TOUS LES DÉMONS SONT ICI - Craig Johnson (Gallmeister)

[quote]présentation de l’éditeur:
Indien Crow d’adoption, Raynaud Shade est considéré comme le plus dangereux sociopathe des États-Unis et représente le cauchemar de tout policier. Finalement interpellé, il avoue avoir enterré un cadavre au beau milieu des Bighorn Mountains, dans le Wyoming, et c’est à Walt Longmire que revient la tâche d’escorter Shade, en plein blizzard, jusqu’au corps. Mais le shérif sous-estime peut-être les dangers d’une telle expédition. Car pour tenter de rétablir la justice, il va devoir braver l’enfer glacial des montagnes et tromper la mort avec, pour seul soutien, un vieil exemplaire de La Divine Comédie de Dante.[/quote]

Les Bighorns Mountains,un transfert de prisonniers qui tourne à la grande évasion,des Fédéraux qui restent sur le carreau et Walt Longmire qui se lance,au propre comme au figuré, dans la tempête à la poursuite des évadés.
tempête extérieure avec des conditions météo dantesque et tempête intérieure pour un Walt qui doit faire face à Raynaud Shade meurtrier psychotique aussé intelligent que dangereux.
Cette fois Walt est seul ou presque.pas de Vic et pas de Nation Cheyenne pour l’aider. Seuls des voix,des visions,L’Enfer de Dante et le colossal Virgil White Buffalo (déjà croisé dans Enfants de Poussière) l’accompagnent jusqu’au bout de sa quête.
malgré leurs présences quasi-permanentes dans l’œuvre de Craig Johnson rarement la nature,la méta-physique et la spiritualité n’auront eu un rôle aussi important dans une de ces histoires.
Même avec un ton plus sombre qu’habituellement ce nouvel opus est touchant et empli d’humanité.
souvent quand on fait les bilans de l’année on retient facilement comme titre marquant les one-shot et les 1ers romans, en oubliant les nouveaux tomes de séries. C’est bien dommage,Tous les démons sont ici vaut plus que le détour et c’est un des meilleurs,et peut être même le meilleur,Craig Johnson.
comme quand j’étais gamin,j’ai toujours une partie de moi qui s’identifie aux personnages que je lis et que j’aime. et si je devais en être un il y aurait bien pire que Walt Longmire