Ah chouette, vraiment. D’ailleurs, mis à part pour le premier entretien, j’ai écouté vos précédentes discussions avant d’avoir lu les livres. Je le fais jamais d’habitude mais dans le cas de « la victoire des sans roi » ça m’avait beaucoup apporté d’entrer dans l’univers de Pacôme avant d’attaquer le livre. J’ai reproduit le procédé depuis et ça fonctionne bien !
Bravo pour la performance en tout cas.
Merci beaucoup !!!
Ça ne doit pas être facile de trouver où coller les pauses musicales, d’ailleurs…
C’est comme quand on passe une soirée à discuter avec un pote, en fait…
Bon, là, de 18h à 21h30… Vous n’aviez pas faim en en ressortant ?
C’est pile l’heure du repas !
Bon vous aviez l’apéro, au moins ?
Tori.
Je profite d’une petite pause dans l’émission pour dire que j’ai adoré le passage sur les médecins et leur pouvoir, sujet effectivement trop peu évoqué. Je pense qu’on a tous été touché à divers degré par la « violence » médicale.
Ça m’a aussi rappelé que je n’ai jamais fini de regarder « L’hôpital et ses fantômes », série que j’avais pourtant adoré suivre (sur ARTE) à l’époque… Ça doit se trouver facilement sur le net. 
Oh oui, et même le coffret DVD se dégote assez facilement, dans mon souvenir. Je l’avais chopé à 10 balles sur Paris y’a une bonne douzaine d’années maintenant (chez Gibert Joseph, je crois bien).
Concernant le passage sur le pouvoir médical, c’est mon passage préféré de l’entretien, je crois.
Oui, c’est bien prise de tête, en effet. Faudrait peut-être que je change de méthode et que je les prévois « en live »… Mais j’aime bien me laisser porter par les entretiens, donc je ne sais pas si c’est judicieux.
Oui, ça y ressemble beaucoup, au fond.
Pas d’apéro en simultané, non : faut être en possession de tous ses moyens pour mener ce genre d’entretien au long cours !! 
Non, tu as raison. Effectivement, il y a eu des moments où les transitions vers la musique (bien que bienvenues pour apporter une respiration à l’émission) ont été un peu abruptes. Mais c’est le prix à payer pour garder la spontanéité. Sans ça, les marrades diverses, comme celles autour des médecins-chefs, sembleraient plus forcées. Il vaut mieux garder ça.
Sinon, ça m’a fait plaisir de voir passer Eyvind Kang et Jessika Kenney, qui n’avaient pas eu les honneurs d’une diffusion, sauf erreur de ma part. En fait, de tous ceux qui gravitent autour de John Zorn et Mike Patton, ce sont probablement mes préférés. Encore plus que Secret Chiefs 3 (ouh, je sais, crime de lèse-majesté).
Bon, sinon, je confirme: cet épisode est bel et bien le meilleur que vous ayez fait, avec Pacôme, à mon sens.
Et oui, on sent l’état second s’installer mais ce n’est pas un problème. Ce n’est pas tant de la fatigue ou de l’ivresse que cet état étrange qui s’installe lors d’une activité intellectuelle intense soutenue sur un temps assez long. C’est le genre de truc qu’on peut avoir entre potes, effectivement, mais, hélas, pas si souvent (enfin, dans mon cas, en tout cas… et, à mon avis, alcool et autres drogues n’aident pas). Mais ce n’est pas nécessairement une expérience collective. Je relierai ça plutôt notamment au fait de réussir à se plonger profondément dans une œuvre artistique, de quelque type qu’elle soit: musique (plutôt en concert), film, série, partie de jeux de rôles particulièrement réussie, littérature (Borgès me fait ça quasiment à chaque coup, par exemple), jeux vidéos… Même en randonnée, ça m’est arrivé d’atteindre ce stade. Le terme est un peu galvaudé mais j’imagine que c’est ça, le vertige de la pensée. Je pense que vous avez touché cet état lors de l’entretien.
Jessika Kenny en solo, non, mais ses collaborations avec Wolves In The Throne Room (voire Sunn o))), mais je n’en jurerais pas), par contre, oui. Et Eyvind Kang, j’en avais diffusé un morceau (issu du même album d’ailleurs, « Virginal Coordinates ») lors d’un entretien précédent avec Pacôme justement. C’était « Marriage Of Days », un morceau extraordinaire…
Et sinon, merci pour ton appréciation.
Le vertige était bel et bien au rendez-vous, oui ; je dois être veinard, mais ça peut m’arriver avec certains potes lors de discussions arrosées (ou non) qui partagent certains de mes centres d’intérêt. Mais ça n’est pas si courant, c’est indéniable.
A mon avis, continue comme tu fais actuellement. Les pauses musicales risqueraient de casser certaines passerelles entre les termes abordés et la fluidité des échanges.
Toujours pas fini d’écouter l’entretien. Je ne prends pas assez ma voiture.
Par contre, certaines collusions avec mon vécu sont assez ahurissantes (par exemple un lien très fort entre « Snake eyes » de Ferrara et une autre thématique que développe Pacôme dans l’émission). Il y a vraiment quelque chose de chamanique dans vos échanges.
Ha… Merci !! C’est marrant que tu dises, car un mec a fait un commentaire dans ce sens sur la page Facebook de Pacôme. Doit donc vraiment y avoir quelque chose…
Tu es fan du « Snake Eyes » de Ferrara ? C’est pas celui que j’ai le plus vu, mais j’adore ce film… comme tout le corpus ou presque de ce cinéaste d’ailleurs.
