Topic des "songeurs"

oh mon cher ami, la lune me semble t’offrir bien des tourments
je m’en vais donc te confier ma version

la lune , astre par mis les astres, rayon de soleil au milieu de la nuit noir
elle apporte son lot d’espoir et sa touche de romantisme au mélodramatisme

oui la pauvre c’est fait piétiner il ya quelques années mais cela pour le plus grand bonheur de la science
je l’avoue sans le moindre détour
la lune est mon seul amour la nuit , car la nuit entre mes yeux mon telescope et la lune c’est une véritable histoire d’amour qui se déroule
j’aime à la regarder sous toute ces faces, à découvrir son cratère, à profiter de sa lueur
et à réfléchir à tout ce qui me tient à coeur en contemplant un astre si merveilleux

et quand oh merveille elle nous offre pour le plus grand bonheur une eclipse, c’est sur ma puce electronique qu’elle fini
elle m’offre des diaporamas que jamais je me lasse de regarder
lune oh, belle lune seule toi c’est m’apaiser et me faire songer
fermer les volets mais qu’est ce donc , laissons entrer ses fabuleux rayons au travers de nos fenetres
ou mieux , se balader avec pour tout compagnie un etre cher et la lune , voilà un reve qui sommeil mais qui se réalisera

la lune et les etoiles viendront à notre rencontre tot ou tard , alors moi je les venere pour leur beauté, leur utilités et leur mystères
astres que j’aime ne m’oubliez pas et soyez toujours présent pour me ravir de votre présence
n’écouter ce que l’on peut dire à travers le monde
seul ici compte les mots doux à votre encontre

et tout comme mon cher nuage vous l’a dit, venez me parlé sur msn et devenez mes amis sur facebook
ainsi j’aurais l’éternité pour vous compter fleurette, vous que j’aime plus que tout

J’avais le sommeil lourd, peut être le fait que les zombies agissent bizarrement, peut être que mon araignée s’ennuyait à mourir car elle ne pouvait pas jouer avec sebulon ou à moins que ce soit parce que j’ai pris un somnifère pour laisser mes rêves m’envahir.

Les gardes autour de moi, m’empoignent pour me relever et m’annoncent cette nouvelle. Une demoiselle aurait passé la porte, et ils savent qui est cette demoiselle : guimauve. Je les traite d’abrutis, de crétins, de tous les mots qui me passent par la tête.

La grande prêtresse guimauve est revenue, on ne sut pourquoi mais un jour on avait retrouvé sa chambre vide. Envoyant des soldats par ci et par là, rien, nada…

Et la voila de retour parmi nous. Sache que les portes sont ouvertes et que ce lieu est ta demeure ma chère.

« Oyez, Oyez, Braves Gens,
Son absence durant quelques jours,
Mais voila que guimauve est revenu parmi nous,
Jettez lui des fleurs chacun votre tour,
Pour montrer votre joie qu’elle soit avec nous,
Mais va-t-elle rester à nos cotés !
D’autres taches lui ont été confiées,
Et tant pis si elle doit partir, ses songeries seront toujours bien accueillies ! »

Nous venons à peine d’accueillir la prêtresse dans le royaume, qu’un autre voyageur arriva.
Les gardes et soldats ne le connaissent pas, il se nomme Syae et il est venu nous faire part de ses songes.
Dois-je l’emprisonner comme les autres ou attendre de voir ce qui se passe…

Il est venu de son plein gré ici, et nous conte cette histoire de la lune puis la grande prêtresse se met aussi à parler de la lune.

Nous pouvons voir d’angles différents ce que ces gens ressentent pour la lune.
Moi, la lune est un joyau qu’il faut préserver, car les faibles rayons qu’elle envoie nous permet d’éclairer les pas que nous faisons. Puis n’oublions pas ces étoiles qui nous guident lorsque nous sommes perdus, certes lorsque la lune est écarlate, nous craignons qu’un malheur arrive mais sans lune, où poserions nous notre regard ! Où nos rêves partiront ! Sans cette lune nos rêves et illusions partiront dans les ténébres pour briser chaque étincelle de folie.

Nous acclamons la lune, nous la vénérons !

Maintenant que faisons nous de Syae, il a pris le risque de venir ici ! Donc il savait le sort qui l’attendait, j’ai le regret de l’envoyer au cachot car lui aussi doit faire ses preuves ! Je veux être distraite à un tel point que j’en reste muette…

« Oyez, Oyez, Braves Gens,
Un nouveau venu est entré dans ce royaume,
Il nous a distrait avec ses songes,
Maintenant il doit tenir compagnie avec les autres prisonniers pour faire un petit somme,
Il devra néanmoins gardé un oeil ouvert car l’amusement la ronge…
En effet, l’araignée aimerait bien faire mumuse
Mais ne pas abimer notre cher Syae serait le bienvenue
Donc la punition arrivera tot ou tard… »

Voila les visites sont terminées, la reine peut retourner à ses occupations et réfléchir à cette Msn ou facebook qu’elle a entendu par les deux personnes.

Une lune pour toi petite Guimauve
Ne ferme pas les yeux comme dans l’autre rêve bleu
Et suis ce monologue d’une âme errante

La nuit produit des drôles d’effet parfois
Une fois c’est le bonheur, l’autre la mélancolie
N’oubliant pas qu’elle nous nargue chaque soir
Eclipse de nos vies, illusion vêtue de rêves

Pourquoi adorer cet astre qui nous méprise de haut ?
Ou qui fait de nous ses esclaves de la nuit ?
Un symbole qui hante notre âme sans répit
Rappelant notre condition de mortels qui espèrent

Tu es rêveuse dans un monde qui s’éloigne de l’utopie
Ou la folie des hommes n’est plus d’accomplir leur rêve
Il nous faut bien pourtant donner sens à notre vie

Pour toi qui use de mots doux et de poésie
Esperant peut-être la paix pour ton coeur
Te doutant point des effets de cette lune
Ignorant sûrement les pièges qu’elle nous pose
Tu dois te dire qu’elle ne fait que nous ignorer
Et qu’elle continuera tant qu’elle sera éternelle

Guimy, ne fais pas trop de folie la nuit
Une fois suffit pour tomber dans les abîmes
Inondant tes rêves dans la désillusion
Mais rien ne t’empêche de viser toutes ces étoiles
Au-dela de cette lune qui te montrera pas d’expression
Une étoile peut être éteinte ou bien filante
Voyageant d’un monde à l’autre sans se retourner
Et portant toujours avec elle le véritable espoir

oh quelle joie de te voir ici m’accueillir
et oui de nombreuses taches m’appel
aussi, j’essayerais de passer ici le plus souvent possible
car partager mes songes avec toi est l’une de mes passions

notre folie communicative à donnée naissance à celui
donc je ne t’abandonnerais point
et on est si bien chez soi

chère consoeur quel plaisir de e revoir sous ses rayons du lunes qui scelle notre amitié nocture et nos pensées
car oui je le jure devant toi et devant la lune , mes songes n’appartiennent qu’à ce lieu pour l’eternité
merci pour toute ces fleurs, mon coeur est empli de de joie à cet accueil

sonner fanfare, rayonne, lune, humer l’odeur des fleurs, ici reigne la paix et la bonne humeur
sir syae, mérite d’eviter la prison je le pense car il a su me convaincre de revenir et sait me distraire ici
il est source de mon inspiration pour compter fleurette à nos constellations.

s’il vous plait ma soeur de songe laisser le me divertir encore et toujours afin que je puisse vous faire partagé mes songes
sans muse je ne m’amuse et me songes se fletrisse telle une fleur de lune à l’approche du soleil
je suis un loup solitaire qui je vis que pour son paradis lunaire
et qui a trouvé en ce lieu la paix tant recherché, désormais la vie m’est possible et la fleur de lune qui donne tout inspiration à chaque chose fut pour moi ce soir sir syae ma muse d’un soir, un ami du soir, mis aussi un ami pour toujours j’ose l’esperer

voici qu’ainsi mon songe se termine, en attendant je suivant je retourne chercher l’inspiration sous le srayons de notre douce lunes et parler de la vie celeste avec les etoiles

en remerciant syae de sa merveilleuse ode qui me rempli le coeur de joie et qui me donne les larmes aux yeux
une si belle ode rien que pour moi, oh merveillle quel beau cadeau, jamais je ne l’oublierais
la lune m’en soit témoin, sir syae est plus gentille des écrivains et sa plume rempli de doux mot est magique, car elle sait si bien tout retranscrire qu’elle fait rougir la lune et me rempli de joie

J’étais prête à me retirer mais tapis dans l’ombre, j’entendis ces paroles venant de syae. Un éloge, un hommage ou que sais je, à la prêtresse.

Oui je vois tout, et j’entends tout, ce n’est pas pour rien que c’est mon domaine.

Puis guimauve qui m’annonce qu’elle reviendrait le plus souvent, que de belles paroles que j’aime entendre. Mon coeur palpite rien qu’à vouloir connaitre les futurs songes qu’elle pourrait faire.

Sa passion, voila une personne qui a laissé cette folie, que tous redoutent tant, l’envahir, prendre possession d’elle, pour laisser ces mots qui forment une phrase et qui me divertissent. La joie, la folie, tout cela assemblées fait augmenter ma pleinitude, non je n’ai pas fumer un joint ou pris je ne sais quoi.

Elle est heureuse de retrouver son chez soi mais elle ne sait pas quel bonheur, elle nous donne de prononcer de telles paroles. Il est certain qu’elle ne repartira pas et même si c’était le cas, elle reviendrait ici, car c’est sa demeure.

Voila ce que la lune peut aussi faire, faire ce joli spectacle de voir ce visage enchanté.

Elle jure mais elle n’a pas besoin d’en arriver là, pour que nous la croyons, nous l’aurions cru sans cela. Ces mots qu’elle a pu prononcé bien avant ont touché nos coeurs avant même qu’elle ne s’en rende compte alors pourquoi jurer ! Certes, c’est une promesse que tout personne doit honorer mais nous n’avons pas besoin de cela !

Elle commence à me parler de Syae, je ne sais quoi lui répondre, il est normal pour moi d’emprisonner tout nouveau venu. Oui je suis un monstre qui utilise la torture pour tenter de faire naitre cette folie, non pas celle de se venger, mais la folie qu’ils ont tous au fond de leur coeur, de leur raison. Cette folie détruite par la raison et les paroles d’autrui qui ne l’apprécie guère.

Je me dois d’agir de la sorte pour empêcher ces pauvres ames égarés d’avoir le sort predestiné que les anciens veulent leur infliger. Qu’il me déteste m’importe peu, je veux tout faire pour les sauver et tant pis si je suis perçue comme la pire reine de ce royaume.

Mais Syae est venu de son plein gré et a diverti ce royaume de ses paroles plaisantes alors pourquoi les anciens voudraient le condamner. J’accepte donc de le libérer, de toute façon, une fois entrée ici, on ne peut en sortir que sauf si je les guide vers cette sortie…

Serais-je obligée un jour de faire cela ! J’espère que non !

Je fais donc confiance à la prêtresse guimauve, le sort de Syae est entre ses mains et les miennes… mais cela je le garderais pour moi, je ne veux pas l’effrayer, je ne veux pas qu’elle se rebelle contre ces anciens. Oui, ce royaume est notre et nous ne laisseront personne les condamner, ma méthode est monstrueuse et je suis prête à aller en enfer pour avoir pu sauver ces quelques ames égarés !

Je m’en vais en attendant d’autres songes, tout en enfilant ce role de méchante reine aux yeux du monde !

