TUMATXA : L'ÉMISSION !

Excellent chanteur, soit dit en passant, au timbre particulier et très riche, « profond ».

Pour ses projets plus célèbres, on pensera plutôt à un Edge Of Sanity, en effet.
A ce sujet, je repense toujours au mari de ma cousine, qui vit à Itxassou, et qui avait trimballé les membres d’Edge Of Sanity sur les petites routes du Labourd une nuit en quête d’une douche, après un concert au Goxoki, le fameux gaztetxe local… :slight_smile:
Je ne crois pas que Swanö était de la partie à l’époque, ceci dit.

Pareil, il est dans ma PAL depuis un mois. Pas encore eu le temps de me mettre à ce beau pavé, mais ça viendra…^^

Petit conseil littéraire en passant : je suis en train de terminer le roman « Pandemonium » de Sylvain Kermici sorti dans la collection EquinoX aux Éditions Les Arènes (comme l’excellent « Le Triomphant » de Clément Milian découvert via Tumatxa). La couverture est aussi belle que le contenu est bon! Je recommande chaudement !

51NjwJvG2DL.AC_SY780

Sinon @Photonik, as-tu eu le temps de lire le « Burroughs SF Machine » de Clémentine Hougue?

1 « J'aime »

On en reparle trèèèèèèèèèèès prochainement.
Pour ne pas dire mercredi prochain. :slight_smile:

C’est noté pour « Pandemonium », je vais checker ça. Et ça fait plaisir au fan de Killing Joke en moi !!

1 « J'aime »

J’ai acheté l’album le jour de sa sortie, et je l’écoute encore très régulièrement. Une belle claque celui-là !
Je me souviens être allé le récupérer en plein été à Bayonne chez Disco Shop. Il faisait une chaleur du diable!

Et cool pour l’essai de Clémentine Hougue, je suis impatient d’écouter ça !

Miam, une émission complète sur W.S. Burroughs!!! :drooling_face:
En plus, il y a la BD de Pinheiro. Je l’ai eu en triple celle-là. Je l’avais acheté dès sa sortie et on me l’a offerte 2 fois pour mon anniversaire quelques mois après. :sweat_smile:

1 « J'aime »

EPISODE 12 : Spéciale William S. Burroughs !!!

Emission très spéciale dans « Tumatxa! » cette semaine ; spéciale à plus d’un titre, car d’une part j’ai le plaisir de recevoir une invitée, et d’autre part l’émission est tout entière consacrée à William S. Burroughs en personne !!

Comme le savent les auditeurs réguliers de l’émission, nous y cultivons un amour immodéré et une fascination particulière pour le corpus d’el Hombre Invisible, sans l’ombre d’un doute l’une des plumes les plus cruciales du siècle dernier… C’est donc une joie sans borne de consacrer tout le sommaire de l’émission à ce bon vieux Bill.

On attaque en force par un entretien avec Clémentine Hougue, qui a publié à l’automne (aux éditions JOU) un essai extraordinaire, « William S. Burroughs SF Machine », consacré comme son l’indique aux liens entre l’auteur américain et ce continent littéraire qu’est le genre de la science-fiction ; un essai absolument passionnant et salutaire dans sa démarche !!

Que Clémentine soit ici à nouveau remerciée pour sa gentillesse et sa disponibilité, et aussi pour cet ouvrage si abouti, évidemment.

Nous poursuivons avec une évocation d’un ouvrage relativement obscur du vieux maître, j’ai nommé « Exterminateur ! » (1973), mi-roman mi-recueil de nouvelles, où l’art burroughsien s’exprime dans toute sa splendeur, à travers certains des textes courts les plus fameux de l’auteur ; nous procéderons d’ailleurs à la lecture de « The Priest They Call Him ».

On termine l’émission avec une chronique BD, intitulée sobrement « Burroughs », et signée par le brésilien João Pinheiro, grand admirateur de Burroughs devant l’éternel. Très réussi sur le plan graphique et pas inintéressant dans sa façon d’appréhender la biographie et l’univers de Burroughs, l’album fait l’objet d’une belle édition VF chez Presque Lune.

Le tout est bien entendu lardé de cut-ups musicaux pas piqués des hannetons : on entame l’émission avec les allemands de Troum, dont le magnifique « Elation » est extrait de l’album « Eald-Ge-Stréon », monument d’ambient-drone de première bourre ; sans surprise, Joy Division délivre pour nous son « Interzone » burroughsien en diable, et ça provient de leur premier album « Unknown Pleasures » ; Burroughs en personne s’invite (sa voix en tout cas) sur le morceau « Burroughs Called The Law », et c’est signé par le duo dub Dub Spencer et Trance Hill (arrêtez-vous deux secondes pour mesurer la portée de ce calembour extraordinaire) ; on reste en 1973 (année de publication de « Exterminateur ! ») avec le « Main Title » de la BO de « Magnum Force », signée Lalo Schifrin, et récemment exhumée par Joe Carnahan pour son dernier film « Copshop » ; on termine en beauté avec « Interdit Aux Vivants, Aux Morts Et Aux Chiens », extrait de « Consolamentum », extraordinaire dernier album en date des bordelais de Year Of No Light…!!!

