Ultimate saga #1-4

Moi j’ai été très fan. Faut dire que j’avais lâché l’univers ultimate jusqu’au renouveau kiosque par Panini et depuis je prends un pieds monstrueux. UXM est excellent et j’ai adoré ce que Wood à fait.

Clairement, on ressent une énorme différence entre les X-Men de WOOD et ceux de SPENCER… quand on lit ceux de SPENCER, on ne comprend pas trop la ligne directrice, les perso sont un peu chacun dans leur coin, et le seul truc assez linéaire concerne Stryker. Le reste, c’est assez laborieux à suivre, et le pire est que ça n’amène à rien du tout… j’ose espérer qu’on ait le fin mot de l’histoire un jour tout de même.

Par contre, effectivement, avec WOOD, c’est nettement plus fluide, il donne à Kitty un rôle qu’elle n’a jamais eu dans l’univers classique, et la direction prise est particulièrement audacieuse… le souci, c’est que ça se fait un peu aux dépens de la plupart des personnages (le fils de Wolverine, par exemple, est plus ou moins oublié, ne servant pas à grand chose, mais la plupart n’apparaissent finalement plus que de temps à autre). En tous cas, dans l’ensemble, l’univers Ultimate garde son identité et ne se contente pas de juste refaire ce qui a été fait dans l’univers classique, et c’est quelque chose que j’ai apprécié jusqu’au bout, alors que paradoxalement, quand je ne lisais plus ces titres, les previews me laissaient une très mauvaise impression. Au point que j’espérais presque que cet univers soit achevé par Cataclysme… mais ça, c’était avant de rattraper les années perdues. Clairement, ça m’a fait changé d’avis. L’univers Ultimate reste une vraie source d’histoires rafraîchissantes, et ce serait dommage de s’arrêter là (bon, il faut que je redécouvre les Ultimate FF dont je n’avais pas lu grand chose jusqu’ici (le run de MILLAR que j’avais adoré), et éventuellement que je reprenne les Ultimate Spidey (le titre qui m’emballait le moins à l’époque, car trop décompressé… il a fallu que je découvre Miles Morales pour me réconcilier avec le titre).

Je reste en tous cas curieux de l’après Cataclysme (que je redoute vraiment)… la nouvelle direction peut s’avérer une vraie bonne chose même si le casting des trois séries laisse augurer d’une orientation plus teen, plus en phase avec l’Ultimate Spider-Man.

[quote=« Le Doc »]Après lecture de ce dernier arc de la série Ultimate X-Men, il est vrai qu’on peut se demander si la transformation de Jean Grey en chef d’état prête à tout n’aura pas été amenée de façon un peu abrupte. Ca sert le propos de Wood sur les deux façons de mener le combat pour la survie des mutants (et puis, une Jean corrompue par son pouvoir, c’est un peu dans l’ADN du personnage, même si là, c’est présenté de façon différente), mais ça aurait peut-être été intéressant de parler de la situation à Tu’an par petites touches plutôt de que de développer par exemple une intrigue secondaire sur le Mothervine qui au final n’aura pas servi à grand-chose. On s’interrogeait plus haut sur le sort des frangins Xorn et Zorn et il semble donc bien que les deux soient morts, ce qui était plus évident pour le premier que pour le second (ou l’inverse, j’ai toujours eu du mal à les différencier). Là, aussi c’est un point de l’histoire qui est resté jusqu’au bout un peu confus (mais là, ce n’est pas vraiment de la faute de Wood).
Ces considérations mises à part, ce World War X fut une bonne lecture, même si j’ai préféré l’arc précédent, surtout niveau graphismes (Martinez est loin de valoir Asrar). Malgré quelques petites choses qui auraient mérités d’être un peu mieux approfondies, le récit est mené avec efficacité et la tension est à son comble jusqu’à un final explosif. On reste dans une logique de monde au bord du gouffre tel qu’on peut le ressentir dans les séries Ultimate depuis plusieurs mois maintenant tout en offrant aux mutants dans les dernières pages un répit provisoire avant le Cataclysme à venir.
Au final, un très bon run (des défauts bien sûr, mais rien de rédhibitoire), qui a su s’affranchir d’une première année assez moyenne gérée par Nick Spencer, avec une utilisation judicieuse de concepts de l’univers classique tout en les poussant plus loin grâce aux possibilités qu’offre l’univers Ultimate.[/quote]

Un peu pareil comme avis ! Wood ne s’embarrasse pas des détails de l’auteur précédent, suit sa route en expédiant les intrigues précédentes ou ne s’en préoccupe pas ! C’est critiquable, mais là, ce sont aussi des choix d’éditeurs en premier lieu je pense (soit en canalisant le précédent auteur, soit en le gardant plus longtemps, soit en prenant un auteur qui va ranger les jouets correctement, et wood ne semble pas être de ce genre-là). Et puis c’est vrai que le changement d’attitude de Jean est radical !