« Oyez, Oyez, Braves Gens,
Le sort de Syae est déterminé,
Par les douces paroles de la prêtresse guimauve,
Maintenant le voila libéré,
Mais cela n’est douce illusion car ce qui sauve
Ces pauvres ames égarés c’est cette main tendue de la reine Aerin
Elle doit pourtant tenir un role sous les yeux cruels des anciens
Et elle va se reposer de tant d’événements… »

Voila, je suis prête à accomplir mes taches pour ce royaume, les dés sont jetés…

Tapi dans les ténèbres à regarder ma lune derrière les barreaux, je trouve enfin un petit havre de paix pour m’apaiser. Le tout sans savoir que ma vie est entre plusieurs mains, aucune n’étant les miennes. Pour certains la vie ne tient qu’à un fil, dans mon cas, elle ne doit son salut que selon le bon vouloir de la folie de ma reine et des deux mains de l’autre âme poétesse.

J’aurais aimé vous dire ou vous demander si elle n’était pas belle la vie comme ça, mais à trop discuter philosophie on tombe dans la métaphysique. Sincèrement, j’aurais eu plaisir à vous distraire à coup de questions existentielles ou vous inciter à trouver un tout autre sens à votre vie mais à quoi bon ? A partir du moment où vous me lisez, plus précisément à ce moment-là, vos dés sont jetés et je ne peux rien pour vous et … c’est peut-être mieux ainsi.

Vous voyez très chère reine (et là je me surprend à être poli …), je ne connais pas la sortie, mais je n’ai pas souvenir non plus de ma venue. Dans un autre contexte, je ne sais pas moi, on aurait pu apprendre à se connaître, discutant de la pluie et du beau temps, de quelques dramas de cette communauté MS ou tout simplement débattre sur les titres de ces livres nommés mangas, mais vous êtes folle. Cette affirmation faisant office d’introduction et de conclusion, je vous invite à laisser parler nos folies.

Plutôt que de rentrer dans des discussions banales sans réel intérêt que de faire passer le temps à tous ces lecteurs lisant sans étaler leurs pensées à la sauce culture sur leur tartine, venons-en aux faits et aux actions. L’idée n’est pas de tomber dans la routine en évitant de la créer.

Allez vous savez quoi ?

"Oyez, oyez âmes errantes,
Cette prison est indigne de notre condition de simples mortels,
Ne nous prenons plus la tête, ou tout du moins, prenons la grosse tête,
Notre reine nous observe et nous surveille, elle exige de la distraction !

Ne vous laissez pas avoir par ses promesses pseudo-politiques visant à nous séparer dans des cellules pour mieux régner sur nous,
N’endormons pas notre folie qui ne demande qu’à s’amuser au détriment des autres,
Au diable notre conscience et autre éthique et morale,
Je vous propose la plus belle preuve de fidélité pouvant être faite à Demoiselle Aerin (toujours sortir les bons mots, ça peut aider pour un tout autre objectif …),
Révoltons-nous !

Faisons de cette prison le paradis et le refuge de nos pensées,
Faisons de ce paradis et de ce refuge l’enfer de la distraction de notre reine,
Faisons de notre reine (ou tout du moins ce que j’aimerais lui faire …) …"

Hélas temps imparti, je ne sais plus quoi dire. Coupé dans mon élan pour une raison encore inconnue, je cherche la vérité qui ne se trouve plus là. Foxy nous dirait donc, avec classe, qu’elle est ailleurs.

Bref, autant retourner dans ma prison. Y a une lune. Cool.

Et voila que je laisse s’envoler ce cher Syae dans ses songes, je ne sais s’il restera ou partira maintenant le voila libre. Moi qui me trouve dans la salle du trone, à me demander où j’ai commis l’irrépérable entre faire bonne figure face à ces anciens et vouloir protéger ces prisonniers dans l’ombre.

Je suis torturée, je ne pense pas qu’on puisse me comprendre, je me demande si je ne devrais pas me distraire seule. Je ne devrais pas torturer ces pauvres ames égarées, je ne fais que donner une raison, à ce démon pour détruire cette folie que j’aimerais tant voir à travers eux.

J’entends des voix, quelqu’un est en train de songer, une personne qui veut me distraire. Je n’en demandais pas tant et moi, je me laisse envouter par ces paroles, ces mots si doux que mon regard pétille de joie.

Ce cher Syae est en train de songer, il ne sait pas que je l’entends, que je le vois. Après tout ce n’est pas mon royaume pour rien.

Il prétend ne pas se souvenir d’être venu, je pourrais lui répondre qu’il a été guidé par cette mélancolie, cette folie qui envoute le coeur, au point de vous guider jusqu’ici.
Mais je ne préfére rien dire, j’observe, j’attends, je ne sais quoi faire… D’autres taches m’attendent, je sens que le royaume est en danger, peut être que la reine que je suis n’est pas assez forte pour protéger tous ces gens.
Peut être que je suis tout simplement trop égoiste, et que je n’ai écouté que ma raison, mon désir d’être distraite sans me soucier de ces pauvres ames égarés.

Je vois ces gardes, là, à me protéger, mais me protéger de quoi au juste ! De moi même, des anciens, des démons… Je ne trouve pas la réponse car ma folie m’empêche de réfléchir comme tout être qui a une bonne conscience.
Je réfléchis, je me demande si je ne vais pas libérer les autres… je ne peux les retenir contre leur gré ici ! Peu m’importe qu’ils m’en veuillent ou non, peu m’importe qu’ils partent en courant en criant des mots cruels… je sais qu’elle était ma destinée. Ce royaume, je devais le protéger mais jamais, on ne m’a dit si je le ferais entourée ou seule. Moi, j’ai décidé que je serais seule car on ne peut inciter des gens à faire des choses contre leur gré.

Mais voila, si je fais cela, les anciens s’en prendront à eux ! Que faire ? Je suis dans un profond dilemne, je ne peux tout de même pas les torturer indéfiniment… Non je n’ai pas le choix, je devrais les protéger ! Quitte à devoir préparer des plans douteux pour distraire ces anciens lors de leur évasion. Mais quand et comment ? J’ai mal à la tête, la folie reprend le dessus… pourquoi m’en faire ? Je devrais tout simplement profiter de mon statut et faire mes caprices…

Voila que je doute, oui, ce doute, que peut être je ne serais pas à la hauteur !

Puis cette pensée est chassée ! Par quoi ? Par qui ? Je ne sais pas… Je sais tout simplement que même seule, je n’abandonnerais pas ce royaume.

« Oyez, Oyez, Brave Gens,
Depuis la libération de Syae dans ces lieux,
La reine s’est mis à douter sérieusement,
Elle s’est retiré dans sa salle du trone, en priant les cieux,
Et ordonnant que personne ne la dérange durant ce temps,
Elle est là, et observe ce qui l’entoure,
Peut être que le mutisme est sa seule solution !
Elle doit y réfléchir sérieusement… »

Maintenant je repose ma tête entre ces mains, qui ont tant montré les lieux du cachot. Cette couronne que j’a posé à mes genoux et dont chaque détail est observé par ces yeux malicieux : la folie perdrait-elle son pouvoir contre la raison ? Ou est ce le pouvoir des anciens qui commence à jouer d’elle comme si elle était une marionnette ?

Il est temps d’éclaircir tout cela, le royaume ne peut se fissurer ainsi… La reine Aerin doit prendre une décision, mais laquelle ?

Ces mots qui traversent le royaume, qui atteignent cette salle… dois je rire, pleurer ou rester inerte !

Je ne dois pas me laisser aller, tant pis, si je suis mal jugée : ce royaume est mien et j’accomplirais ma destinée !

Ô Reine de cette forteresse fissurée qui ne doit pas se laisser brisée. Syae le vil essaye de tous nous endormir par ses belles paroles. Mais pourquoi alors cherche-t-il donc tant de réconfort à cette Lune qu’il méprise tant? Tout simplement car depuis qu’il est entré dans cette forteresse, la folie s’empare de lui et ne laisse dans son coeur et son esprit qu’un profond brouillard.

Pire même, lui qui, rechigné face à cette Lune si brillante, se laisse maintenant guidé par ce phare, espère ainsi chasser les ténèbres qui l’assaillent de toute part. Il comprend ainsi pourquoi les âmes ancestrales priées cet astre qui les protégeait à jamais de l’obscurité totale, cette obscurité qui vous prend aux tripes, vous fait sentir seul, seul dans ce monde noir qui vous enveloppe. Il a compris que la lumière apporté par notre satellite lui permet de ne pas sombrer dans la folie, car un être seul finira forcément fou.

D’abord il perdra espoir et force, et puis il commencera à se parler à lui-même et deviendra de plus en plus schizophrène pour tomber à jamais dans la folie. Vous me demandez ce qu’il est en train de faire sinon de parler à lui-même lorsqu’il s’adresse à la Lune? Je vous réponds que Syae qui ne sait pas où ses pas le mènent sait qu’il y a quelqu’un quelque part qui comme lui voit cette Lune, et peut-être même lui parle. Peut-être même est-ce sa promise qui l’appelle? Mais cette présence qu’il ressent via la Lune le détourne du chemin que vous lui avez choisi.

Alors ne fléchissez pas, changer seulement cet homme de cellule. Donnez lui la plus sombre, la plus close de toutes vos cellules, celle qui est sans meurtrière, sans même une seule fente. Plongez-le dans l’obscurité à jamais, et voyez comment il reviendra sur ce chemin que vous lui avez choisi, et que vous avez choisi à tous!

J’aimerais avoir une audience avec la Reine, j’aimerais tant lui monter cette folie qui me ronge jour après jour. Pourrait-elle m’aider à détruire à ce royaume ? Comprendra-t-elle cette sensation de liberté qui doit regrouper toutes ces âmes égarées ?

Je ne sais pas si mes dires sont pour elle une torture ou une distraction. Je ne sais même plus si je reste maître de ma destinée quand cette lune continue de me narguer de haut. J’exige un vent de révolte, mais pour qui ? Pour une Reine que je souhaite à mon image ou aider mes pauvres compagnons de cellule ? Ou moi ? Mais j’entends ma Reine ces pensées devenues étoiles éclairant mon univers. Je vois leur lueur qui nous entraînent dans une danse nocturne sans fin. Je ressens ces étoiles qui semblent me guider … Mais pour aller où ? Quel est le but de ma venue ?

J’ai eu des échos d’un certain Asimov qui résonnent dans les murs en pierre de ma petite pièce confinée. Mais ne sait-il pas que ma porte est grande ouverte ? Que je suis libre ? Que la Reine s’est retirée ? Asimov, je suis libre de mes faits et gestes, je peux faire rimer envie avec pouvoir ! Suis ma révolte au lieu de m’inventer cette torture insensée. Je ne souffre pas et toi ?

Mais qu’est-ce que la souffrance quand on est libre et qu’on ne sait pas quoi faire ? Est-ce le rêve éphémère ou une passion remplie qui nous vide tout le sens de notre existence ? Nan, ma petite lune, rassure-moi, je dois souffrir pour comprendre ?

J’ai une folie stellaire les amis, une folie qui ne s’éteint pas comme la lune. Une lune dont j’ignore toujours comment elle s’allume. Astre blanc de mes nuits, rend-moi la plus profonde des nuits noires. Je veux juste une dernière danse, mais pas celle de l’autre groupe de musique mort et enterré.

Par pitié ma reine … deviens Lune.

Je suis perdue dans ces pensées si ridicules, pourquoi me poser toutes ces questions ! Je suis une Reine, je dois accomplir ma tache sans réfléchir si c’est bien ou mal… oui je devrais !