EPISODE 14 : Le Club des immortels en béton
Retour à une durée plus raisonnable pour l’émission aujourd’hui, ainsi qu’à la formule archétypale, pour le bonheur des petites et des grands !!
Le programme cette semaine :
Au rayon cinoche, on se penche sur le dernier-né de la filmographie du très prometteur S. Craig Zahler, le polar burné et néanmoins plus fin qu’il n’y paraît « Dragged Across Concrete », avec « Mad Mel » Gibson et Vince « je suis à la droite d’Attila le Hun sur l’échiquier politique » Vaughn.
Pour la littérature, on évoque un roman stupéfiant de Michel Pagel, intitulé « Le Club », qui propose un postulat passionnant : et si les membres du fameux Club des 5 d’Enid Blyton étaient devenus adultes et complètement désabusés ? Le tout enrobé dans un whodunit des familles…
Pour la BD, on revient sur LE comic-book du moment, à savoir le monumental « The Immortal Hulk » du britannique Al Ewing et du brésilien Joe Bennett.
Et pour la musique, ce sera :
« Rays Like Razors », extrait de « Hearts Of No Light », dernier album des black-métalleux suisses de Schammasch, « Lounge Fly », morceau fameux du « Purple » des Stone Temple Pilots, « Cloclworks », tuerie métallique des suédois de Meshuggah (bientôt en concert près de chez vous), et on termine avec un morceau électro planant et cosmique signé Not Breathing…!!!
« Complete disintegration
The destruction of me now imperative
To purge myself of this condition
Complete this dissolution a necessity
Break this deceitful machine… »
Mince, je suis à la ramasse en ce moment. C’est la première fois que j’ai 3 émissions en retard…^^
Puis celle (excellente) avec Pacôme compte pour 2.
C’est pas faux… 
Ha ha !! Celle de cette semaine a une durée nettement plus raisonnable…
D’ailleurs pour un tordu des nombres comme moi, tu aurais pu faire 2h22’22". À 1’1" tu y étais.
Ça aurait pu faire un renvoi au « Triangle » de Schammasch (là aussi comme tu le dis le palindrome n’est pas loin, j’en suis tout émoustillé…).
Ajout : Merci pour l’anti-dédicace du Stone Temple Pilots. Ce matin, je riais comme un bossu dans ma voiture. N’empêche que je trouve toujours ça aussi nase! 
Concernant Michel Pagel, tu me l’as vendu en 3 mots « club des 5 ». Pourtant, j’en ai assez peu lu étant enfant (je préférais "Fantômette ), mais j’en garde un excellent souvenir. En littérature récente, le « Jerusalem » d’Alan Moore s’y réfère énormément dans son excellente seconde partie « Mansoul » avec le Gang des Enfantômes.
Dernier point, je viens de commencer ma lecture de « Lîle des Morts » de Zelazny. J’ai un peu de mal à rentrer dedans pour l’instant mais je n’en suis qu’à une cinquantaine de pages. Je te dirai ce que j’en ai pensé à la fin.
Ha ha !!! J’ai du mal à comprendre ta haine féroce envers ce combo, mais tu l’as affirmée avec suffisamment de haine pour que je n’en doute point.
« L’île des morts », ça commence précisément à s’emballer à peu près au stade où tu en es… Wait and see.
Effectivement, je l’ai terminé il y a 2 jours et ça monte vraiment en puissance au fil de la lecture (surtout à partir du twist qui implique Vert-vert et Shandon). J’ai beaucoup aimé au final! 
Pour STP, ce n’est pas totalement rationnel. En général quand je n’aime pas, ça m’indiffère mais dans quelques rares cas, j’ai ce type de gros rejet. C’est un mélange d’un groupe que je « devrais » aimer et d’interviews détestables. Un autre de mes chevaux de bataille, c’est le groupe « The Smiths » qui est dans le même cas.
Je comprends mieux pour « The Smith », j’ai jamais partagé l’engouement pour ce groupe.
EPISODE 15 : Le cinéma dans tous ses états !!!
Comme cela arrive une ou autre fois par saison, l’émission de la semaine est intégralement consacrée à la chose cinématographique ; le but du jeu, c’est d’aborder, tant qu’à faire, des films très différents les uns des autres…
Le programme cette semaine :
On se penchera dans un premier temps sur « Freaks » (à ne pas confondre avec le film homonyme de Tod Browning), excellente petite série B de SF, signée par le duo Adam B. Stein / Zach Lipovsky, dont c’est le premier film.
On causera ensuite d’un film qui avait jusqu’ici échappé à la vigilance de votre serviteur, et c’est pourtant le génial Paul Verhoeven qui signe la chose, à savoir « Spetters », brulôt politique fortement sexualisé et réalisé de main de maître.
On finira par l’évocation d’un petit fantasme de cinéphile bisseux fabuleusement jouissif, avec « La Légende des 7 Vampires d’or » de Roy Ward Baker, qui a ici l’excellente idée de mixer film de vampire et film d’arts martiaux…
Et pour la musique, ce sera :
« Who Haunts The Haunter », extrait du dernier album inattendu des texans de …And You Will Know Us By The Trail Of Dead, « Perfect Day » de Lou Reed, issu de son « Transformer », « Temple Of Evil », extrait de la BO de « The Legend Of The 7 Golden Vampires » par James Bernard, et on conclue avec l’étrange « Come Back Through Me » de Burning Star Core, projet folk/drone/ambient/indus du musicien C. Spencer Yeh…!!!
« Oh, it’s such a perfect day
I’m glad I spent it with you
Oh, such a perfect day
You just keep me hanging on
You just keep me hanging on… »