Milligan n attire pas sur son nom, pourtant il a l une des écriture s les plus agreable a lire.
La double révélation finale n est pas decevante, ce qui n etait pas gagné, et est tout a fait dans l esprit de la série, ce qui la non plus n etait pas gagné.
Si ce n est pour milligan, les fans de la serie devraient s y retrouver avec plaisir.
C’est clair. J’ai aimé à peu près toutes les idées que Milligan a proposé là-dessus (les dialogues, par exemple, parfaits), mais c’est vraiment sur ce point qu’il emporte le morceau à mon sens. Et fallait pas se louper compte-tenu de « l’aura » du final de la série d’origine…
Milligan n’est pas Moore, Morrison ou Gaiman ni même Ellis ou Ennis en termes de popularité, certes, et je comprends qu’on ne puisse pas non plus miser sur son seul nom pour les ventes (même si les parutions de « Britannia » ou « Enigma » furent de belles surprises en la matière) mais je me dis que le « comics à franchise », c’est quand même moins risqué que le tout-venant, non ? En tout cas, comme tu le dis, les fans de la série seraient bien inspirés de s’y pencher car Milligan a tout capté en matière de « fidélité au matériau d’origine mais recontextualisé »…
Je ne sais pas si tu parles de Lynd Ward dans ta chronique de "Flood!", je n’ai pas encore fini de l’écouter (c’est vrai que tu as été long sur « Lorenzo » mais c’était passionnant, le pouvoir des médecins est un thème qui m’intéresse énormément).
J’ai tout de suite pensé à lui : roman graphique sans paroles et gravures sur bois.
On en parle beaucoup en ce moment car Monsieur Toussaint-Louverture a réédité ses œuvres :
Il est présenté (lui aussi…) comme un précurseur du roman graphique.
En tout cas, je suis très content de savoir d’où viennent les illustrations de « King for a Day… ». Album le plus abouti de FNM mais pas mon préféré. « Angel Dust » est mon premier cd acheté (cassettes auparavant) et je l’ai écouté d’innombrables fois. D’un point de vue affectif, il est au dessus. Dès les premières notes de « Land of Sunshine », j’ai les poils qui se hérissent encore aujourd’hui.
J’évoque effectivement Lynd Ward durant la chronique ; c’était inévitable car il est rare de voir un papier sur Drooker qui ne cite pas son influence et les rapprochements à faire entre leurs travaux respectifs : je dois dire cependant que je ne connais pas son travail. Mais ce que j’ai aperçu sur le net par curiosité m’a l’air effectivement de se pencher là-dessus…
Ah la la, en mon for intérieur c’est un débat sans fin entre « Angel Dust » et « King For A Day ». Même chose en ce qui me concerne sur l’aspect affectif : j’ai découvert le groupe avec « Angel Dust » et j’ai tout de suite été épaté par le groupe, avant d’en devenir dingue un peu après. L’album que j’ai le plus écouté c’est quand même « King For A Day », et au final je le trouve plus fort encore que son prédécesseur, plus épuré, plus direct mais tout aussi éclectique et fou.
EPISODE 9 : La peur des durs à cuire de l’âge d’or
Nouvelle rasade de chroniques, mes amis !!
Le programme cette semaine :
Pour le cinoche, retour sur une date incontournable dans le domaine du film d’action, avec « Hard Boiled/A Toute Epreuve », monument du genre signé John Woo.
Pour la littérature, on évoque « Je sens grandir ma peur » (récemment adapté pour Netflix par Charlie Kaufman, nous y reviendrons en temps utile), roman signé Iain Reid, dont c’est le premier travail dans le registre de la fiction.
Pour la BD, on se penche que l’excellent initiative d’Urban qui publie pour la première fois en VF « The Golden Age », récit paranoïaque mené de main de maître par James Robinson au scénario et Paul Smith au dessin.
Et pour la musique, ce sera :
« Do You Need Me To Remind You », grosse tannée issue du premier album solo de Greg Puciato (ex-The Dillinger Escape Plan), « Take Vows », morceau techno signé Vatican Shadow (alias Dominick Fernow de Prurient), « Hidden/Rising », douloureuse pépite goth/sludge des finlandais de Dolorian, et on termine en beauté avec le monumental « Blue Light Hum » de Pharaoh Overlord…!!!
« And you still believe
That you could chase a dream
You’re nothing
No one »
Du lourd au menu pour l’avant-dernière émission avant la trêve des confiseurs !!!
Le programme cette semaine :
Pour le cinéma, on se détourne de l’actualité pour évoquer un classique, et pas des moindres, en l’occurrence « White Heat » ('L’Enfer est à lui") de Raoul Walsh, avec le grand James Cagney.
