À Tokyo, le reporter américain Jake Adelstein, âgé de 24 ans, intègre le service police et justice du « Yomiuri Shimbun », le plus grand quotidien japonais. Alors qu’il collabore avec la police locale, il est contacté par la mafia. Il devient un interlocuteur des yakusas tout en continuant d’être un informateur de la police. Mais cette position ambivalente n’est pas sans danger.
Drame/policier Créé par J.T. Rogers Pilote réalisé par Michael Mann. Avec Ansel Elgort, Ken Watanabe, Rachel Keller… Diffusion à partir du 7 avril sur HBO Max
Le premier épisode réalisé par Michael Mann est extraordinaire, assez proche dans l’esprit de ce que le cinéaste américain avait fait avec « Révélations »/« The Insider » (l’un de ses grands chefs-d’oeuvre mésestimés) en termes de pur pouvoir immersif. Extrêmement grisant.
Par contre, j’ai lu tellement de mal sur le reste de la saison (réalisée par d’autres, donc, de manière assez plate et fonctionnelle paraît-il) que j’hésite à m’y coller.
Et je recommande chaudement les bouquins de Jake Adelstein (« Tokyo Vice » et « Le dernier des Yakuzas » en tout cas, je n’ai pas lu celui sur les bitcoins).
C’est marrant, j’entends un peu de tout dessus, sur « Tokyo Vice » en tout cas. Un copain aux goûts très sûrs me dit que c’est formidable, et parallèlement j’ai vu une vidéo récemment de Yannick Dahan (je suis moins sur sa longueur d’ondes à lui, pour le coup, dois-je préciser) au sujet de la série, qui explique que le bouquin lui est un peu tombé des mains, et qu’il a pris ça comme un trip nombriliste assez insupportable de la part d’Adelstein…
Je pense que je tenterais le coup quand même, au moins sur ce bouquin-là.
Jake Adelstein est une personne très ambivalante et effectivement on sent qu’il aime bien se faire mousser et se mettre en avant.
Ça se sent dans ses livres (ce qui peut agacer mais moi ça me fait marrer) et il est comme ça dans la vraie vie. Il était venu faire des dédicaces au « Festin Nu » et Nico m’avait dit qu’il était épuisant mais attachant, en perpétuelle représentation.
Je comprends qu’il énerve.
En tout cas, cette discussion m’a donné envie de m’acheter « J’ai vendu mon âme en bitcoins ». Je n’y pensais plus.
Autant j’ai les 2 premiers dans l’édition originale sortie chez Marchialy (leurs livres sont magnifiques, de la couverture à la mise en page), autant celui m’intéressait moins et l’édition en poche suffira.