The Time Variance Authority is under new management! This December, behold the adventures of the agency tasked with upholding the timestream in TVA! Just announced by Marvel Studios’ President Kevin Feige and Marvel Comics Editor-in-Chief C.B. Cebulski at the Marvel Fanfare Panel at San Diego Comic-Con, TVA will be a five-issue limited comic book series written by Marvel Studios’ Loki writer Katharyn Blair and drawn by acclaimed Marvel artist Pere Perez (Carnage, Edge of Spider-Verse).
The series will represent an evolution for the Marvel Comics’ version of the TVA as its blended with its Marvel Cinematic Universe counterpart, as depicted in the Disney+ series Loki series and Deadpool & Wolverine. The series will mark the Marvel Comics debut of various MCU characters, including breakout Loki star Miss Minutes. The mysterious all-knowing entity who keeps the TVA ticking like clockwork will recruit a new band of heroes charged with monitoring and regulating all realities and timelines.
Join Ghost-Spider and other universe-displaced entities including Captain Cater, a heartbroken Remy Lebeau, and more as they’re sent throughout the multiverse on vital missions to repair wild temporal anomalies and keep reality itself from shattering!
“I love this idea,” shared Feige. “It’s just as cool for us to see our work in comics as it is to bring the work of comic book creators to the big screen.”
The Time Variance Authority takes centre stage this week as Marvel Comics releases TVA #1, and you can take a look at the official preview below…
FOR ALL TIMES, ALWAYS! The Time Variance Authority has long watched over the timeline, protecting it from dangerous variations that could cause the end of EVERYTHING. Now, as the organization begins to expand its tolerance of variants, it’s enlisted some new recruits from timelines that have been wiped from existence: Captain Peggy Carter, Super-Soldier of her world; Gambit, despondent and aimless from the loss of his lady love; and… this can’t be right… Spider-Gwen?!? Has her world been destroyed?!? Writer Katharyn Blair (LOKI Season Two) and artist Pere Pérez (CARNAGE, SPIDER-WOMAN) bring a touch of cinematic flair to the bureaucracy at the end of time!
Oh, la bonne surprise ! Je suis venu sur cette mini-série tentant de surfer sur la série Loki de Disney+ et de lier ça aux personnages déjà croisés dans les comics de la Terre-616, sans grand espoir (car l’exercice est difficile et peut vite s’effondrer) et même intérêt (j’ai bien aimé la première saison de Loki mais je n’ai pas encore vu la deuxième). Et pourtant, j’ai beaucoup aimé ce lancement qui prend les choses par le bon bout ! Ici, on a Spider-Gwen qui a été recrutée par le TVA vu dans la série Disney+ après les événements dramatiques de la deuxième saison de Loki. Miss Minutes tente de recruter de nouveaux agents, avec un Mobius flegmatique, la cheffe B-15 qui gère comme elle peut et un O.B. tout excité par les événements, même ceux gênants. Captain Carter indique en effet que plusieurs lignes temporelles sont troublées par un phénomène de peur panique, qui terrifie les gens avec leurs pires peurs personnelles. B-15 lance une enquête, avec donc Captain Carter, Spider-Gwen, Jimmy Hudson (arrivé ici après son errance sur la Terre-616 après la fin du premier univers Ultimate), Ingrid (agente du TVA qui ressemble à Sylvie) et un Gambit dépressif et cynique après le décès de sa Rogue. Ils vont sur une Terre, chacun voit ses plus grandes peurs (les jugements de Peter & Miles pour Gwen, des Nazis zombies pour Captain Carter, des griffes géantes de l’ombre oppressante de Wolverine pour Jimmy, une Rogue zombie pour Gambit) et tous s’enfuient. Doc Clock préconise du repos, Captain Carter accepte finalement et Gwen suit une mystérieuse silhouette… puis se retrouve endormie dans son lit, sans en savoir plus !
C’est bien, oui. Hormis un final un peu précipité, la scénariste Katharyn Blair issue de la série Loki de Disney+ s’en sort bien en adaptant ses personnages en comics. Même si je n’ai pas vu la deuxième saison, je retrouve avec plaisir les versions MCU, et j’apprécie le fait qu’elle parvienne à acter que le TVA est bien celui du MCU qui néanmoins recrute aussi sur la Terre-616. C’est tout simple et tout juste, très efficace, avec le plaisir aussi de revoir Jimmy Hudson. Pere Perez livre des planches agréables et fort jolies, pour un récit classique mais qui fonctionne bien en soi.