Pour la littérature, on se penche sur le dernier essai de l’excellent Aurélien Lemant, « Héros et Thanatos », qui fait le tour en moins de 100 pages sur les rapports entre la figure du super-héros et la Faucheuse en personne.
Pour la BD, on cause du chef-d’oeuvre de David Mazzuchelli, « Asterios Polyp », énorme baffe pour votre serviteur…
Et pour la musique, ce sera :
« Dvergmál », issu de « Odin’s Raven Magic », dernier effort en date des islandais de Sigur Rós, « Horse », morceau signé par les américains trop méconnus de Majesty Crush, « Night », irrésistible extrait de « Inner Song », le dernier album en date de Kelly Lee Owens, et on termine tout en finesse avec les black métalleux d’Akhlys, qui nous réveille en sursaut avec leur « Pnigalion »…!!!
« It feels so good to be alone
It feels so good to be alone
It feels so good to be alone
It feels so good to be alone
With you »
Oui, énorme, énorme baffe en ce qui me concerne…
Je suis bref sur la bio de Mazzuchelli mais il y en a bien une. Je ne crois pas que je t’apprendrai grand chose ceci dit, si ce n’est peut-être que le projet « Asterios Polyp » vient de l’anthologie « Rubber Blanket » (créée par Mazzuchelli et sa compagne), dont j’aimerais bien lire le reste des travaux de Mazzuchelli paru là-dedans.
City of glass avait sans doute eu un effet plus fort sur moi qu asterios.
Mais il s agit surtout de l ordre de lecture.
Le passage sur le couple avec deux styles graphiques est sans doute le sommet de cette bd, voir de la bd en generale, avec la représentation de la musique dans cages.
Par conséquent, j’aurais tendance à dire que La Soif et Géométrie de l’Obsession ont un contenu qui provient aussi de Rubber Blanket, sans pour autant en être sûr.
Oui, c’est bien le cas !!
Tout ça était paru chez Cornélius en effet, mais c’est épuisé et à des tarifs relativement prohibitifs d’occase, à ce que j’ai vu…
« Cages » qui sera très bientôt au menu de l’émission, mais je n’ai rien dit…
Sinon, même si j’ai lu (et beaucoup aimé) « City Of Glass » avant « Asterios Polyp », je crois que c’est quand même ce dernier qui remporte le morceau pour moi.
Ha ha ha !! Oui, au Pays Basque on a tous une fiche wikipedia… Pas vous ?
Blague à part, je me demande bien à qui je « dois » ça. Personne que je connaisse en tout cas, c’est certain.
J’ai Big Man, c’est sûr. Je crois que j’ai aussi Géométrie de l’obsession. Mais pas La Soif. Voilà qui fait de bonnes idées de relectures.
Et pour revenir à Asterios Polyp, d’après ce que j’ai lu, l’histoire était prévue pour Rubber Blanket#4, qui n’est jamais sorti. Je pense que Mazzucchelli a profité de ça pour donner à son idée de récit l’ampleur qu’elle méritait.
Oui, c’est bien ça, c’était d’ailleurs le seul truc prévu au sommaire, ce qui dévoyait un peu le principe de l’anthologie ; quand il a vu que le résultat excèderait de toutes façons de loin ce qu’une publication comme « Rubber Blanket » permettrait en termes de pagination, il a changé d’avis…
Dernier épisode avant la trêve des confiseurs !!!
Le programme cette semaine :
Pour le cinoche, retour sur la grosse actualité du moment, avec le « Mank » de David Fincher, qui se penche sur la genèse du scénario de « Citizen Kane » de qui vous savez…
Pour la littérature, on évoque un auteur de SF méconnu mais passionnant, avec « La Rose » de Charles L. Harness.
Pour la BD, c’est du patrimonial en lien avec l’actualité puisque l’on cause de « The Great Darkness Saga » de Paul Levitz et Keith Giffen, qui usinent avec ce récit la saga la plus fameuse de la Légion des Super-héros, titre emblématique de DC Comics.
Et pour la musique, ce sera :
« Pink Maggit (Squarepusher remix) » des Deftones, issu de leur album de remixes « Black Stallion », « Spearhead » des death-métalleux de Bolt Thrower, « April Ha Ha », extrait du dernier album en date de Nothing, et on termine en beauté avec le fabuleux « Hour Before Dawn » de The Gault, et ça sort de leur unique album, l’ahurissant « Even As All Before Us »…!!!
« Blindness to eyes,
Dreams paralysed
In the hour, one hour
Before dawn »
Oooh, bien vu !!!
Sans compter que j’ai un peu honte de mon jeu de mots dans le titre de l’émission (« mank », « manque »… mouais), mais bon, la moitié des chroniques consacrées au film le comporte aussi, ça me détend un peu.