Trouver un Manga ou un animé pour son enfant

Bonjour/Bonsoir,

sur ce sujet j’aimerais que l’on essaye de donner aux parents la meilleure manière de trouver à coup sûr l’œuvre nippone parfaite pour leur(s) enfant(s).

Je vais donc démarrer par ceci:

Si vous pensez que se baser sur la « classification » Shönen ou Seinen pour savoir si votre enfant est en âge de lire ou pas l’œuvre que vous avez sous les yeux, vous vous plantez totalement!

N’oubliez pas une chose importante! La « classification Shönen/seinen » est avant tout une « classification » selon la construction du récit et est bien plus dominante que la gravité du sujet abordé ou de la quantité de sang dans les images.
Un shönen aura une construction simple afin de s’assurer qu’un jeune lecteur retrouve ses marques et ne se sente pas gêner ou perdu dans sa lecture
(One piece, Full Metal Alchemist, Fairy Tail, Dragon ball, Saint Seiya, etc…)
Tandis qu’un Seinen aura tendance à expérimenter de nouveau horizons pour offrir des surprises à son lecteur voir même le perturber et chercher à le perdre.
(Akira, Ghost in the Shell, Berserk, Cowboy Bebop, Ergo Proxy, etc…)

Le shönen est avant tout basé sur des code qui permettent au créateur d’être sûr que la majeur partie des lecteurs (jeunes ados sont majoritaires au japon) soient attirés par l’œuvre et y reste accroché au maximum.

La gravité d’un sujet traité dans une œuvre n’est pas la seule caractéristique servant à la « classification », prenons l’exemple de Full Metal Alchemist, le sujet est sérieux et assez Mature, pourtant il reste d’une construction scénaristique assez simple et fait donc parti des Shönen. (il a gagné des prix en tant que tel)
Les japonais sont de par leur éducation, plus mature que nous. Dans leurs animations ou BD ils apprennent à leurs jeunes beaucoup plus de chose qui sont en Europe considéré « pour les adultes ».

Encore autre chose, certaines œuvres sont ce qu’on pourrait appeler « mangas rites de passage ».

Exemple: Tokyo Ghoul

Dans le cas de Tokyo ghoul on retrouve la construction typique d’un shönen, et c’est pour cela qu’il fait partis de magazine réservé aux Shönen. MAIS on le retrouve également dans les magazines SEINEN. Car le récit évolue au fur et a mesure de l’œuvre pour finir par se démarquer avec quelque changements dans sa façon d’être écrit et d’apporter du contenue au récit.
Il est alors considéré comme classable dans les deux catégories (les constructions se mélange).

On peut dire que Tokyo Ghoul serait en fait un mangas a lire (regarder) pour ceux qui sont entrain de passer à « l’age adulte » et qui sont donc assez âgé et habitué au shönen (et ses codes) pour passer à plus complexe et recherché.

En conclusion Tokyo Ghoul est un Seinen pour les Shönen.

Tout cela est important pour bien comprendre que dans le choix pour votre enfant il ne faut absolument pas se limiter à ces deux termes.

Euh… non : Tōkyō ghoul, comme, d’ailleurs, sa suite Tōkyō Ghoul:re n’a été prépublié que dans le Weekly Young Jump, qui est un magazine seinen.

Non : la classification en shōnen, shōjo, seinen ou autres n’est qu’une classification éditoriale : si l’éditeur japonais a décidé qu’un titre paraîtrait dans un magazine shōnen, c’est un shōnen. Il n’y a pas à chercher d’autres explications.
Par exemple, Chi, une vie de chat est un seinen : il était prépublié dans le magazine Morning… et pourtant, il convient tout à fait aux plus jeunes.

Tori.