« Down the dark streets, the houses looked the same
Getting darker now, faces look the same
And I walked round and round, nail me to a train
No stomach, torn apart, had to think again »

EPISODE 12 !!

:rofl::rofl::rofl: Je ne connais pas mais excellent nom de groupe!!!

Ouais, carrément. J’ai rigolé comme un bossu quand je suis tombé là-dessus (je ne connaissais pas non plus).

Heu, il manque deux morceaux, là, non ? Joy Division et Dub Spencer/Trance Hill (jeu de mot tout à fait croquignolet, effectivement). Bon, en ce qui me concerne, ce n’est pas très grave. Ca permet de rentrer mieux dans l’entretien. Et, de toute façon, je faisais des pauses toutes les deux secondes pour aller remplir ma liste d’achats à venir. Mais ça peut rendre l’épisode un peu aride.

J’allais faire le même message qu’Ektah. Je viens de finir d’écouter le passionnant entretien avec Clémentine Hougue. Un grand merci!
Pas très grave pour Interzone que je connais par cœur mais j’aurais bien écouté le morceau de dub surtout par curiosité.
Pour info dans cette version de l’émission il y a également le passage où tu perds la communication pendant quelques secondes.

Ouais, le technicien s’est un peu mélangé les chèvres, sur ce coup… Grrr.
Il manque deux morceaux et il devait virer ce grand moment de solitude où je perds Clémentine.
On rétablit tout ça demain matin, je n’ai pas eu le temps de me pencher dessus avant !!

Ok, je changerai le fichier dans l’archive à ce moment. En tous cas, c’était passionnant (et très dense). Merci à Clémentine et à toi.

Et c’est vrai que 3h30 d’épisode, c’était un peu court. Avec la musique, on devrait approcher de la durée requise.

Merci beaucoup !! Je suis très content de l’entretien, vraiment. Je te fais signe quand on aura procédé au changement…

Je viens de finir d’écouter l’émission (enfin presque car je me suis arrêté, pour l’instant, aux premières notes du Year of No Light) et je me suis régalé!
Pour le Pinheiro, je suis du même avis que toi. L’objet est superbe puis j’adore les dessins et l’ambiance. Pour le contenu, c’est très sympa mais je suis un peu plus réservé.
En BD si tu ne l’as pas lu, il y a « Derrière le bruit » de Pedro Mancini qui est très sympa et assez original dans son traitement (ça raconte une enfance fictive de WS Burroughs). J’adore la couverture.

9788416114931-475x500-1

C’est bon, c’est réglé sur le site de la radio !!!

Je l’étais beaucoup plus moi aussi juste à la fin de la lecture, mais en laissant « mûrir » un peu tout ça j’ai fait une chronique plus positive que je ne l’aurais cru initialement. Mais j’entends parfaitement les réserves, que j’ai quand même un peu évoqué durant la chronique.

C’est noté pour le Mancini.
Au rayon des BD « burroughsiennes », je viens de commencer en VO « Zero » d’Ales Kot (un auteur qui m’intéresse mais que je connais mal) dont la conclusion paraît-il, contre toute attente (c’est une série d’espionnage hi-tech), doit beaucoup à Burroughs, versant biographique comme chez Pinheiro.
Accessoirement la série m’intéresse aussi car le principe est que chaque épisode est dessiné par un artiste différent, et y’a du beau monde à l’occasion.

Très intéressant, merci pour la référence! Au niveau de l’anglais, c’est complexe ou pas? J’ai toujours peur de perdre les nuances en passant par la case VO…
Sinon, il me semble qu’on en a déjà parlé dans ce sujet ou celui dédié, il y a la BD « MIND MGMT » de Matt Kindt qui est excellente dans une veine Dickienne (il a carrément son alter-ego, P.K. Verve, dans la BD et celui-ci a un rôle important) mais aussi Burroughsienne. Là, on est sur du polar ultra-paranoïaque. J’avais vraiment beaucoup aimé.

A ce stade, je précise que je n’ai lu que le premier numéro de « Zero », mais pour celui-là en tout cas, c’est tout à fait abordable, je dirais. C’est d’ailleurs pas spécialement une BD bavarde, Kot se repose pas mal sur ses dessinateurs pour le pur story-telling, il me semble (à ce stade, toujours).
J’ai lu le compte-rendu d’une petite table ronde organisée par je sais plus quel site, et non seulement c’était élogieux sur le titre, mais très intrigant aussi du point de vue de l’intrusion de la figure de Burroughs dans les trois ou quatre derniers numéros, à contrepied du ton du titre jusque-là. A ce qu’on dirait, le titre devient de plus en plus étrange au fil de la course de son récit ; en général, ça me parle, ce genre d’approches. J’ai donc tenté le coup.
Le premier numéro est donc plutôt classique dans la tonalité, très orienté action, farci de tropes du genre espionnage, mais en même temps ça pose des tas et des tas d’idées potentiellement super, et il semble donc que Kot les développe par la suite.

Tu fais bien de me rafraîchir la mémoire au sujet de l’album de Matt Kindt, je m’étais dit que j’allais checker ça et je n’ai pas encore pris le temps de le faire.