TONY STARK : IRON MAN #1-19 (Dan Slott, Zub, Gage / Valerio Schiti)

Mais y’a un Tsum-tsum ?!

TONY STARK IRON MAN #2

Written by: Dan Slott.

Art by: Valerio Schiti.

Cover by: Alexander Lozano.

Description: Tony has been holding back an enormous secret since his return, and there’s only one person on Earth he’d trust it with: James Rhodes. This will change everything. A strange new development for Jocasta, the return of the Gauntlet and the arrival of Tony Stark’s new rival, Sunset Bain. All this and the power of the Manticore, the most powerful assault vehicle in the Marvel Universe!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: July 18.

Source : www.comicscontinuum.com

Après la brillante réussite du #1, je craignais que la lecture Tony Stark : Iron Man #2 soit décevante ; heureusement, Dan Slott brille encore dans sa gestion du personnage principal, mais aussi de son casting secondaire déjà si bien fourni. Surfant à nouveau sur la haine viscérale qu’éprouve Stark à l’idée que sa technologie soit réutilisée sans son accord, en plus à des fins guerrières, l’auteur prend son temps pour caractériser Rhodey (qui souffre de reprendre une armure), Jocaste, son époux, Bethany Kane, et prépare même la future relation entre le nouveau venu et la mère de Tony (hélas toujours là).
C’est fun, c’est rigolo, c’est très dynamique, c’est très bien dialogué, c’est rempli de bonnes idées, et le casting est très fort et très vivant ; une réussite éclatante, exactement ce que je veux lire sur la série. Avec un Valerio Schiti en outre excellent, totalement dans le ton, ça donne une lecture jouissive pour le fan du personnage que je suis. Vivement la suite !

TONY STARK IRON MAN #3

Written by: Dan Slott.

Art by: Valerio Schiti.

Cover by: Alexander Lozano.

Description: What is Machine Man’s problem with Iron Man of 2018? When Tony Stark unveils his latest innovation, the Great Escape, Aaron Stack realizes what it will mean for all the artificial life-forms of the Marvel Universe…blue checks or death! Also in this issue: A new development for Jocasta. Andy dates a single mom (no, really, this is important). And that classic Iron Man villain you’ve been talking about since the first issue? Theyyyyy’re back. Mwahaha!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: August 15.

Source : www.comicscontinuum.com

Bon sang, c’est toujours aussi bon. Slott est très efficace et agréable sur cette série, avec un numéro casse-gueule dans une interface informatique. Mais il parvient à retomber sur ses pieds, à utiliser avec brio son nouveau personnage et la mère de Tony, et questionne intelligemment sa résurrection ; il offre aussi des caractérisations très pertinentes et cohérentes à Jocaste et son conjoint, et surtout anime très bien tous ses personnages secondaires. En rajoutant, en plus, une référence/vanne sur l’hypothèse du remplacement d’Iron Man par Dr Strange dans le MCU.
Franchement, bravo. Brillant, amusant, dynamique, fun, et très bien dessiné. Vivement la suite.

La sortie du quatrième numéro de Tony Stark : Iron Man a été repoussée au mois d’octobre.

TONY STARK: IRON MAN #4

  • DAN SLOTT (W) • VALERIO SCHITI (A)
  • Cover by ALEXANDER LOZANO
  • STUNG! You wanted to know who the book’s love interest is going to be? Here you go. The one, the only…Janet Van Dyne! A love not seen since AVENGERS #224 is about to be rekindled. And what’s going on with Sunset Bain’s new dating app? Some of these online matches are just a little too good to be true…
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

Source : www.cbr.com

J’ai hâte !

Et j’avais raison, car c’est encore excellent.
Dan Slott continue de s’amuser avec son Tony et ses nombreux personnages secondaires, et ça rend très bien. En accumulant les numéros a priori sans grand lien, mais avec des intrigues de fond qui se déroulent toujours et se construisent même rapidement, l’auteur réussit à créer beaucoup de diversité dans ses approches, avec une grande dose de fun, mais avec des fils rouges clairs et intéressants.
Et oui, au-delà de cette diversité, c’est fun ; c’est drôle, c’est dynamique, c’est vif, c’est positif. Dan Slott a une écriture « colorée », dans le sens où il n’y a pas de déprime, pas de grim&gritty ici, même si les thèmes sombres demeurent (Bethany contrôlée, Jocasta brimée par Machine Man, le PTSD de Rhodey, les doutes de Tony sur lui-même).
C’est fort, et c’est très agréable ; je rigole, je respire à ces lectures, et ce #4 est dans la même veine, avec une belle utilisation de Janet. Dommage que Valerio Schiti soit un peu moins extraordinaire, d’où son retard ; mais ça reste très bien, c’est toujours dynamique, juste légèrement moins beau.
Vivement la suite, encore !

TONY STARK IRON MAN #5

Written by: Dan Slott.

Art by: Gang Hyuk Lim.

Covers by: Alexander Lozano, Jong-Ju Kim.

Description: The future has arrived! The return of Tony Stark’s smarter brother, Arno. A classic Iron Man villain reappears. And a new alliance is forged that will plague Shell-Head for years to come.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: October 31.

Source : www.comicscontinuum.com

Slott a vraiment le courage d’aborder tous les aspects de la franchise, y compris Arno ; chapeau.