Une belle surprise sur l’intégration réussie et fluide, avec un fond classique mais agréable.
Dreams have begun haunting the TVA, and tracing the truth behind it has led the team straight to Hell — literally! Does the Son of Satan have the answers they need? Or perhaps the mysterious stranger following Gwen and Gambit has something to reveal?
Creative Team
Writer: Katharyn Blair
Artist: Pere Pérez
Colorist: Guru-eFX
Letterer: VC’s Clayton Cowles
Cover Artists: Pepe Larraz
Variant Cover Artists: Elizabeth Torque; Phil Noto
Conductor of X: Tom Brevoort
Assistant Editor: Martin Biro
Associate Editor: Anna Bissa
Format: Limited Series
Cover Price/Page Count: $4.99/32 pages
Une suite peu emballante, même si j’admets être moins pris depuis le post Facebook de Xavier Fournier soulignant que Marvel Comics remplace le TVA classique par celui du MCU, avec le Mobius créé comme blague-hommage à Mark Gruenwald et dessiné selon son visage par le visuel d’Owen Wilson. Ça manque d’élégance, alors que Katharyn Blair avance maladroitement sa saga. Le TVA s’interroge sur The Madness, une affection méconnue qui projette les victimes dans leurs plus grandes peurs. Spider-Gwen ne parle pas de ses cauchemars, et une partie du groupe va à Hell Town au Bagalia pour interroger Daimon Hellstrom, car The Madness semble liée aux Enfers. Daimon amène Spider-Gwen, l’autre Gambit, la mystérieuse Ingrid et Jimmy Hudson dans sa bibliothèque. Daimon flirte avec Ingrid, Spider-Gwen et Gambit trouvent Sylvie (Loki féminine), puis Jimmy trouve des secrets sur le TVA… alors que, au QG, Mobius croit avoir retrouvé Loki mais se fait agresser.
En soi, ça se lit mais ce n’est pas formidable. L’intrigue de fond est basique, la recherche à Hell Town est facile, même si les personnages sont bien écrits et interagissent bien. Pere Perez livre des dessins dynamiques et jolis, mais ça tombe à plat.
(W) Katharyn Blair, Ryan North (A) Enid Balam (A/CA) Pere Perez
A KILLER OUTSIDE TIME?!
A murderer stalks the halls of the TVA! Is anyone safe? Or perhaps more importantly, can anyone be trusted? The answers could lie in the secret floors below the R&D department. But with the TVA denying their existence, the field team has to question: Are they simply rumor? Hallucination? Or is the TVA hiding something far darker than any of them could possibly imagine?
Bon, ça avance doucement, ça joue clairement les références au MCU, et c’est en soi sympathique mais assez maladroit dans la narration. Mobius est blessé et inconscient, et le groupe principal de la nouvelle TVA s’organise et enquête, avec d’une part les « visions » de Spider-Gwen qu’elle révèle, mais aussi des indices prélevés sur la dague qui a blessé Mobius. Jimmy Hudson semble lié à l’attaque, il est enfermé à titre conservatoire et visité par le Variant de Gambit, et tous deux refusent de parler de leurs peines. Sophie utilise sa Magie sur Mobius, confirme que Jimmy n’a rien fait mais elle entrevoit la silhouette proche de celle de Loki. Ils apprennent qu’un Reality Shard est utilisé ici, et ils enquêtent pour le chercher mais les super-héros sont forcés de rester en retrait. Spider-Gwen refuse, et farfouille, puis approche d’une salle sombre… où, dans un tube de stase, une Scarlet Witch repose - et elle ressemble à celle du MCU !
Bon, il y a des choses intéressantes mais beaucoup de maladresse dans la façon d’écrire et d’amener les événements. Jimmy est plutôt bien ici, mais Spider-Gwen lasse alors que l’attitude des chefs de la nouvelle TVA interpelle (« enquêtez! n’enquêtez plus! »). Le cliffhanger est troublant, mais je n’ose pas penser qu’on retrouvera la Wanda du MCU par ce biais, même si ça fait un beau final. Pere Perez assure aux dessins avec des traits ronds et agréables.
Intéressant pour un fan du MCU, mais un peu lourd et mal amené.
A TIME TO FIGHT!
