RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

De mon côté, j’ai déniché ce TPB lors de mon passage mensuel chez Pulps :

Alors c’est très sympa.

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Pour plusieurs raisons : déjà, en France, on n’a pas eu toutes les apparitions du personnage en dehors de sa première prestation et de ses aventures dans Avengers. Et notamment, on n’a pas eu les moments marquants de sa carrière, comme son choix de renoncer à l’appellation « Captain Marvel » au profit du fils de l’original, ce jeune égoïste de Genis. Une péripétie vécue dans Avengers Unplugged et donc compilée ici.

L’autre plaisir dans la découverte de ce sommaire foutraque, c’est d’en saisir la perspective historique. Grosso modo, ces épisodes couvrent une vingtaine d’années de parution, allant du début des années 1980, avec un style classique (en l’occurrence John Romita Junior encré par John Romita Senior), en passant par le trait de Sal Buscema ou de son frère John, puis par l’interprétation de Mark Bright, jusqu’aux délires à la Image mal maîtrisés. C’est un peu un résumé de l’évolution du support, un condensé des grandes tendances (grandes, mais pas meilleures).

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Pour plus de précision, je signale que le sommaire reprend le récit court écrit par Roger Stern et illustré par Kieron Dwyer dans Avengers Spotlight, les deux aventures concoctées par Dwayne McDuffie et Mark Bright (à quelques années d’écart), la première étant visiblement composé de deux chapitres courts (prévus pour une anthologie, sans doute) et la seconde opposant la belle héroïne à ces salopards de Sons of the Serpent, les deux Marvel Team-Up inédits écrits par David Michelinie et illustrés par un Greg Larocque assez inspiré, le tout saupoudré de quelques illustrations bien jolies sorties de Marvel Fanfare.

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Le recueil a les défauts des fourre-tout, à savoir une inégalité graphique criante, une disparité dans le sommaire qui nous conduit à lire des épisodes inscrits dans des récits plus longs, et la présence de récits qui, sans le prétexte d’un film à succès, auraient été oubliés, mais c’est peut-être aussi là que se situe son attrait, puisqu’il nous permet de redécouvrir l’histoire d’un personnage somme toute secondaire et de nous replonger dans l’environnement éditorial qui l’a vu naître et grandir.

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Jim