J’entends cette voix qui m’est si familière, ce cher réformateur Asimov, je pensais qu’il était parti rejoindre son maitre pour le guider vers la sortie du royaume. Le voila là, à songer, j’écoute ces paroles lancées vers moi. Comme toujours Asimov veille sur le royaume et sur moi, mais je sais pourquoi il fait cela !

Oui pourquoi cherche-t-il ce réconfort alors qu’il la méprise ! Tu as raison Asimov, j’étais trop préoccupée par le sort de ma personne que je n’aies point fait attention à ce qui pourrait se cacher au travers de ces personnes qui ont foulé mes terres.
Tes paroles me rassurent, donc l’un d’eux se serait laissé entrainer dans la folie mais pourquoi me parles-tu d’un profond brouillard : veux-tu parler du démon qui continue à lutter et qui tente de se manifester !

Je vois, donc il tenterait de me piéger à mon tour au travers de cette lune, qui laisse une pénombre qui s’est faufillé au fin fond de mon coeur pour me mettre en cause sur mes faits et gestes.

Mon cher Asimov, tes paroles et ton envie de protéger ce royaume me rassure même si au fond de moi, je sais que tu feras tout pour me chasser et prendre le trone à ma place. Peut être même que tu m’acheveras dans cette folie qui prend pouvoir au fil du temps en ma personne.

Mais tu fais une erreur au sujet de Syae, je l’ai libéré de sa prison, tout comme toi, donc il peut aller et venir là où bon il veut… et qui sait disparaitre !

Je vais faire confiance à cette étoile qui se nomme folie pour guider les pas de ce cher Syae, oui, je sais ce que tu m’as dit, j’ai écouté tes paroles et j’ai pris note de tes conseils mais je dois faire des choix et non seulement la folie est de son coté mais aussi la prêtresse guimauve donc je dois avoir confiance et si je me suis trompée, paix à mon ame !

« Oyez, Oyez, Braves Gens,
Le retour d’Asimov ici,
Montre à la reine Aerin sa loyauté,
Même si celle-ci est tromperie et si,
Le sort devait tourner en sa faveur,
Pitié, ne vous en prenez qu’à la reine Aerin,
Qui souhaite tant protéger son royaume… »

Tiens une autre personne est en train de songer, c’est Syae. Que se passe-t-il ! On dirait que son ame est torturé, que faire si c’était le cas !
Il veut que je l’aide à détruire ce royaume ! Pourquoi je ferais cela ! J’aime ce royaume mis à part les méthodes de ces anciens mais je l’aime au point que j’y verserais la dernière goutte de sang qui coule dans mes veines.
Il veut que les ames égarées soient libre, oui, je l’aimerais aussi mais je dois me mettre en travers du chemin des anciens donc je dois passer pour cette bougresse ! Mon royaume c’est mon coeur, c’est ma vie et je ne suis qu’une pauvre marionnette qui accomplit les taches sans réfléchir. Sauf pour ces prisonniers, à qui j’empêche cette sentence d’être tués, je ne peux que les emprisonner pour les protéger !

Je devrais peut etre avoir une audience auprès de ces anciens, je devrais peut être les convaincre que la folie est en chacun de nous et que même la raison, ne l’empêchera pas de la faire naitre.
Oui, mais je l’ai déjà fait autrefois, et me voila, à me torturer l’esprit…

Je dois m’armer de patience, tot ou tard, je prouverais à ces anciens que la folie est partout…

Une révolte ? Je ne pourrais faire une telle révolte, je dois penser au royaume avant tout, je ne veux pas voir le sang coulé par ces anciens, je ne veux pas devoir panser les blessures de ces ames égarées que je torture… est ce que ma torture est la meilleure des solutions ! Non, je le sais parfaitement mais que faire, je ne veux pas qu’ils haissent ces anciens, je suis la reine c’est moi qu’incombe cette tache. Quoiqu’il se passe, cela reviendra sur mon dos alors si on doit me détester je préfére qu’on le fasse pour une vraie raison : la torture, l’emprisonnement !

Je sais déjà que mon ame est condamné à aller en enfer, et je n’ai pas peur, je ne suis pas triste non plus. J’ai accepté mon sort comme on accepte un présent d’un confrère, ou le sourire d’un inconnu ou cette main tendue…

« Oyez, Oyez, Braves Gens,
Tous ces songes ont envahi le coeur et l’esprit de la reine,
Elle est maintenant tiraillé entre son devoir et sa liberté,
Les anciens veillent sur elle pour qu’elle accomplisse sa peine,
D’obéir comme une marionnette, alors qu’elle a les poings serrés
Pour ne pas montrer sa fureur de tant de cruautés… »

Je reste assise dans cette salle, je décide enfin d’ouvrir les portes, je décide enfin de faire disparaitre ces ténébres, je dois reprendre mon role de reine !

me revoilà donc parmis vous en cette douce nuit
eclairée par mon ami la lune et ces compagnes les etoiles
le songe qui m’est inspiré n’a rien à voir avec le dilemme qui ronge notre royaume
mais juste un songe qui me tient à coeur et que je voulais vous faire partager

amitié, amour, voilà un beau dilemme qui parfois nous pose problème
comment trouver la moitié de notre coeur,
comment trouver les amis qui seront là pour panser les plaies de ce meme coeur
et comment garder ces amis, comment aimer encore et toujours

tellement de questions qui nous tourmente au quotidien
tellement doutes qui hante nos reves la nuit et nos pensées le jour
meme mon amie la lune me dit que le romantisme n’es pas mort
et qu’en cas de douleur l’amitié primera, et le bonheur reviendra

oui je suis d’humeur reveuse,
mas le reve n’ets il pas au fond de chaucun de nous ?
le reve est la base de tout
sans le reve comment passé de bon moments en amis
comment imaginer un futur hyppothétique

alors moi je vous le dit, ne cessez jamais de rever et de vous exprimez
dites toujours ce que vous avez sur le coeur avec ou sans détour selon votre volonté
et ainsi vous serez heureux et respectez
et l’amitié et l’amour feront votre bonheur un jour

**Attention ce que je vais écrire va reprendre tout le début de ce topic ! Prenez une bonne aspirine, on ne sait jamais et surtout respirer un bon coup… ** :laughing:

Ce royaume ne devait pas exister alors pourquoi a-t-il pris vie d’un coup !

C’était un soir, ou plutot sous une lune écarlate. Cette nuit ne présagea rien de bon, soit une guerre qui ne ferait que couler plus de sang qu’on ne le penserait, soit un complot qui déchirera les liens qui unissent des êtres chers comme des frères ou soeurs. Oui, cette nuit, ne présageait vraiment rien de bon.

Aerin, une fille qui n’avait pas toute sa tête, est arrivée. Elle se présenta comme les gens polis font devant ces personnes qu’on croise et l’où se prépare à cotoyer sans le savoir.
Après, la présentation vint l’accueil chaleureux de tout ce monde qui jamais n’aurait du ouvrir leur porte à cette fille. Elle paraissait normale sur les premiers abords mais voila qu’elle suivit les conseils avisés de chacun et s’incrusta ainsi dans les différents lieux que proposent ce vaste monde.

Son premier choix fut le culte de la nuit, où elle croisa guimauve qui l’a accueilli à bras ouverts. Elle lui posa des questions, et elle lui répondit avec grace et gentillesse. Puis on ne sut pourquoi, le vrai visage de la jeune fille arriva. Oui,ce masque de petite fille bien élevée, disparut au fil des minutes qui passait. Puis vint la folie qui traversa l’esprit de cette demoiselle.

La folie s’imprégna de son sang, de son corps, de son esprit, rien ne put lui échapper : la fille était condamnée !

C’est pourquoi ce même soir, elle n’arrêta pas de faire des petits monologues dans le culte de la nuit. Elle proposa en rigolant qu’elle créerait un monde où ce monologue existerait. Mais quand la folie nous tient, et lorsque guimauve l’encouragea dans cette voie. La raison avait disparu et sur ce coup de tête, ce monde put naitre.

Elle savait parfaitement que ces histoires de monologue n’était qu’un moyen de parler de tout et de rien, sans se soucier du regard des autres. Mais ce qui l’a surpris ce fut l’arrivée de ces gens qui pénétrèrent dans ce monde qui n’était qu’un coup de folie.

Guimauve fut la première a posé les pieds sur cette terre et elle continua de l’encourager. La jeune fille n’était pas du genre à ne pas fermer sa porte aux autres, ni à tourner le dos quand quelqu’un entrait dans ce monde qui n’avait encore rien, à part des paroles d’une folle.
Alors elle rejoignit guimauve pour lui répondre, pour la remercier en quelques sortes de pénétrer ici.

Puis elle retourna à ses préoccupations, ce monde est né sous une lune écarlate et il était certain qu’il ne résisterait pas. Alors elle profita de chaque chose qu’il pouvait posséder, toujours rien bien sur, juste une vaste terre. Mais cela était déjà surprenant qu’une terre si immense puisse se trouvait face à son regard. Elle s’endormit donc sur ces terres, elle laissa cette lune écarlate disparaitre.

On dit toujours que le lendemain, les choses sont remis à leur place. C’est pourquoi à son réveil, elle fut surprise de voir Xanatos d’avoir piétiner ces terres. Ces mêmes terres qui auraient du disparaitre au fil des secondes, une petite survie lui était donc accordée. Alors Aerin eut le coeur remplit de bonheur et l’accueillit aussi de ses paroles, qui bien sur, ne faisait qu’écho sur ces terres.

Les portes allaient se refermer mais voila que d’autres personnes vinrent : Twings et arsenyk. L’une nous faisant profiter de son monologue tandis que l’autre nous fit comprendre que la jeune Aerin était belle et bien folle.

Peu importait pour elle, ces venues la remplissait de joie. Elle se mit à chanter et à danser puis à parler sans vraiment dire des choses précises, encore la folie qui se manifestait à travers ces mots qui sortaient de sa bouche.

Puis le retour de Xanatos dans ce monde, lui prouva que peut être, oui peut être que ce monde survivrait un peu plus longtemps qu’on pourrait le penser. Voila qu’une brique vint, une simple brique qui pourrait permettre de construire quelque chose. Oui mais une brique ne serait pas suffisant, alors Aerin avait toujours ce constat que ce monde partirait loin.

Et voila qu’Asimov qui fit son arrivée, la jeune fille ne se laissa pas détruire par le désespoir et l’accueillit comme tous les autres. Puis submachin fit un passage éclair pour lui aussi prouver que ce monde était bien fou, il parlait même d’asile, il avait du se donner le mot avec arsenyk.

C’est à ce moment précis qu’Aerin se rendit compte qu’elle parlait de trop, elle ne pouvait plus empêcher ces mots de sortir de sa bouche. Telle une machine qui exécute le programme qu’on lui a mis, ses lèvres bougèrent, les cordes vocales donnèrent un son, et ces mots formèrent des phrases. La folie avait bien pris possession d’elle, même la raison ne pouvait plus rien pour elle.

Submachin décida de revenir encore et encore, surement pour la détruire, elle n’en savait rien mais elle constata que sa venue et ses paroles, blessait la gentille guimauve. Oui les propos de submachin atteignèrent le coeur de la douce guimauve, elle fut déchirée de voir cela.
Le monde allait être détruit s’ils continuaient ainsi, Aerin les écouta mais elle ne savait quoi faire. Alors elle abandonna un court moment la raison, pour laisser la folie agir, cela du être à ce moment que la folie avait gagné une partie de la bataille contre la raison.
Car plus elle parlait, plus des bêtises sortaient, et moins elles étaient réfléchies et voila que revint Asimov dans ce monde où maintenant deux et même trois briques avaient pu voir le jour.

