Je l’admets, ce numéro est la première production de Peach Momoko que je lis. Et si je trouve son style d’écriture et de dessin est troublant, prenant et intense, je dois aussi avouer que je ne pense pas continuer, ici.
Clairement, Marvel ose et propose une approche surprenante sur cette relance d’Ultimate X-Men, avec un épisode intimiste sur une Hisako pas encore Armor, qui fait face dans sa jeunesse au Japon aux conséquences de la mort d’un camarade de classe. Seule, étouffée, Hisako est sollicitée et harcelée par une créature sombre, qui la provoque. Elle découvre ses pouvoirs (avec ici une armure « consciente » ?), et entame une envie de se rebiffer…
C’est intense et intime. Peach Momoko gère bie les émotions de Hisako, c’est touchant, sincère et réussi, même si… même si ça n’a rien d’un récit X-Men, Ultimate ou non. C’est un récit sur Hisako, c’est bien, le dessin est léché et poétique, mais ça ne m’emballe pas et ça ne me « prend » pas.
Peach Momoko’s partner and art manager, Yo Mutsu, who manages Peach Momoko’s social media, posted to Facebook, « Peach’s Ultimate X-men issue one released few days ago. She has been working super hard. And the editors and Zack Davisson has been working hard with Peach’s script and story and the tight deadline too. Peach is researching more about the X-Men to show respect (but also making sure she still has a unique idea). We are also actually having to do less traveling to shows because of the tight monthly deadlines. Been seeing a lot of positive feedback which we are relieved and making us confident. We also see some hate. (Which we understand and are cool about it too). Peach’s art and story direction isn’t for everyone. We understand. but it really questions me when we see people say « this isn’t x-men ». I didn’t think a X-men book always needed the main popular characters. True, we don’t have a big team… yet. it is only issue 1. we are in the process of building. We thought the theme of X-men was about young kids that are seen as outsiders trying to navigate life. (then builds up to all those drama and battles). We think we are on the right direction with the story and will be true to Peach’s voice. It might be slow. It might not be super hero style battles. They might not be wearing suits. But they are mutants. And eventually, there will be a team. So hope everyone that read it (like it or not) give us a chance and enjoy a different vision of the x-men. »
High school, that is! It’s a new school year for Hisako as she tries to get a grasp on her new powers… Where she meets a cool, white-haired punk girl named Mei (A.K.A. Maystorm), who understands all too well the challenge Hisako faces. And they team up to embark on a creepy adventure to learn who is behind the creepy shadow that has been haunting — and taunting — them!
Creative Team
Writer: Peach Momoko
Translator: Zack Davisson
Artist: Peach Momoko
Letterer: VC’s Travis Lanham
Designer: Jay Bowen
Standard Cover Artist: Peach Momoko
Variant Cover Artists: Peach Momoko; Betsy Cola; Mike Choi; InHyuk Lee; Phil Noto; Skan Srisuwan
Lu le 2. C’est intéressant du point de vue autonome. Là où ça devient complètement incompréhensible, c’est pourquoi avoir voulu l’intégrer dans un univers cohérent tel que celui d’Ultimate.
J’en resterai au numéro que j’ai précommandé jusqu’au mois dernier. Je n’ai pas poursuivi avec le numéro de juin.
J’avoue que je ne sais pas quoi penser de ceci. En soi, c’est bien et bien fait. Je ne pense pas être le coeur de cible, étant peu versé dans les récits « asiatiques », enfin j’aime bien mais sans en chercher vraiment. Le style graphique de Peach Momoko est bon, joli, poétique, sans non plus m’emballer. Son récit est agréable, avec ici Hisako troublée par sa rencontre avec « l’ombre » (Shadow), qui croise une mystérieuse jeune fille Mei, avec qui elle va répondre à l’invitation de Shadow pour aller dans une école abandonnée. Des horreurs et monstres les y attendent, Mei se révèle dotée de pouvoirs (sur le vent ?), Hisako déclenche son armure. Elles se rapprochent, se revoient le lendemain à l’école, et… en attendant, un jeune homme obèse sort d’une concentration, et semble derrière tout ceci, en se fixant désormais sur Hisako.
