Titans: Beast World Tour – Gotham #1
As the bestial infection spreads all over Earth, the shape-shifting spores finally start to take root in Gotham City! Follow the feral tales of your favorite heroes and villains as they lose themselves to their more beastly nature.
Creative Team
- Writer: Chip Zdarsky; Grace Ellis; Kyle Starks; Sam Maggs; Gretchen Felker-Martin
- Artist: P.J. Holden; Kelley Jones; Miguel Mendonca; Daniel Hillyard; Ivan Shavrin
- Cover Artists: Mikel Janín
- Variant Cover Artists: Cully Hamner; Guillem March
- Editor: Paul Kaminski
- Assistant Editor: Jillian Grant
- Associate Editor: Chris Rosa
- Cover Price/Page Count: $5.99/48 Pages
Pas mal, pas mal.
Nouvel événement oblige, voici un one-shot rempli de petites histoires annexes, ici centrées sur Gotham. Ce n’est ni formidable, ni indispensable, mais ça se lit bien.
On commence par la suite directe de la fin de Titans: Beast World #2, où Nightwing a vaincu un Batman « animisé ». Ici, Batman se réveille, s’enfuie, mais lutte pour bien agir, et affronte avec Dick un Killer Croc encore plus crocodile. Bruce cède et se laisse enfermer. Chip Zdarsky livre un segment efficace, fluide, avec des planches réussies de Miguel Mendonça ; mais c’est un peu « dommage » que la portée de Titans: Beast World #2, où Dick a vaincu « à la loyale » un Batman « animisé » mais encore en pleine possession de ses moyens, soit affadie ici.
On enchaîne avec un chapitre où un sbire anonyme est terrifié par un lapin géant qui le suit… et qui est bien réel, car c’est une Harley lapine qui le « juge » et cherche surtout à récupérer son téléphone, pour le donner à Ivy afin de remonter la trace de ses employeurs. Court, pas marquant mais rigolo pour ce passage scénarisé par Grace Ellis et dessiné efficacement par Daniel Hillyard.
On continue avec un segment assez long et bavard sur un Red Hood transformé en loup, qui raisonne sur sa vie, Gotham, ses meurtres et son envie de bien faire. Bon, Ivan Shavrin dessine ça joliment et efficacement, avec une belle ambiance, mais le scénario de Gretchen Felker-Martin ne passionne pas. Ca se lit, mais c’est un peu lourd.
On bénéficie d’un petit moment drôle où Cassandra Cain stoppe une Huntress transformée en panthère avec… le viseur rouge à distance d’une arme. C’est rigolo, con-con mais agréable car très court. Sam Maggs écrit ce qu’il faut pour que je puisse sourire, et PJ Holden livre des planches agréables.
Enfin, Kyle Starks montre Stephanie Brown contre un Killer Moth en cafard géant, passage qui ne marquerait pas s’il n’y avait pas Kelley Jones. Ce dernier est loin de ses prestations passées, mais une très belle image de Stephanie sensuelle et belle fonctionne très bien.
Un one-shot « inutile » mais agréable à parcourir.