Il fit son monologue comme chaque personne qui passait cette porte, même si cette porte n’existait en aucun cas. D’ailleurs comment ces gens arrivaient-ils dans ce monde, là était le mystère, elle n’avait pas envoyer d’invitation. Elle ne faisait que parler en tournant sur elle-même, donc ce qui se passait autour d’elle, échappa à son regard.
En parlant de porte, c’est l’entrée de cette demoiselle qui vint : Lady Poison, elle fit un monologue sur l’insomnie. Pourquoi Aerin se rappelait-elle d’un tel discours, peut être car l’insomnie lui fait penser aux insomniaques. Là, où tout avait commencé !
En parlant des insomniaques, un de leurs compagnons venait aussi de pénétrer dans ce monde : Yume_san. Un envoyé des dieux, un confrère de guimauve qui appréciait de les lire. Jamais nous ne le saurons !

Encore un encouragement qui permit à la folie de prendre le dessus, encore la raison qui perdait le nord. Elle aurait pu prendre la grosse tête mais la voix de la raison vint au travers des paroles de kLEyoO, qui fit comprendre à tous que ce monde était ridicule, qu’il était dingue. Alors pourquoi revenir ? Elle n’en savait rien, peut être que dans l’air trainée quelque chose qui faisait perdre la raison à ces personnes qui franchissaient cette porte invisible.
Une personne de plus osa pénétrer ici, -JYM-, elle comprit enfin que chacun de ces passages, c’était en fait des messagers.

Mais quel message tentaient-ils de lui faire comprendre ! Elle ne chercha pas à le savoir, non elle continuait de parler, de tourner sur elle même.
Tant de visites en si peu de temps dans ce monde qui n’était rien !
Il aurait fallu se fier à ces signes qu’on nous offrait, cette nuit écarlate était bien annonciateur d’un mauvais présage. Le monde allait changer, la folie allait prendre le pouvoir à tout jamais, et un royaume allait bientot naitre. Elle aurait pu le savoir, elle aurait pu voir ces signes, cette folie qu’elle avait invité, cette folie dont elle ne s’est point méfiée.

Elle aurait pu lutter, elle aurait pu se lever et se rebeller.

Cependant, le sort en a décidé autrement, et voila qu’elle parcourut les terres, elle s’incrusta de nouveau chez les autres avec sa sale habitude de passer par les fenêtres. Après le culte de la nuit, ce fut au tour du culte de la sagesse.

Profond dilemne vint à elle, une guérilla de deux cultes était instauré : l’un avec pour chef sebulon et l’autre, ayant dendys comme chef. Ils se tiraillaient pour pouvoir recruter des disciples, on pouvait même voir ces étincelles qui sortaient de leur regard quand ils se croisaient.

Ne sachant ce qu’elle devait faire, elle resta tapis dans l’ombre pour observer, pour comprendre ces deux cultes qui pronaient le même domaine : la sagesse.

Elle ne sut pas pourquoi, elle décida de rejoindre celui de sebulon, peut être encore un choix de la folie. Elle ne le saurait jamais mais quelle nouvelle vient-elle d’apprendre, à peine qu’elle rentrait dans ce culte, le chef perdit les pédales et décida de rejoindre son pire ennemi. C’est son choix, cela le regardait et Aerin se retrouvait là, comme une pauvre cruche.

Est-ce vraiment la folie qui avait choisi pour elle ? Ou la raison ? Tout cela pour dire, qu’elle décida de ne plus rejoindre de culte.

C’est après cette décision, après ce retournement de situation que tout bascula !

Les monologues allaient prendre fin, les songeurs allaient exister !

Une simple proposition d’Asimov fit basculer cette terre. En effet, la folie avait commencé à être le vainqueur de la raison, Aerin avait cette étincelle de raison qui s’éteignit au fil de chaque secondes, chaques minutes et chaque heures. Il avait tendu sans le savoir la perche à cette folie, il lui avait permis de délivrer ces chaines que la raison avait scellé. Maintenant, Aerin n’est plus maitre de sa personne, elle laisse ses pensées traversaient son esprit, les briques se transformèrent en mur, ce qui était invisible devint visible. Les créatures, les méchants, les choses qu’on ne comprenait pas, vinrent se réfugier ici.

Le royaume vit le jour et ouvrit ses portes à ces indésirables qui vinrent lui tenir compagnie. Ils devinrent ses amis, sa famille.

Plus rien ne comptait pour elle à part cette folie et ce royaume.

Asimov ne se doutait pas qu’il avait pu faire naitre un monstre. D’ailleurs, ce monstre lui montra son vrai visage lorsqu’elle l’emprisonna dans ce royaume. Elle voulait être distraite par les songes que ces hommes et femmes ont dans leur tête. Oui mais elle n’avait pas envoyé d’invitation, non elle restait dans son royaume et attendit.

Durant son attente, elle vit les songes d’Asimov qui donnèrent vie à des zombies. Le sourire aux lèvres, elle ne faisait que jubiler par tant d’imagination.

Puis vint sebulon qui vit en elle un minotaure et même un démon tortionnaire. Cela l’irrita au plus haut point, car elle le savait déjà tout cela, elle ne voulait que de la distraction et non un sauveur de pacotille qui ne fit pas attention à son fil en pénétrant dans le royaume. Le choc fut terrible pour ce samaritain qui pensait bien faire, en voulant porter secours à Asimov. Mais celui-ci montra son vrai visage à la face du monde, il ne faisait que des pièges monstrueux, pour attirer les gens ici et surtout dans un but malsain de prendre un jour le pouvoir de ce royaume.

Un prisonnier pour la divertir, cela ne la déchanta guère bien au contraire, elle aimait voir la folie surgir au fond de ces personnes qui la noyaient au fond d’un puit qu’est la raison.

Sebulon avait beau lutter, la folie était déjà maitre de sa personne. Pendant ce temps, d’autres arrivèrent, submachin et spyd qui pensèrent passer inaperçu.

Mais ce royaume est née de la folie d’Aerin, donc rien ne pouvait lui échapper même les pires pensées à son égard. Parfois pour se décontracter, elle quittait son royaume, pour se balader ailleurs. C’est ainsi qu’à son retour, l’arrivée de la grande prêtresse guimauve fut un des plus merveilleux moment.

Peut être que son retour allait permettre de changer l’histoire. Elle fut suivie par un homme nommé syae qui on ne sait pour quelles raisons, était venu ici. D’ailleurs lui même ne se souvenait même pas d’avoir pénétré les portes de ce royaume.

La folie aurait-elle quitté le corps d’Aerin pour envahir ce royaume, et envouter les gens du dehors de cette douce mélancolie. Oui mais voila, une ombre plane dans ce tableau, les anciens sont là à tirailler la pauvre Aerin.

Elle pensait que la prison et la torture sauverait ces gens du triste sort que les anciens avaient déjà tracé. C’est ainsi que la raison reprit un peu le dessus, et voila qu’Aerin est tiraillé par ces chaines qui forment ces anciens et cette folie qui se manifeste à travers cette couronne qu’elle porte.

Un profond dilemne pour cette reine qui voit le mal qu’elle a fait, elle n’a pas peur d’être condamnée en enfer mais cela ne l’empêche pas d’être malheureuse de ce qui est advenu de son royaume.

Maintent, la voila, en train de réfléchir à ce qu’il faut faire ! Ce monde a été créé par la folie, la folie lui a fait faire de drole de choses et ces anciens à qui elle a ouvert ses portes, tentent maintenant de détruire cette folie par ces actions.

Et voila que de douces paroles enveloppent ce royaume, la prêtresse guimauve fait part de ce qui lui tient à coeur. Comme si ces mots étaient un réconfort, ils balayèrent ces ténèbres qui commençaient à envahir ce royaume tel le vent qui souffle pour montrer sa présence.

Aerin se leva et décida d’ouvrir les portes de son royaume pour laisser sortir ces pauvres ames égarées, s’ils n’étaient pas enclin à laisser la folie et l’imagination venir à eux alors elle n’allait pas les obliger. Puis ces anciens, elle les combattrait jusqu’à son dernier souffle, elle ne laisserait plus personne dicter sa conduite. Elle préférait vivre sa folie pleinement sans se soucier du regard d’autrui.

Que tous ceux et celles qui voudraient se laisser bercer par cette douce mélancolie que la folie fait entendre à travers ce son, qui sort à travers les murs, le vent, les arbres, et même ce coeur qu’Aerin posséde.

Le royaume est son coeur, elle le fera battre aussi longtemps que possible. Voila la page est tournée, et il est temps d’écrire une nouvelle histoire sur ce royaume et la reine Aerin.

Ainsi nous sommes tous à nouveau libres, libres de fouler ces terres sans frontières de la folie. Libre de nous relaisser aller dans ces songes qui nous transportent. Comment cela est-il possible, qu’est-ce qui nous a donc sauver de la folie dont nous nous étions épris, pour nous permettre de songer à nouveau? Tout simplement le rêve d’une petite fille (hum hum, sûrement plus âgée que moi ^_^").

Le songe d’un rêve pur, rempli d’amour et d’espoir. Serait-ce le remède contre la folie?
Je ne le pense pas, face au paroxysme de la folie, seule la folie ou l’absurde peuvent lui faire écho. La Reine de ce royaume l’a elle-même avoué, elle en avait perdue un temps au profit de la raison. Ainsi ont pu l’atteindre des paroles certes belles, mais ô combien fragiles, si fragiles que la folie s’en moque normalement éperdument.

A moins que ce soit encore un piège de cette Reine à jamais marquer par la folie pour attirer toujours plus de monde dans ses griffes, mais les portes qu’elle a laissée ouvertes sont la meilleure chose qu’il puisse arriver à cette terre. Ainsi, nous sèmerons nos petites graines de songes, qui une fois arrosés produiront certainement des rêves aussi pures que celui de Guimauve.

Quel songe, il mérite d’être rappelé :

[quote=« guimauve5012 »]me revoilà donc parmis vous en cette douce nuit
eclairée par mon ami la lune et ces compagnes les etoiles
le songe qui m’est inspiré n’a rien à voir avec le dilemme qui ronge notre royaume
mais juste un songe qui me tient à coeur et que je voulais vous faire partager

amitié, amour, voilà un beau dilemme qui parfois nous pose problème
comment trouver la moitié de notre coeur,
comment trouver les amis qui seront là pour panser les plaies de ce meme coeur
et comment garder ces amis, comment aimer encore et toujours

tellement de questions qui nous tourmente au quotidien
tellement de doutes qui hante nos reves la nuit et nos pensées le jour
meme mon amie la lune me dit que le romantisme n’es pas mort
et qu’en cas de douleur l’amitié primera, et le bonheur reviendra

oui je suis d’humeur reveuse,
mais le reve n’est-il pas au fond de chaucun de nous ?
le reve est la base de tout
sans le reve comment passé de bon moments en amis
comment imaginer un futur hypothétique

alors moi je vous le dis, ne cessez jamais de rever et de vous exprimez
dites toujours ce que vous avez sur le coeur avec ou sans détour selon votre volonté
et ainsi vous serez heureux et respecté
et l’amitié et l’amour feront votre bonheur un jour[/quote]

Rah, l’amour et ses problèmes, voici un vrai problème, certain celui de toute ma vie, mais certes réflexion n’a rien à faire ici.