Donc oui, en soi, c’est bien - mais j’ai du mal à saisir la pertinence réelle d’appeler ça « Ultimate X-Men ». Certes, il faut vendre, l’impératif commercial a du sens, mais il n’y a aucun X-Man ici hormis une Hisako très loin de l’Armor classique ; dans la façon d’être et la caractérisation. Et il n’y a surtout aucun lien avec le nouvel univers Ultimate de Jonathan Hickman. Cela génère de l’incompréhension, un peu de curiosité, mais aussi une forme de « frustration », car finalement je pense que j’aurais plus adhéré et aimé avec un autre titre.
A voir combien de temps ça peut durer ainsi. Cela a de vraies qualités, mais le titre donne un effet mensonger (pour l’instant) qui gêne.
Maystorm’s origin! Mei Igarashi was a regular girl until she discovered her unusual abilities and her hair changed from brown to white… And how she came to idolize a mysterious freedom fighter in Africa who also harnesses the power of the storm!
Creative Team
Writer: Peach Momoko
Translator: Zack Davisson
Artist: Peach Momoko
Letterer: VC’s Travis Lanham
Designer: Jay Bowen
Standard Cover Artist: Peach Momoko
Variant Cover Artists: Peach Momoko; Betsy Cola; Mike Choi; Dustin Nguyen; Tony S. Daniel
Quelle étonnante production que celle-ci, à mon sens pleinement « inadaptée » à l’idée d’un nouvel univers Ultimate et au titre Ultimate X-Men, mais avec des qualités et un charme troublants. L’on suit ici Hisako et Mei qui sympathisent, la première se souvenant d’un événement étrange quelques mois avant, quand un jeune homme (celui lié aux Ombres ?) la stalkait. Elle interroge Mei sur son contrôle du vent, celle-ci ne dit rien mais se souvient que, six mois plus tôt, elle est forcée de saluer les voisins par ses parents après l’emménagement. Elle ramasse un chat d’un voisin (voisine ?) étrange, troublant, qui récupère le chat terrifié mais le chat la griffe. Ca déclenche quelque chose en elle et, quand son père adultère la gifle quand elle s’immisce dans une dispute conjugale, elle change de couleur de cheveux et déclenche ses pouvoirs ; et mise en dehors de chez elle. Elle s’éveille de ce souvenir quand un ballon lui tombe dessus, envoyé par… Nico Minoru, une bêcheuse dont les parents sont « psychiques », selon Hisako. Mais Nico voit en Hisako et Mei des Mutantes… aussi !
Etrange, oui. En lisant, j’ai l’impression de me replonger dans un équivalent de 20th Century Boys, avec ces mystères en flashbacks sur des événements troublants de jeunesse qui sont les racines de changements au présent. C’est agréable en soi, bien que très (trop) lent au format comics. L’origine de Mei est basique mais fonctionne, même si le mystère demeure sur la forme des pouvoirs des Mutants (viennent-ils d’un stimulus extérieur ?). Le scénario me laisse un goût étrange, le dessin est envoûtant et troublant, sans jamais me plaire tellement non plus.
Une erreur de casting globale, pour le titre et le contexte, mais une saga en fond avec des atouts et du charme, même si je doute que ça corresponde au format comics.
Complètement, c’est super.
Mais ça risque de crisper un lectorat qui a, ici, une sorte de publicité mensongère pour une série dont le titre, Ultimate X-Men, n’a aucun sens avec ce qu’on voit là.
Bah disons que l’univers Ultimate a, par moment, oublié qu’il était Ultimate.
Ou ne l’a pas été assez … Spidey, ça reste du Spidey, par exemple.
Wolverine est assez rapidement devenu l’égal de son homologue de 616.