En tout cas, depuis le premier épisode de Millar, que de chemins parcourus pour cette équipe !
Et puis entre Grey et Pryde, y a comme une opposition Magneto/Xavier je trouve !

[quote]Ultimate Saga 4

bimestriel, 5,50 EUR, 112 pages

Galactus, le Dévoreur de Mondes de l’univers classique, débarque dans l’univers Ultimate ! Est-ce la fin de tout ? Rick Jones (alias Nova) et le Silver Surfer, épaulés par les Krees et les Chitauris, parviendront-ils à l’arrêter ? Par Joshua Hale Fialkov et Leonard Kirk.

(Contient les épisodes US Hunger 1-4 ; Cataclysm 0.1)

SORTIE LE 17 JUIN !
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Bonne saga cosmique, qui retranscrit bien ce côté « fin d’un monde » qui caractérise les séries Ultimate depuis quelques mois (à se demander si Marvel n’aurait pas du arrêter les frais pour après ce Cataclysme justement au vu des dernières nouvelles V.O…ça aurait fait sens je trouve, même si j’apprécie vraiment ces séries).
Big G est une vraie menace d’envergure pour l’U.U., le côté dramatique est bien ressenti au travers de scènes spatiales intenses et de batailles à l’issue incertaine…et le tout est superbement dessiné par Leonard Kirk.
Je regrette juste une résolution un peu confuse dans sa mise en scène et un épisode 0.1 nettement moins palpitant.

J’ai apprécié aussi ces épisodes, même si au final ils sont assez peu connectés à l’univers Ultimate… bizarrement, je n’avais plus aucun souvenir de Captain Marvel, apparemment apparu dans la trilogie Gah Lak Tus (relue pourtant il y a moins d’un an…), et de ce fait, ça a pas mal affecté mon appréhension de la saga. A plus forte raison que j’ai eu du mal à comprendre au début si le Silver Surfer était celui de la 616 ou de l’univers Ultimate… vu que la dernière fois que je l’avais vu, celui de l’univers Ultimate était assez différent. Après, pour le reste, ça se lit plutôt bien, et j’attends de voir ce que va donner Cataclysme.

Comme toi Doc, je pense qu’il aurait peut-être mieux fallu s’arrêter après Cataclysme, en réinjectant certains perso dans le 616… là, on sait déjà qu’il va falloir à nouveau un gros event pour achever cet univers qui va mal. J’aime toujours l’univers Ultimate, j’ai vraiment bien aimé la dernière impulsion donnée à Spider-Man avec une sorte d’équipe autour de lui, et je serai ravi de les revoir. Mais l’univers Ultimate subit des menaces de fin du monde un peu trop souvent à mon goût… En tous cas, dans le traitement, ça semble plus impactant que dans le 616. Sûrement parce qu’on y voit bien plus les conséquences. Et là, vu comment se finissait les Ultimates, avec l’annonce de la menace de Galactus, ça aurait fait une très bonne conclusion à l’ensemble, permettant à Miles Morales de continuer à vivre dans l’univers classique. A suivre, je suis toujours aussi curieux et intéressé par cet univers, très souvent critiqué, mais peut-être pas à juste titre, et sûrement par des gens qui ne le lisent plus depuis longtemps.

Ouaip, une petite histoire pas trop mal fichue qui s’intègre bien dans cet univers ! Y a du rythme et puis ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Galactus aussi imposant !

Chouette lecture, en effet : ça fait des années que je ne suis plus du tout ce qui se passe dans l’univers Ultimate, et il a fallu un évènement de ce calibre pour que je me repenche sur la question. Bien m’en a pris car tout est fait pour que le nouveau venu ne soit pas perdu.
On avait laissé Galactus en vilaine posture, littéralement devenu le « toutou » de Franklin Richards (« à moi, mon Galactus ! ») : même si c’était une très chouette scène, c’était pas terrible pour l’aura du perso. Ici un Galactus colossal menace l’univers tout entier, et il faut bien des héros cosmiques du calibre de Captain Marvel et du Surfer pour le mettre en échec. Scénar’ pas révolutionnaire mais tendu (en plus, on évacue intelligemment le problème Gah-Lak-Tus), partie graphique de haut vol, non franchement voilà de bien chouettes épisodes…