Songeons d’amitié. L’amitié est une chose beaucoup plus simple à entretenir entre deux personnes que l’amour. L’amitié ne se brisera jamais malgré la distance et l’absence, à l’inverse de l’amour. L’amitié naît de la plus simple des façons : un peu d’affinité, et vous voilà déjà ami ; à siroter une bière, à lire le même auteur, à aimer le même film, à supporter la même équipe de foot, à écouter le même chanteur, à avoir partager une expérience similaire, et déjà des liens se sont tissées et vous voilà à vouloir en apprendre plus sur cette personne, et vouloir lui donner un peu de bonheur.

Alors certes il faut être un minimum altruiste pour ce dernier, mais généralement, votre ami le plus proche vous le rend tellement bien que chacun cherche réciproquement à faire plaisir. On dirait que je parle d’amour me direz vous, on en est pas loin c’est vrai, et pourtant si éloigné… ::soupir::

L’amitié, pour moi, c’est donc ça : simplement être avec une personne avec lequel le divertissement est toujours là, les délires toujours bons, les prises de tête vite oubliées. Un très bon ami n’est jamais perdu, car lui aussi à pris plaisir à partager tout cela avec vous. Rappeler-le ou la 3 mois, 6mois, un an après, il se fera une joie de discuter. Si celui-ci est hypocrite, il ne vous jouera pas sa comédie longtemps, donc vous saurez vite à qui vous avez à faire, et ainsi rechercher un ou une camarade avec qui bien vous entendre.

Le rêve nous aide à passer de bon moments avec nos amis, oui. Mais à trop rêver, à trop se tourner vers ce futur fictif, on en oublie de vivre et d’accomplir tous ces paliers nécessaires à la réalisation de ses projets partagés. Donc gardons aussi la tête froide, et n’oublions que nous vivons pour préparer notre futur avec ce que nous tenons de notre passé.

Allez, je lève mon verre à l’amitié!

La page est tournée et voila qu’un prisonnier puisse de nouveau songer et rêver.
Il pense que la reine Aerin complote un plan machiavélique pour attirer du monde, mais celle-ci n’a plus le temps pour de telles futilités.
En effet, sa rebellion contre ces anciens s’est fait entendre jusqu’à leurs oreilles.
Un chatiment a été décidé : bruler le royaume et le détruire ou bien la reine Aerin devrait subir le même chatiment que ses anciens prisonniers.
Pourquoi lui laisse-t-on le choix ? Elle n’en sait rien, mais elle ne permettrait à personne de détruire ce vaste monde qui a tant mis de temps à se construire. C’est ainsi qu’elle subit la seconde option de son chatiment.

La voila enchainée, et son amie l’araignée va faire mumuse avec elle. En même temps, elle n’a pas le choix sinon elle se ferait tuer par ces anciens. En ce qui concerne les zombies, ils ont la possibilité de l’observer une heure ou deux. Pour être finalement de nouveau enfermés, au fond de ce souterrain que les anciens ont scellés.

La brume s’est dissipée, la salle de trone est vide, on ne peut entendre les cris de la reine car elle ne veut pas donner ce plaisir aux anciens.

Quelle cruelle destinée ! Elle qui voulait tout simplement rêver, songer et se laisser bercer par les songes des autres. La voila, en train de pleurer sur ce qu’elle a fait. Elle ne demandera ni à manger, ni à boire, et ne suppliera pas qu’on la délivre car son sort était jeté.

La reine sera peut être un jour libéré, mais en attendant, le chateau du royaume est bien gardé.

Les gens peuvent maintenant vivre pleinement sous le regard avisé de ces anciens. Tant que la reine sera enfermée, toute ces personnes n’auront aucun chatiment.

Voila la reine qui sommeille et se laisse bercer par cette douce mélancolie qu’est la folie.

"Un soleil rayonnant sous ce ciel bleuté,
Le chant des oiseaux est une douce symphonie.
Les pétales des fleurs s’étirent pour laisser une rosée couler,
Jusqu’à tomber sur cette feuille éblouie.
Les hommes travaillent la terre pour mieux la planter
Tandis que les femmes s’occupent à d’autres taches sans aucun soucis.

Le calme plane depuis que la folie est enfermée
Dans ces quatres murs bien choisis
Par ces anciens qui ne peuvent que jubiler
D’avoir enfin ce qu’ils désiraient au fond de leur lit.
Maintenant, le royaume est libre et peut respiré
Tant que vous ne franchirez pas le chateau sali."

Voila, la reine peut s’endormir tranquille car plus personne ne sera en danger.

Est ce de l’amour qu’elle porte à ce royaume, qui la pousse à agir ainsi !
Ou est ce pour respecter ces gens qu’elle a trop envahi par sa seule habitude de s’incruster et de s’imposer ?
Personne ne le sera jamais, mais maintenant soyez heureux, la reine subit votre colère des chatiments qu’elle aurait pu infliger.

La prêtresse guimauve a sorti les bonnes paroles car la folie n’est pas absurdité. Mais cela tout le monde le verra selon son point de vue. Le coeur corrompu par la raison et la folie, la reine n’a que faire de ce qu’on peut penser d’elle. Elle a agit pour éviter que des choses pareilles se reproduisent et peut être pour comprendre la leçon d’obliger les gens de faire des choses contre leur gré.

Oui le chateau est fermé aux gens, car la reine est en compagnie de ces amis les zombies, l’araignée, les lépreux et bien d’autres. Ces êtres qui sortent de l’imagination de cette folle de reine, elle va pouvoir songer sans blesser autrui et laisser les autres agir à leur guise.

Encore un double post, je suis une gaga des double post, non ne soyez pas en colère, vous les chefs de MS.

Ce petit texte sera dédicacé pour une personne qui se reconnaitra ! :wink:

Bon cela est de la pure fiction, non je n’ai pas d’ailes, non je ne suis pas devin… et oui je suis une casse pieds irrespectueuse !

« Un soir de pleine lune, je me baladais sur les sentiers perdus,
Puis une personne mystérieuse m’aborda en signalant que j’étais bavarde.
J’ai rétorqué que je n’étais pas ce genre
Et surtout je ne comprenais pas pourquoi il me parlait ainsi de la sorte.
Quelle boulette je n’avais pas fait, il eut un regard sévère et triste à la fois
Je rigolais de la situation mais mon sourire tomba bien bas
Lorsque le mystère fut levé et me voila à baisser le regard,
Moi la petite inculte et irrespectueuse des personnes,
J’avais fait honte à cette personne par mes paroles,
Il était tant pour moi de me confesser de cet affront ignoble
Les larmes coulèrent sur mes joues en priant les cieux,
Puis des paroles douces vinrent et j’obtins cette bonté qui fut le pardon
Je fus stupéfaite et heureuse que je me mis à danser
Et à chanter, même si je n’avais pas cette voix mélodieuse qu’ont ces sirènes
Peu m’importait, le coeur léger de voir que je fus pardonné de ma bêtise.
Je me vis pousser des ailes et parcourir ce ciel si merveilleux. »

C’est bien un topic de songeur, je ne me trompe pas, car si je me trompe, il faut le dire, moi je vous vire un coup de pieds aux fesses si vous osez critiquer la personne.
Si vous voulez critiquer une personne, faites le sur moi, oui, oui…

Bon j’arrête mes bêtises pour le moment bien sur, pourquoi j’ai posté cela, euh, je ne sais pas, coup de folie comme d’habitude, il ne faut pas me tendre une perche.

Je voulais aussi mettre cela pour me souvenir de l’offense envers cette personne, oui, oui, même si je pense, elle s’en fiche un peu de ma folie d’écrire des bêtises mais bon, c’est pour me rappeler à l’ordre, faire attention à ce qu’on dit, oui, oui, même si c’est pour blaguer, oui, oui…

C’est bon, je voulais poster ceci parce que j’en avais envie, point barre, je suis folle, je n’ai pas de véritables raisons pour poster les choses ! :laughing:

Pardon pour la personne qui se reconnaitra… c’est plus fort que moi ! Ecrire des choses que personne ne comprendra :laughing:

Bon, allons, allons, il faut songer donc je vais parler de ces liens de famille

Moi, je trouve cela extraordinaire, ces gens d’une même famille qui ont des liens si fort, que lorsqu’une personne est en difficulté, elles sont là à le maintenir hors de l’eau, ou à l’épauler.
Ces cousins et cousines qui se parlent comme s’ils ne s’étaient jamais séparés, ces tantes, ces oncles, qui viennent vous voir comme s’ils ne vous avez pas vu depuis un siècle. Navrée pour l’exagération, c’est plus fort que moi !

Donc quand je vois des personnes qui ne sont pas très famille-famille, c’est comme un mystère à élucider. Bon je vous rassure, je ne saute pas sur la personne pour savoir, je ne fais qu’observer comme d’habitude. Donc j’observe cela, et des fois c’est à cause de l’éducation, des fois, c’est juste qu’il n’y a pas d’atomes crochu entre un père et son fils, ou entre un frère et une soeur, ou entre une tante et une filleule…

Tout cela pour dire, qu’il ne suffit d’un rien pour que ce lien familial n’existe pas. C’est ce qu’on pourrait penser mais sachez que si ces personnes ne montrent pas ce lien devant tout le monde, il existe bel et bien. J’en ai eu quelques preuves, donc je ne peux nier l’existence ! :laughing:

Pourquoi je parle de ce lien, j’en sais rien, il fallait songer non ! Donc voila ma songerie, elle n’est pas perspicace, peut être sans intérêt mais peu m’importe c’est mes songes du soir ! :laughing:

Pays de la songerie me voila ! :wink:

Sous un soleil qui chasse les ombres de ses rayons et cette brise apaisante qui siffle sous les branches d’arbres. Il y avait une forêt où l’on pouvait entendre les oiseaux chantaient une douce mélodie, un bruit de ruisseau qui s’écoulait au loin. Une personne se baladait silencieusement pour ne pas briser ce joli spectacle. D’un coup, les oiseaux s’envolèrent, effrayés par un animal ou autre chose : le mystère de la nature.
La personne paraissait fatiguée car ses pieds trainaient de plus en plus, le sac qu’elle portait, était plus gros qu’elle et devait peser plus d’une tonne, tellement il était bondé.

La personne arriva enfin à sa destination et posa avec fracas le sac sur le sol. Elle se laissa écrouler par tous ces efforts, et observa ce ciel bleu où l’on pouvait voir quelques oiseaux virevoltaient.
« C’est bon vieil homme j’ai tout rapporté ! »
Le vieil homme sourit en tirant sur sa pipe.
« Bien mon enfant je vais pouvoir te raconter l’histoire mais avant… »
Il regarda le contenu du sac en détails.
« Quoi vieux fou… vous n’allez pas vérifié si je n’ai rien oublié tout de même ! »
Il sourit de plus belle.
« Bien sur que si, sinon je ne pourrais pas savoir où je dois arrêter mon histoire ! »
La personne voulut l’étrangler, pire le découper en morceaux pour le donner en pature aux animaux puis elle s’abstint à de telles idées. Elle attendit au moins quelques heures pour enfin avoir l’attention du vieil homme.

"Très bien cette histoire est une forme de mythe, de légende que très peu connaisse… je pourrais commencer par Il était une fois… mais cela n’a rien à voir avec un conte de fées donc…
Un démon se mit à sévir dans les différents royaumes de ce monde, mais un jour, un homme courageux et ses compagnons se mirent en route pour le tuer. Une bataille rude se fit durant des semaines et meme des mois. Beaucoup de gens sont morts, d’autres en ont gardé des cicatrices physiques ou mentales et puis il y a ceux qui ne savent rien !

