TONY STARK : IRON MAN #1-19 (Dan Slott, Zub, Gage / Valerio Schiti)

Parmi mes lectures de train ce week-end, j’ai fini la période Slott sur Iron Man. Tout d’abord avec le TPB reprenant les derniers épisodes de la série Tony Stark - Iron Man.

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Ça démarre assez fort, avec les auditions sénatoriales (quel plaisir là encore de retrouver le Sénateur Brickman, transfuge des Machine Man de Kirby) autour de la responsabilité de Stark dans les affaires précédentes (le foirage de l’eScape…). Slott pose les bases de sa réflexion sur les intelligences artificielles et sur l’autonomie des robots (et donc sur leurs droits), qui constitue l’une des pistes de réflexion de sa prestation. C’est rapide, c’est dense (s’il y a une chose dont on ne peut pas accuser Slott, c’est de décompresser son récit), et le méchant de l’affaire se dévoile enfin : Ultron.

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C’est pas mal du tout : en s’appuyant sur la carrière du super-vilain, sorte de monstre de Frankenstein marvélien, Slott développe tout un discours sur la fusion chair / métal, homme / machine. Avec des rebondissements un peu dans tous les sens, et une situation bien critique pour Stark, qui le conduit à quelques découvertes inquiétantes sur son existence. Slott se frotte aux conséquences du passage de Bendis, et c’est pas mal.

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Le reproche que je ferais à cette fin de série, c’est peut-être que ça va trop vite. Je me demande si les retards et décalages divers n’auraient pas forcé Slott, ses co-scénaristes et la rédaction à renoncer à quelques récits et à condenser les intrigues dans des numéros frénétiques et super-denses. D’ailleurs, j’en suis à me demander si la présence de co-scénaristes n’est pas l’astuce trouvée afin de libérer du temps à Slott, pour ses autres projets, mais également pour la planification des numéros à venir et du planning à refaire. M’enfin, je conjecture.

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Toujours est-il que j’aime beaucoup, mais que j’ai un sentiment de trop court. Comme si Slott avait dû précipiter l’action, tasser les péripéties. Même le dernier épisode, qui marque le pas et prépare la suite, est dense, riche et rapide : pas de réelle pause, comme il s’en accordait parfois sur Amazing Spider-Man. Personnellement, j’en aurais bien repris une tranche, tout cela m’a semblé trop court.

Jim

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