Un peu tardivement, je me mets à cette série, dont je viens de lire les deux premiers épisodes avec un plaisir certain. Ça fait longtemps que je n’avais pas lu de l’Iron Man plaisant, rythmé, plein de subplots, débordant d’idée et donnant envie de revenir pour le numéro suivant. La période Gillen m’avait plu, mais avant elle, la prestation de Fraction et Larroca associaient des idées intéressantes à un rythme d’escargot, et encore avant le personnage passait trop souvent de main en main pour que je suis emporté par un élan particulier. Je crois qu’il faut remonter à la période de John Jackson Miller (hélas très mal dessinée) pour y ressentir l’impression que la série propose du neuf.
Bref, j’étais en général déçu par les choix entrepris, qui faisaient osciller Stark entre deux idées rabâchées : soit l’industriel se faisait voler un brevet quelconque et partait en croisade, soit il basculait du côté obscur de la libre entreprise. Soporifique.
Là, en deux épisodes, Slott balance un nombre incroyables d’idées, qu’il s’agisse d’astuces destinées à remplir les locaux de Stark Unlimited (le chat qui parle m’a fait hurler de rire) ou à alimenter les futures intrigues. Il fait cela sur un rythme frénétique, faisant parler son personnage comme la version cinématographique, tout en se permettant de rejouer la découverte des Horizon Labs sans vraiment se répéter. Le tout en amenant une note réellement souriante. Brillant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, et Jocasta, « directrice de l’éthique robotique », apporte elle aussi son lot d’idées nouvelles. Le premier épisode est un véritable festival de fulgurances.
Et dès le deuxième, Slott commence à montrer les failles de ses héros, à mettre en scène de possibles trébuchements. Il les fragilise, les rend humains, là aussi c’est d’une grande habileté. Et il balance un grand nombre de subplots, donnant l’impression qu’il tire toutes ses munitions très vite. Mieux encore, il parvient en un épisode à régler son compte à l’un des clichés cités plus haut tout en annonçant l’autre, dont on se doute déjà qu’il va en tirer un sel goûtu.
Vraiment, épatant.
J’ai autre chose à faire ce soir, mais je me demande si je ne vais pas craquer et lire les épisodes suivants dans la foulée. Non, je dois être fort.

Jim

Cède !

J’ai cédé en partie parce que j’ai lu le suivant. Et puis ensuite, j’avais du boulot. Mais c’est bien, ça m’en laisse encore à déguster.

Jim

Bonne lecture. :slight_smile:

Pour ma part, j’ai lu le dernier numéro sorti, toujours un one-shot, mais moins inscrit dans la saga sur Tony Stark et sa nouvelle dynamique entrepreneuriale - quoique. Dan Slott s’empare ici d’Arno Stark, création polémique de Kieron Gillen dans son run où il a révélé que Tony est un enfant adopté de Maria & Howard Stark, qui ont bien eu un fils, mais lourdement malade ; Arno, donc, jamais réellement revu depuis.
Le scénariste explique ce que le personnage fait depuis qu’il a été soigné, à savoir s’occuper de la Fondation Stark ; une bonne idée, car ça explique qu’il soit « déconnecté » de l’entourage de Tony, et qu’il utilise ainsi sa formidable intelligence pour changer le monde… mais ça ne se passe pas forcément bien.
Dan Slott dresse un portrait surprenant d’Arno, qui n’apparaît pas comme quelqu’un de « gentil » voire même de bien. Il est ainsi caractérisé comme un génie amoral, déconnecté des valeurs et marqueurs sociaux, qui règle des problèmes - mais sans avoir « bon fond », et avec toujours une idée derrière la tête. Comme s’il laissait à chacun une chance de bien faire, mais cette chance contient déjà les germes de la chute pour l’heureux élu.
Un numéro surprenant, donc, où l’on sent sur la fin qu’Arno pourrait devenir un adversaire, en tout cas un allié des ennemis de Tony. Une pause intéressante, qui va s’intégrer à la grande saga ; je suis curieux de la suite, et demeure admiratif de la volonté et du talent de Slott pour unir entièrement tous les éléments de la franchise !
Dommage que Valerio Schiti laisse ici sa place au duo Alexander Lozano & Jong-Ju Kim, dont les planches sont très faibles et anonymes. Ce n’est pas beau, ce n’est pas dynamique, c’est froide et faible ; pas honteux, mais pas loin.

peut être que Slott tient juste à rapprocher l’Arno Stark de Gillen de celui d’Iron Man 2020 (le cousin germain de Tony Stark et le fils sans scrupule de Morgan Stark)

TONY STARK IRON MAN #6

Written by: Dan Slott.

Art by: Valerio Schiti.

Covers by: Alexander Lozano, Jong-Ju Kim.

Description: « Stark Realities, » Part 1.Arsenal, the monstrous robot that once took on all of the Avengers, is back in an all-new way. Who does it serve? What are the secrets it’s guarding? And how will they rock Tony Stark’s world to its core? The trap that’s been building for some time has finally sprung.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: November 21.

Source : www.comicscontinuum.com

Ouiiiii.

Après plusieurs numéros « one-shots » de présentation des concepts, des personnages et surtout de l’ambiance, Dan Slott embraye avec sa première saga… et tout fonctionne à la perfection.
Tout est fluide, bien écrit, et tout s’avance aisément ; nul besoin de présenter des éléments, tout a déjà été fait, et le scénariste peut complètement démarrer directement en seconde, pour aller droit au but et taper dur, dès ce commencement. Les personnages sont extrêmement bien caractérisés, les dialogues sonnent justes, et l’auteur a encore le courage de se confronter à la relation entre Tony et sa mère biologique.
Pas grand-chose à dire, en fait : tout est bien, tout est bon, et tout est beau grâce à un Valerio Schiti en forme, même si les couleurs sont moins éclatantes et punchy qu’au début. Vite, la suite !

Encore des retards en prévision…