Tout comme toi mon petit ! Cette guerre se finit par la victoire de ce groupe mais voila le démon avait plus d’un tour dans son sac, et un jour, là où personne ne s’y attenda, il refit surface.
Il se logea en une personne, cette personne grandit sans savoir qu’un démon s’était permis de s’installer chez elle mais elle ne tarda pas à le savoir.

Ce fut une nuit sans lune, les nuages cachaient les étoiles, le vent n’était point là mais un silence régnait.
Ce démon se manifesta comme par enchantement, il avait gagné sur la raison de la fille et elle devint son pantin : la folie ! Oui cette folie sans une raison, peut être destructrice, pas pour les gens ou les différents royaumes. Non, pour cette fille qui ne serait contenir ce démon et sa bataille de survie dans ce monde.
Pourtant, elle laissa cette folie prendre le dessus sur elle et c’est ainsi que le démon fit son règne. Il jubilait de pouvoir retrouver ses pouvoirs, de reconquérir ces mondes, de se venger des personnes qui l’avaient vaincus et emprisonné au fin fond de ces ténèbres. Qui est pourtant sa demeure !

Ainsi l’ame de cette fille se détruisit au fil des jours, les chaines de la folie se resserrèrent sur elle-même. Le coeur déchiré entre cette survie qui était minime et cette folie qui lui donnait envie. Elle se laissa plonger dans cet eau noiratre et s’y noya.

La fille n’était plus qu’une ame prisonnière dans un autre monde, elle n’entendit plus rien, elle ne voyait plus rien. Son corps était devenu une coquille vide qui fut rempli par la présence de ce démon.

Tout espoir était perdu pour cette fille, d’ailleurs, personne ne voulait plus entendre parler d’elle. Personne ne chercha à comprendre, personne ne lui tendit une main, ou une épaule. Non, tous continuèrent leurs occupations sans prêter attention à tout cela. Pourtant, ils auraient du car le démon n’était pas du genre patient, et il commença ses quetes.

Il se mit à détruire différents villages puis la frayeur des gens, et le peu de sang qui coulait, ne le satisfaisait pas plus. Il voulait qu’on le craigne, qu’on ne cherche aucunement à se mettre en travers de sa route. Il s’en prit donc aux femmes et aux enfants, l’avenir du monde. Bien sur, certains avaient enfin pris conscience de ce qui se passait et jugèrent bon de mettre certaines de ces personnes à l’abri. Oui, mais le démon n’avait pas dit son dernier mot.

Il ne laissa guère de répit, attaque après attaque, les hommes, les enfants qui n’étaient pas encore des hommes tombèrent les uns après les autres.

La résistance n’existait plus. Du moins, c’est ce que le démon crut c’est pourquoi, il continua sa seconde tache sans se soucier de ce qui se préparait au fond des terres, des grottes. Non, il chercha à étendre son pouvoir plus loin, toujours plus loin.

Sa tache avançait à grands pas, les hommes qui voulaient encore résister, étaient contraints de chercher vite une solution radicale mais en vain. Le temps, la peur, le souhait de protéger sa famille, tout cela était contre eux et ils commencèrent à perdre espoir.

Le démon pendant ce temps avait étendu son pouvoir dans trois royaumes, il était en train d’attaquer le quatrième. Le sang coulait à flots, les flammes couraient dans tous les sens, les cris se firent entendre de loin, tel des échos qui restèrent graver sur les terres.

Puis un soir de pleine lune, on ne sut pas pourquoi mais le démon perdit de son pouvoir. La fille qui était dans un autre monde se manifesta…"

Le garçon écouta attentivement l’histoire puis lorsqu’il vit que le vieil homme resta silencieux.
« Papy pourquoi tu t’arrêtes en si bon chemin… l’histoire devenait intéressante, tu me fais quoi là ! »
Le vieil homme toussa puis reprit sa respiration.
« Tu as oublié quelques petites affaires dans ce sac… puis je commence à ne plus avoir de provisions pour la route, ni pour ma pipe »
Il sourit face à sa dernière remarque.
« Si tu veux entendre la suite… tu sais ce qu’il te reste à faire mon garçon »
Le garçon se releva brusquement pour taper sur une pierre.
« Tu te fiches de moi, vieux grincheux… si tu veux quelque chose va le cherc… aiiiiieeee ! »
Le garçon s’écroula en portant secours à son pied.
« Voila ce qui arrive quand on ne veut pas rendre service ! »
« Tais toi vieux bouc… tu me le payeras un jour ! »

Puis il repartit chercher ce que le vieil homme désirait.

Une fois de plus, le garçon refit ce chemin. D’abord l’aller était super mais le retour, oui, ce retour, il le maudissait. Il avait rempli le sac à rabord. La première fois, il put le porter sur le dos avec un mal de dos en remerciement d’un tel acte. Mais la seconde fois, il trainait le sac, laissant derrière son passage une grande trace de traine.

Le garçon marmonna tout plein d’insultes à l’encontre de ce sac, du vieil homme et de sa bêtise.

Il mit un long moment à retourner à son point de départ, la nuit était tombée. Le hululement d’un hibou se fit entendre, le garçon vit ce regard de cet animal qui s’envola pour attraper la proie qu’il avait du fixer depuis un certain moment.

Le garçon arriva essoufler et se laissa écrouler devant le vieil homme. Il sentit une bonne odeur de nourriture, son estomac fit surface, un grognement profond se fit entendre faisant fuir les animaux de cette paisible forêt.
« Aurais-tu faim mon garçon ! »
Si le garçon avait une queue de chien, on la verrait remuer avec une telle agilité. Puis, on pouvait voir la salive sortir de sa bouche, le vieil homme sourit à ce spectacle et lui tendit une part de cette nourriture qu’il avait concocté avec soins.
Le garçon mangea comme un ogre puis pendant qu’il machouillait sa nourriture, il se mit à parler.
« Alar… cette hist… je vais… pouroir… la suite…alar… »
« Tu pourrais éviter de parler en mangeant mon garçon »
« Vieux chnooooccc… je fais… ce que… je veux ! »
Le vieil homme ne put s’empêcher de sourire, plein de jeunesse, plein d’insouciance et d’irrespect, voila ce que les jeunes possèdaient.
« Très bien alors où j’en étais ! »
« La fille qui se manifeste pour on ne sait quelles raisons, d’ailleurs elle va devenir cette légende ? »
« Pourquoi te focalises-tu sur la fille ? Ce n’est pas le point essentiel de l’histoire mon garçon ! »

Le vieil homme trafiquota sa pipe, puis l’alluma et respira une bonne boufée pour laisser ressortir cette brume qui laissait une odeur derrière son passage, le garçon toussa un peu en secouant sa main pour évaporer la fumée que le vieil homme lui avait envoyé.
"Alors le démon ne remarqua pas que la fille allait se manifester, il était tellement focalisé sur son ascension aux pouvoirs qu’il oublia toutes choses superficielles. Mais au moment, où il allait attaquer une femme protégeant ses enfants de son corps. Son geste fut interrompu comme paralysé.

Le démon ne comprit pas de suite ce qui se passait. Non, il ne pensait pas que cette fille referait surface bien au contraire, il croyait qu’elle s’était laissée mourir.

Alors quand il sentit sa présence, quand il vit qu’elle lui résistait. Sa colère grandissait, il ne savait pas quoi faire. Alors il alla dans ce monde où la fille était emprisonnée, il lui parla. Il lui donna tout plein d’arguments pour qu’elle se laisse faire, pour qu’elle profite de ce qu’il faisait. Une larme coula sur la joue de la fille et d’une petite voix, elle osa lui dire non.

Le démon ne contenant plus sa colère, il allait la frapper mais chose surprenante, il n’atteignit pas sa cible. Oui, elle était là face à lui mais intact, même pas une égratignure. Le démon ne comprit pas, il ne savait pas ce qu’il passait puis la fille disparut de son champ de vision.

Elle n’était plus dans ce monde depuis un certain moment, le démon ne s’en était pas rendu compte. Que s’était-il passé ! Il ne put chercher la réponse longtemps car il perdit de plus en plus le controle de ce corps.

Une lutte infernale commença à se faire entre cette fille qui retrouvait sa force et sa volonté, et ce démon qui ne voulait pas s’arrêter en si bon chemin.

Mais où se trouvait la fille ! Où trouvait-elle la force ? Voila que le démon fut envahi par la raison, il sut que c’était le pouvoir de la fille. Elle tentait de le chasser à petit feu, mais elle savait pertinemment que cela prendrait du temps…"
« Oui bon c’est bon je parie qu’elle a gagné contre ce démon, qu’elle se refit une image et patati et patata… »
« Personne ne le sait vraiment mon garçon. Certes, le démon perdit de son pouvoir mais il était toujours là. D’ailleurs, cette bataille continuerait indéfiniment mais cela, personne ne le sera vraiment ! Oui, personne ne sait ce qu’est devenu cette fille, personne ne sait où elle se trouve, ni ce qu’elle peut faire ! »
« Vieux bouc, tu me fais quoi là ! Pourquoi tu me racontes cette histoire si on ne sait pas ce qu’est devenue cette fille… après tout, cette légende la concerne… tu as du trop fumer de ta pipe ! »
« Mon garçon, je t’ai dit que la fille n’était pas la personne la plus importante de l’histoire. La légende a vraiment commencé lorsque cette fille se réveilla… mais tu ne t’es pas posé la question de savoir ce qui l’avait réveillée ! »
Le garçon fit une grimace, puis tourna ses doigts en guise d’énervement.
« Mais si je me suis posé la question… c’est sa volonté, sa tristesse de voir les mauvaises choses de ce démon ! »
« Tu te trompes mon garçon, ce n’est pas du tout cela… »

Le garçon perplexe regarda le vieil homme, il ne comprenait pas ce qu’il racontait.
« Quoi ! Mais si c’est pas sa volonté alors… »
Le vieil homme sourit.
« Tu comprends enfin… es-tu sur de vouloir connaitre ce qui s’est passé ! »
Une brise arriva à la fin des propos du vieil homme, ce qui donna un frisson à ce garçon qui le regarda médusé. Il n’était pas certain de vouloir savoir ce qui avait poussé le réveil de la fille.

Mais il ne voulait pas passer pour un trouillard, alors il hocha la tête positivement, le vieil homme ne put s’empêcher d’éclater de rire.

Le garçon regarda le vieil homme se moquait de lui, décidément il n’avait pas eu de chance.

**Flash back :
« Elyos tu pourrais aller me chercher des salades, de la tomate et un peu de carotte chez Julia »
Le garçon fit la grimace, il était en train de se reposer dans un coin de la grange, là où le soleil ne réussissait pas à faire jaillir ses rayons.
« Je suis occupée 'man… »
« Elyos Sauron Motory, tu te moques de moi, tu t’occupes à rêvasser, tu vas me faire le plaisir de lever tes fesses et de rendre service à ta mère et plus vite que cela ! »
Le garçon sursauta en voyant sa mère apparaitre de nulle part, il se mit à courir à toute jambe, pour éviter de se faire crier dessus et plus loin, il se mit à crier.
« Mais 'man t’as mal compris, je voulais dire, que j’y allais voyons… »
La mère tapa nerveusement du pied en voyant son fils disparaitre à l’horizon.
« Petit garnement, si on ne les secoue pas, il flémarderait… Mon dieu, qui m’a fait un tel engin, c’est son père qui l’a habitué à se la couler douce et c’est moi qui passe pour la mégère ! »

Quelques minutes plus tard, le garçon se promenait tranquillement pour aller voir la Mère Julia. Il sifflota, en tapant sur les cailloux qui croisaient sa route.
De temps en temps, il croisa des amis, qu’il salua et donts certains, il se mit à parler avec juste pour perdre encore plus de temps. Il n’était pas du genre à vouloir faire enrager sa mère, loin de là, mais il n’aimait pas faire des taches.
Il préférait dormir, se reposer, se baigner avec ses amis ou jouer à des jeux qu’ils auraient inventé quelques minutes avant. Décidément, le garçon se fichait de tout, il s’intéressait qu’à sa petite personne.