[quote=« Tori »]
Non : la classification en shōnen, shōjo, seinen ou autres n’est qu’une classification éditoriale : si l’éditeur japonais a décidé qu’un titre paraîtrait dans un magazine shōnen, c’est un shōnen. Il n’y a pas à chercher d’autres explications.
Par exemple, Chi, une vie de chat est un seinen : il était prépublié dans le magazine Morning… et pourtant, il convient tout à fait aux plus jeunes.[/quote]

Bien sur que si… Regarde, tu écris un manga, tu le dessine, tu le publi dans un magazine Seinen… alors qu’en fait ton manga a une construction tellement resseblante à celle d’un dragon ball, d’un fairy tail, celle d’un shönen en somme… que les lecteurs ne se sentiront pas concerné pour la suite vu qu’il n’y a rien de très exeptionnel à ce que l’on lis puisqu’on voit déjà venir la conclusion de l’oeuvre (vu que ça ressemble enormément à ce que l’on connait déjà dans le milieu du shönen).

Prenons l’exemple inverse, tu refais un mangas encore une fois mais avec une construction très complexe, une histoire très difficile à tenir et où les subtilitées sont très difficiles à percevoir pour quelqu’un n’ayant pas un minimum vécu. Tu publi ça dans un magazine Shönen. Bim, donc tu le destine à un public jeune… les gamins vont rien bitter à ton oeuvre ou ne pas voir ce que tu cherche à montrer avec (les fameuses subtilités). Ils la trouveront pourri si ça se trouve. Et ça fera l’effet d’un matrix au grand public (c’est à dire que sur les 4 messages qu’envois l’oeuvre seulement 1 sera perçu et en plus il sera perçu de travers).

il y a bel et bien des critères qui sont pris en compte avant un choix de publication. Tu ne peux pas juste dire, c’est comme ça parce que c’est comme ça! ça c’est un raisonnement idiot, désolé.
Il y a des raisons derrière ces choix, laisse nous les trouver ou reflechir à la question.

Tout ce que tu as fait avec ton commentaire c’est de freiner les autres dans un Développement intellectuel et culturel.

Laisse nous donc trouver cela par nous même; si tu pense avoir des connaissances pour nous aider la dessus, fait nous en pars.

Et pourtant tu racontes n’importe quoi. La classification japonaise se fait en fonction du magazine de prépublication.
En France cela a juste servi à catégoriser mais en réutilisant les termes cela a juste créé une confusion pour ceux qui souhaitent faire le parallèle entre édition française et japonaise.

Je trouve le titre du sujet extrêmement prétentieux, d’autant plus que le message initial ne fait que tenter d’imposer une vision erronée et moralisarice des choses sans même tenter de répondre à son propre sujet.

Chaque enfant est différent. Ce qui fait que le seul et unique moyen pour trouver quelque chose d’adapté pour un enfant est de le connaître et de decouvrir les oeuvres avec lui et d’en parler avec lui.
Passé 12 ans, faut le laisser faire seul en surveillant juste qu’il ne se prenne pas de la thematique très dificile a encaisser pour un enfant ou du hentai.

Franchement, si les parents faisaient plus attention aux interets de leurs enfants et les partageaient afin de les accompagner dans leur decouverte, on n’aurait pas à deplorer tant de derapages qu’on colle systématiquement sur le dos des mangas, de la télé, des jeux vidéos, etc.
Le problème, c’est les parents qui se foutent totalement du développement physique et psychologique de leur gosse et se déchargent sur l’ecole et les autres.
Je pensais trouver ainsi un sujet intelligent où l’on parle de comment trouver une oeuvre adaptée pour un enfant, pour finir par faire face à… Et bien ce sujet tel qu’il est.

Quant au faux debat sur la « classification » shonen, seinen, etc, je dirais bien qu’on s’en fout. Ce ne sont que des labels de codes de narration qui ne sont en rien représentatifs du contenu d’une histoire. Surtout qu’il arrive très souvent qu’une oeuvre couvre en fait plusieurs genres a un moment ou à un autre de sa vie. Purement marketing, donc. Des shonens gores, ca existe, tout comme des seinens gentillets ou du shojo original.