The R&D Team is circling in on the cause of the Madness and its connection to the TVA’s not-so-nonexistent Department of Deferment. But as they dig deeper into the TVA’s secrets, they’ll find that some dangers should never be uncovered.
RATED T+
Bon, c’est relativement maladroit et peu emballant, mais… si ça continue véritablement ainsi, cela semble un segment important du lien entre MCU et comics, voire même pour le MCU seul. Katharyn Blair fait en effet avancer doucement sa saga, avec les nouveaux membres du TVA qui cherchent des pistes sur les événements, et sont amenés sur la Terre-616 à prendre un étonnant livre mystique, en combattant des ombres mystérieuses au passage. Mobius se réveille, ne sait pas qui l’a attaqué mais confirme que ce n’est pas le Loki MCU, ni Jimmy Hudson qui va être libéré. Spider-Gwen est hantée par son passage dans The Department of Deferment, et y retourne malgré les avis contraires. Elle voit alors bien une Scarlet Witch figée avant sa mort durant un combat contre Dr Strange dans une montagne (est-ce celle du MCU ? cela semble le cas vu cet énoncé et son costume), mais Gwen découvre l’attaquant global : c’est Cauchemar… et la Wanda ouvre les yeux !
Bon, c’est en soi pas très bien foutu, mais… mais on peut y voir ici le retour de la Wanda du MCU, ce qui surprend et ce qui peut lancer des indices sur les futurs films. Je reste prudent, car l’on n’est pas à l’abri d’un twist basique, d’autant plus que cet élément ne fait pas de cet épisode un hit. Le scénario est lisible mais sans passion, le meilleur aspect reste les dessins de Pere Perez qui doit gérer une narration biscornue et pas toujours maîtrisée.
C’est joli, potentiellement très important pour le MCU… mais ça n’en fait pas un bon numéro pour autant.
(W) Katharyn Blair, Ryan North (A) Enid Balam (A/CA) Pere Perez
A TIME TO FIGHT!
The R&D Team is circling in on the cause of the Madness and its connection to the TVA’s not-so-nonexistent Department of Deferment. But as they dig deeper into the TVA’s secrets, they’ll find that some dangers should never be uncovered.
Le soufflé s’effondre après ce final correct mais déceptif. Katharyn Blair rompt très vite tout « espoir » de voir dans une série comics le retour de LA Scarlet Witch du MCU : même si elle y ressemble, ce n’est pas elle, et c’est Cauchemar lui-même qui le confirme. Cauchemar a en effet voulu s’approprier la Scarlet Witch du MCU mais n’a pas pu du fait de son décès dans Doctor Strange in the Multiverse of Madness, mais il a découvert que le TVA a récupéré une Wanda d’une ligne temporelle légèrement déviante pour la récupérer blessée dans les décombres de la Montagne de Wundagore et la cryogéniser (pourquoi ? on ne sait pas). Spider-Gwen assiste à une bagarre Wanda VS Cauchemar, alors que les autres découvrent ce qu’il se passe, et après que Miss Minutes ait été interrompue dans la présentation d’Ingrid. L’on apprend finalement qu’Ingrid est Dreamqueen alias Insomnia en VF qui s’est infiltrée dans le TVA pour profiter du renouveau pour happer l’énergie et tout corrompre. Elle affronte Cauchemar, se re-transforme pour le piéger face à un chat qui le bloque avec des super-pouvoirs, et tout se calme. La Wanda confirme sa différence (son Pietro n’a pas été tué par Ultron mais par un protestataire post-Sokovia) puis part avec l’accord tacite d’un TVA qui ne veut plus d’anciennes méthodes, sans vouloir aider si besoin (« Quand j’aurais passé cette porte, je ne serais plus une Avenger ! »). Le New TVA va donc de l’avant, avec Ingrid qui reste infiltrée…
Bof, bof. Katharyn Blair me déçoit clairement dans cette Wanda alternative, même si je comprends que Disney refuse de laisser LA Wanda du MCU revenir ici. Le procédé ressemble néanmoins un peu à du « troll », tout comme la précipitation sur Ingrid et le final. C’est dommage, frustrant, très facile car très expédié, et donc fort peu emballant malgré un Pere Perez aux traits ronds et agréables à l’oeil.
Prévisible, mais un peu du foutage de gueule, et finalement pleinement dispensable voire même désagréable en bouche après lecture.