C’est pourquoi, il décida de prolonger sa promenade en passant près de la maison du Père John. Un homme qui rouspetait pour un oui ou pour un non, un homme qui détestait les enfants au point de piquer leurs objets s’ils avaient le malheur d’attérir dans sa propriété. Personne ne rendait de visite à cet homme, personne ne voulait l’avoir comme ami. Alors pourquoi le garçon prit ce chemin qui risquait de lui porter préjudice, tout simplement car c’était le plus long pour se rendre chez la Mère Julia.

Ainsi qu’elle ne fut pas surprise en voyant le Père John dehors en compagnie d’un homme, encore plus agé que le Père John. Amusé de voir cela, il se cacha pour espionner, en espérant voir de l’action comme les paroles grincheuses du Père John, ses menaces et la réaction de son invité surprise.
Mais bizarrement le Père John paraissait joyeux, il put meme voir un sourire sur ses lèvres, il prédit donc une catastrophe si le Père John devenait sympathique d’un coup, c’est que cet homme l’avait ensorcellé.
Il se mit à courir à toutes jambes, pour alerter les villageois mais trébucha à cause d’une racine. Il se releva, en se rhabillant, et en dépoussiérant sa tenue de la terre. Il avait réussi à atteindre la forêt en quelques secondes, il allait reprendre sa course tout joyeux quand il vit l’homme face à lui.
Ce même homme qui tenait compagnie au Père John, il lui sourit et tendit la main vers le garçon qui recula et qui malheureusement se reprit cette racine. Les fesses par terre, apeuré, il imaginait le pire, il regrettait presque son attitude envers sa mère puis se protégeant de ses mains.
« Non ne me faites pas de mal ! »
Le vieil homme sourit de bon coeur.
« Mon garçon que crois-tu ! Tu sais que ce n’est pas bien d’espionner les gens, ta mère ne t’a pas appris les bonnes manières… »
Le garçon vit une sortie et s’empressa de la prendre pour s’échapper.
« Mon garçon si j’étais toi, je ne ferais pas cela sinon je risque de le répéter à ta mère ! »
Paralysé, il resta figé en entendant ces propos, il voyait déjà la réaction de sa mère mais surtout les taches qu’elle lui donnerait pour avoir tant pris de son temps. Il soupira un court instant puis se retourna vers le vieil homme en souriant.
« Pardon, je ne voulais pas… dites on peut faire un marché, j’oublie ce que j’ai vu et vous oubliez cela ! »
Il se mit seulement à réfléchir, il ne comprit pas comment le vieil homme pouvait être au courant de cela, et lui, qui était tombé dans ce piège si minable. Il pesta en tapant avec rage sur un caillou.
« Un marché tu dis, très bien j’oublie cela à deux conditions… que tu ailles me chercher cela ! »
Le vieil homme lui tendit une liste, le garçon écarquilla les yeux.
« Mais vous êtes malades, je suis qu’un pauvre garçon, vous croyez vraiment que je pourrais vous rapporter tout cela… attendez c’est quoi la seconde condition ! »
« Dès que tu auras accompli cela, je te ferais part de la seconde condition et puis en récompense de ton effort, je te raconterais une histoire que personne ne connait et qui fera le tour dans peu de temps, sois heureux, tu seras le premier a te vanter de la connaitre ! »
Le garçon resta perplexe mais cette fameuse histoire l’intrigua aussi. Il avait l’impression de se faire avoir mais tant pis, sa curiosité était plus grande et puis s’il pouvait perdre du temps, cela l’arrangeait. Il sourit donc en tendant sa main.
« Marché conclu vieux bouc ! »
Il vit le vieil homme sourire en lui tendant sa main pour serrer la sienne.**

C’était exactement comme cela qu’il avait rencontré le vieil homme et maintenant, il continuait encore à se moquer de lui.
« Bon dites la moi cette fameuse histoire que personne ne connait ! »
Le vieil homme vit le sérieux du garçon et son intérêt particulier pour son histoire. Il sourit en tirant sur sa pipe.
« Très bien mon garçon… »
« Au fait vous ne m’avez pas dit la seconde condition vu que j’ai rempli la première ! »
« Mon garçon tu es un impatient, tu préféres que je te dises cette condition ou que je finisse mon histoire ! »
Le garçon enragea de nouveau, le vieil homme savait le manipuler à sa guise, mieux que sa mère, et il n’appréciait guère cela.
« Je veux connaitre l’histoire, mais je veux aussi connaitre la condition ».
Le vieil homme sourit.
« Patience mon garçon, chaque chose en son temps ! »

Pour la première fois, le garçon s’intéressait à autre chose qu’à lui même.

Le garçon avait les bras croisés, le silence s’était installé depuis un bon moment au point qu’un ange pouvait passer. Une lutte se fit entre le vieil homme et lui, ces regards que ne se lachèrent pas. Le garçon voulait connaitre sa condition mais n’allait pas non plus louper le fin de mot de l’histoire. Le vieil homme quant à lui, put prendre au moins trois bouffées de sa pipe puis à la quatrième, il se mit à tousser. Le garçon sourit en voyant que son adversaire avait baissé le regard.

« Je vois mon garçon, tu es prêt à subir ce silence pour connaitre l’histoire ! Très bien ! »
Le vieil homme posa sa pipe, il n’allait pas en avoir besoin au bout d’un moment.
"Comment la fille a pu se réveiller de ce monde lointain ! Elle qui n’était dans un monde où elle ressassait sa vie, les bons comme les mauvais moments, un cycle sans fin. Les ténébres et la lumière. Les joies et les peines. Le pardon et la rancune. Oui tout cela défilait dans sa tête, tout cela était mélangé à un tel point que si quelqu’un avait eu le pouvoir de pénétrer dans son esprit, il se serait perdu dans un long labyrinthe que même la fille ne devait pas connaitre la sortie.

Mais le plus pénible pour elle, c’était surement l’entrée en scène de ce démon. Revoir indéfiniment, le moment où ce démon s’était réfugié dans son corps, le moment où celui-là même s’est manifesté et a pris le pouvoir mais je pense que le pire événement qu’elle a du se souvenir, ce sont les actes de ce démon.

Tuer des centaines de personnes, sentir cette joie traverser son sang lorsqu’il les achevait, frémir lorsqu’il voyait ces regards apeurés et de supplice. Oui, elle assistait à tout cela sans broncher, une pauvre spectatrice. Elle vit un à un les hommes tombés sous les coups de ce démon puis elle vit ces femmes et leurs enfants mourir. Quel triste spectacle de devoir voir une mère protéger ses enfants d’un monstre, puis de voir cette même mère agonisée qui ne peut plus rien faire pour protéger son enfant et voir le coup fatal de cet assassin. Ce regard triste et de haine, cette ame qui ne connaitra jamais le repos car seule la vengeance aurait atteint son coeur.

La fille put voir tout cela mais elle ne bougea pas pour autant. Non elle n’était qu’une coquille vide qui regardait un film sous boucle et avec des interférences. Cela ne la dérangeait pas, en fait, personne ne pourrait le savoir puisqu’elle seule, vivait cela.

Peut être que finalement elle aimait cela, et c’est pourquoi elle resta là, figer à observer tout cela ! Peut être qu’elle aimait ce sang qui bouillonnait en elle lorsqu’il chassait ces personnes pour les massacrer. Peut être qu’elle jubilait en voyant ce regard, un pouvoir si immense : se prendre pour dieu. Décider qui doit vivre et mourir, faire de ce monde ce que l’on désire le plus en détruisant ce qui nous barre le chemin.

Voila deux situations extrêmement opposé alors laquelle de ces hypothèses s’avèrent juste ! Seule, la fille connait la réponse mais personne ne chercha à comprendre. Non, tout le monde voyait ce démon ou plutot cet esprit qui avait pris le pouvoir du corps de cette fille. En clair, il ne voyait que la fille, cette fille qui faisait ces actes abominables. Cette fille qui devrait subir les remontrances si ces humains arrivaient à se révolter, leur colère, leur punition. Le démon n’aurait rien, il s’enfuirait surement dans un autre corps, ou aurait déjà investi un autre corps en voyant qu’il échouait dans sa quête et aurait attendu de reprendre des forces pour repartir sur sa tache.

Alors pourquoi cette fille s’est réveillée ! Qu’est ce qui l’a poussé à le faire ! Personne ne le sait vraiment mais lorsque ce démon allait tuer cette femme et ses enfants, la fille intervint et elle prononça un mot, un seul qui resta un mystère pour tous : promesse !

Une promesse, mais quelle promesse ! Elle s’était promis de ne plus faire de mal, ou elle s’était promis de lutter contre ce démon, ou elle en savait plus sur cet esprit qu’on ne pourrait le penser.

Voila encore un mystère, une promesse avait réveillé cette fille, l’avait fait pleurer. Etait-ce des larmes de joie, de tristesse. Si seulement, on pouvait le savoir. Il a fallu ce mot pour qu’elle se réveille et voila qu’elle disparait du centre de pouvoir de ce démon. Ou s’était elle réfugiée ! Le démon est en elle alors où son esprit a pu aller ! Pourquoi ce démon ne pouvait il pas l’atteindre !

Un autre mystère que seule la fille connait, et pourtant ce refuge, cette rebellion a réussi à restreindre le pouvoir du démon. Ce démon vit encore en elle mais ne peut plus agir à sa guise. Il est là à ruminer contre son sort, cherchant un moyen désespéré de sortir de cette prison qu’elle venait de lui construire. Cette même prison que le démon avait pris soin de construire pour la fille, quelle ironie du sort ! N’est-il pas amusant de voir ce démon se retrouvait dans son propre piège.

Et maintenant cette fille est là quelque part en train de se ballader, en train de faire sa vie mais personne ne sait où elle est. D’ailleurs personne ne cherche à le savoir ! Mais quelle est donc cette promesse qui lui a redonné tant de force, tant de volonté pour combattre ce démon et pourquoi se cache-t-elle ! A-t-elle peur des représailles ! Personne ne le sait…"

« Bon vieux bouc c’est bien beau tout cela mais cela ne sont que des hypothèses, en fait, vous ne savez rien de cette fille, pourquoi ne pas aller lui demander directement, ce serait plus simple non ! Moi, je veux savoir ce qui s’est passé et là, je suis en train de m’énerver tout seul à savoir si cette fille était d’une gentillesse insoupçonnable ou si c’était un monstre. Peut être que cela m’aurait aidé à trouver la réponse entre si elle aimait ou non ce que le démon faisait à travers son corps. »

« Mon garçon tu soulignes un bon point, mais même si cette fille était gentille, il se peut qu’au fond de son coeur, les ténèbres soient sa demeure et inversement si elle était un monstre. Après tout, les gestes d’une personne peuvent être de sa nature même ou bien, elle cachait bien son jeu pour mieux se venger. »

« C’est pas bientot fini vieux bouc, vous voulez encore plus m’embrouiller ! »

« Pas du tout mon garçon mais ce n’est pas parce qu’une personne agit avec méchanceté qu’elle ne peut pas avoir un bon coeur au fond ! »

Le garçon se releva et tourna le dos, prêt à repartir dans sa demeure.
« Vous m’énervez ! Vous ne me racontez que des histoires, vous vouliez me faire perdre plus de temps voila tout ! Maintenant c’est certain ma mère va me gronder et je vous laisse pas imaginer les taches qu’elle va me donner ! J’aurais mieux fait d’aller voir la Mère Julia plutot que de perdre mon temps ici ! »
Le vieil homme se mit à rire en toussant un peu.
« Mon garçon, tu as raison ! Tu aurais du faire passer cette tache en priorité ! Tiens prends cela ! »
Le garçon se retourna et vit le sac que le vieil homme lui montra, il écarquilla les yeux.
« Mais… mais qu’est ce que cela veut dire ! »
« J’ai fini mon histoire tu peux donc rentrer chez toi, je ne voudrais pas que ta mère se fasse du mouron pour un petit morveux comme toi ! »
Le garçon tapa du pied
« Attendez une seconde ! J’ai fait ce que vous m’avez dit, vous m’avez raconté cette histoire qui n’a pas lieu d’en faire tout un fromage et maintenant vous me dites de rentrer chez moi, vous… »
« Oui c’est vrai ta seconde condition ! Ecoute bien alors… »
Le garçon se rapprocha du vieil homme pour mieux entendre ce qu’il allait dire.

