueberry, dessinateur prolifique intervenant sur plusieurs continent, et admirateur de Giraud. Ici, les décors, qu’ils soient urbains ou plus proches d’une ambiance western (dans la deuxième partie du tome), renvoient directement à cette influence prestigieuse.

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L’album connaîtra deux couvertures : la première, en 1992, est peinte, et la seconde, deux ans plus tard, présente une scène d’action en encrage traditionnel. Les deux tomes suivants seront dessinés par Michel Suro.

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Jim

Tiens, je ne connais pas, ça… Avec Corteggiani au scénar, je vais noter ça dans un coin de ma tête…

Je ne sais pas si l’erreur est de toi ou si elle est dans la BD, mais c’est Doraemon, pas Doreamon… Je ne sais pas pourquoi, mais beaucoup de gens se trompent (enfin, beaucoup, c’est relatif : il faut déjà connaître Doraemon, évidemment !).

Tori.

Effectivement, l’erreur est de moi.
Et ouais, je me trompe toujours : je le sais, pourtant, j’aurais dû vérifier.

Très sympa, si tu aimes le boulot du scénariste, tu devrais apprécier.

Jim