Le garçon rentra donc chez lui en tenant le sac que le vieil homme lui avait donné. Il était à quelques mètres de la porte de chez lui, en ouvrant la porte, il vit plusieurs personnes et sa mère qui se tenait là séchant ses larmes.
Quand elle vit son garçon, elle se précipita dessus pour le serrer dans ses bras de toutes ses forces et lui baisant le front.
" 'man je suis désolé, mais…"
« Elyos ce n’est rien, on m’a tout dit ! Je suis si heureuse de te revoir ! »
Le garçon ne comprit pas ce qui se passait mais sa mère faisait un éloge incroyable à son sujet face à ces personnes qu’il connaissait bien. Puis un à un, ils partirent pour enfin le laisser seul avec sa mère. Elle lui passa la main dans les cheveux en souriant, et le garçon partit se coucher sans comprendre ce qui venait de se passer. Il était tout simplement heureux de voir sa mère qui n’était pas faché qu’il rentre si tard.

Quelques jours plus tard, le garçon fit ses taches quotidiennes : se reposer, de temps en temps, faire les taches que sa mère lui demander, aller voir ses amis. Mais le garçon avait bel et bien changé et tout le monde le remarqua.

Tout d’abord, il fit les taches de sa mère sans que celle-ci ait besoin de lui demander, ensuite, il allait voir ses amis pour s’amuser de temps en temps et enfin, quelque soit le chemin qu’il comprenait, dès qu’il voyait une personne en difficulté, il l’aida sans une quelconque récompense à la clé.
Mais l’habitude qui changea le plus, c’était cette visite qu’il faisait tous les jours. Cette tache qui lui tenait à coeur, il passait chez la Mère Julia pour prendre les ingrédients que sa mère avait besoin mais au passage il en prenait en plus. Puis avant de retourner chez lui, il passait chez d’autres villageois qui lui donnait d’autres ingrédients en échange de quelques services que le garçon fit avec plaisir. Au final, de tous ces voyages, sa route se termina chez le Père John où il déposa le fruit de ses lauriers puis il écouta cet homme bougon qui finalement avait un grand coeur. Oui, le garçon lui rendait visite tous les soirs avant de retourner chez lui pour entendre les vieilles histoires de ce vieux fou, que le villageois lui avait donné comme surnom.

**Flash back :
Le soir où le garçon était avec le vieil homme. Etrangement, le Père John se rendit chez le gamin pour vouloir le remercier de ce qu’il avait fait. Mais lorsque la mère d’Elyos ouvrit la porte au Père John, elle le critiquait déjà de ce bon à rien, elle rouspetait car elle ne l’avait pas revu depuis qu’elle lui avait confié la tache. Elle était surtout énervée car elle avait peur qu’il soit arrivé un malheur à son fils et s’en voulait de l’avoir disputé ainsi.
Cependant, le Père John changea le comportement de cette mère angoissée lorsqu’il lui fit part des exploits de son fils. Les larmes coulèrent et se jeta dans les bras de cet homme qui lui avait apporté une si bonne nouvelle.
Le Père John partit au bout de quelques minutes, après avoir ingurgité une bonne tasse de café et un morceau de tarte. Son départ ne fut que dans cinq minutes, après l’arrivée du fils prodigue.

Elyos sut le fin mot de l’histoire, deux jours plus tard. Ce jour là, il eut une autre vision du Père John et aussi une certaine incompréhension et pour le remercier d’un tel geste, il s’était promis de l’aider comme il pouvait.
Le lendemain, il lui rendit donc visite. Toujours ce même accueil dévastateur de la part du Père John mais voyant la persistance du garçon, il l’accueillit dans sa demeure pour l’écouter. Le garçon vit l’état monstrueux de sa demeure et le manque de nourriture, ainsi, il se donna pour mission de lui rendre l’appareil : en réparant certaines choses de sa demeure, en lui apportant de la nourriture et en passant du temps avec lui. Le vieux bougon voulut le virer d’un coup de pied aux fesses, ce qu’il fit sans hésiter mais Elyos ne céda pas et lui rendit visite tous les jours. Au bout de deux semaines, le Père John accepta la visite du garçon et commença à lui conter des histoires.**

Ainsi quelques mois passèrent ou le garçon devint quelqu’un de bien, qui rendait service à tout le monde. Tout le monde ne faisait que des éloges à son égard, ce qui rendit fière sa mère.

Puis vint ce jour, cette visite, Elyos fut si heureux qu’il ne put oublier un tel événement.

En effet, sa soeur revenait avec son mari et son nouveau-né. Le garçon était ravi de revoir cette soeur qui dut partir pour épouser cet homme. Au début, il était en colère que sa soeur l’abandonne sa mère et lui, puis avec les explications et les lettres de sa soeur, le garçon commença à lui pardonner cela.
Donc lorsqu’elle arriva, il l’enlaça avec un grand souvenir. Les retrouvailles se firent avec des larmes, des rires, et des histoires qui avaient marquées leurs mémoires. Ils ne cessèrent de relater ces événements avec des fous rires et parfois, des mimes pour montrer les gestes et paroles de la personne au moment des faits. Un pur bonheur qui s’installait dans cette famille.

Puis le garçon rencontre une jeune fille de son age, ce fut le coup de foudre immédiat pour lui. Il commença à la suivre discrétement, observant ces faits et gestes qu’il adorait. Un jour, il décida enfin de la cotoyer. Elle se trouvait en présence de ses amies, le garçon fit gaffe après gaffe pour lui faire comprendre ses sentiments. En voyant, qu’il était ridicule, il partit en courant dans cette forêt, il frappait le tronc de l’arbre en se traitant d’imbécile à chaque fois. Il voyait les airs moqueurs de ses amies et d’elle même, puis il posa sa tête contre ce tronc en regretant son geste.

C’est à ce moment qu’il entendit un son derrière lui, il se retourna et vit la fille. Il fut surpris au point de reculer, ses pieds s’entremélèrent et tribucha sur le sol. La fille rigola puis vint l’aider, il rougit puis baissa le regard. La fille tendant sa main pour l’aider à se relever, il hésita un bon moment. Voyant cette hésitation, elle lui sourit en lui disant qu’elle le trouvait très mignon et qu’elle aussi, éprouvait des sentiments à son égard.
C’est ainsi qu’une belle histoire commença entre ces deux tourtereaux. Sa soeur n’arrêtait pas de le charier avec cela, mais il s’en fichait, il profitait de la présence de sa soeur, et de celle qu’il aimait par dessus tout.

Mais un soir, le garçon se trouvait dehors et il vit le ciel. Ce ciel qui lui donna des vertiges, sa tête tournait qu’il se réfugia dans la grange et il se rappela des paroles du vieil homme.

**Flash back :
« Ecoute bien alors ! Ma seconde condition c’est que tu profites de chaque instant, vis au jour le jour et n’oublie rien ! »
Le garçon intrigué regarda le vieil homme qui se leva, puis partit. Il remarqua que les sacs avaient disparus, il ne comprenait pas les paroles du vieil homme, ni cette disparition. Il pensait qu’il s’était volé mais son hypothèse s’effaça.
« Au fait mon garçon, merci pour ces sacs ! Tu es bien aimable, c’est rare les personnes de bonté dans ton genre ! »
Puis le vieil homme disparut dans la forêt, laissant le garçon seul avec ce sac rempli des ingrédients que sa mère lui avait réclamé.

Il partit donc vers sa demeure, en repensant à tout cela.**

Ses pensées s’évaporèrent lorsque sa soeur entra dans la grange. Le garçon n’appréciant cette intrusion soudaine, se mit en colère mais sa soeur continuait à le prendre pour un gamin et le taquina à chaque moment ou le garçon piqua une crise.
Il avait trouvé refuge dans un coin, sa soeur n’avait pas l’air de lacher l’affaire au point qu’elle se raccrocha à un morceau de bois qui déchira sa manche et blessa son bras.
Le garçon vit ce bras blessé, et il entendit les propos injurieux de sa soeur. Il lui sourit donc et la prit dans ses bras.

Quelques minutes, le garçon posa sa main sur son front, laissant une trace dessus. Sa soeur allongée sur le sol, le regardait en larmes. Sur le visage du garçon, on ne vit aucun sentiment, il resta là à l’observer en train de se vider de son sang tandis qu’il tenait l’arme du crime dans sa main droite.
Durant l’agonie de cette fille, il repensa aux paroles du vieil homme : « le démon attend pour ressurgir », « le démon a peut être envahi un autre corps », « le démon veille pour se réveiller », « la fille a disparu », « la fille a peut être refait sa vie », « le démon est toujours là, attendant son heure », « un soir où le ciel n’avait ni lune, ni étoiles », « le démon coule dans le sang de la fille », « le démon attend son heure », « cette histoire fut il y a des siècles ».
Le garçon répéta ses paroles incessantes du vieil homme dans son esprit lorsqu’il voyait le sang coulait à travers la blessure qu’il avait infligé à sa soeur puis cette phrase qui tourna en rond : « Profites de chaque, vis au jour le jour et n’oublie rien ! »

Puis sa soeur prononça quelques mots avant de mourir, le garçon partit à ce moment. Ne se préoccupant plus de rien, il avança vers cette forêt pour y disparaitre.
Pendant sa marche, il entendit un cri lointain, le cri d’une mère qui découvrait le corps de sa fille sans vie. Il put entendre les sanglots, il put même entendre les cris des villageois qui s’étaient rassemblés. Un témoin avait vu Elyos sortir de la grange couvert de sang et d’une arme. Tous portèrent à la conclusion que l’enfant était l’hauteur du crime, la mère entendant cela poussa un dernier cri et versant les dernières larmes avant de s’évanouir.

Pendant ce temps, le Père John se trouvait en compagnie d’un invité : le vieil homme. Le Père John était en colère, et il ne mesurait pas le ton de sa voix.
« Dis moi pourquoi n’avoir rien fait alors que tu sais où se trouve ce monstre ! »
Le vieil homme le regarda un instant puis secoua la tête d’un air triste.
« Peut être à cause de son regard ! »
La porte s’ouvrit, et dans l’ombre de celle-ci, on vit Elyos couvert de sang et tenant cette lame qui avait encore le sang frais de sa soeur.
Le garçon vit ces deux hommes, puis referma la porte derrière lui, laissant au loin les cris de colère des villageois.