UNCANNY X-MEN #1-22 (collectif)

No Surrender fut, grosso-modo, une longue purge de baston chiante, pour conclure un long moment de la franchise Avengers.
Clairement, ce Disassembled va servir à épiloguer cette période des X-Men, depuis le départ d’Aaron à maintenant. A voir.
Je suis surtout curieux de la suite ; et un peu déçu de l’absence de Tom Taylor, seul auteur à réellement surnagé dans la franchise.

Il vaut mieux espérer que non !

Il y a Kelly Thompson dans le lot, tout de même. (Pas sûr que ça suffise, certes, mais c’est une autre question.)

Sinon, un rebond tardif (je n’avais pas vu le message il y a quinze jours) et un peu HS (mais les mutants et la tolérance, tout ça tout ça) :

D’après ce que je vois ressortir de mentions sur le net anglo-saxon, où c’est beaucoup plus implanté et développé que par chez nous, c’est parce que ces « étiquettes » ne sont pas forcément conçues pour être utilisées une par une (au sens où une seule définit tout entière une personne), mais en combinaison. À partir de quoi on retrouve effectivement la situation que tu décris dans ta parenthèse.

Et encore, j’avais oublié de préciser que gay ≠ homosexuel masculin (un homme homo n’est pas forcément gay… et une femme peut l’être.).
Bon, de toute façon, les étiquettes, ce n’est jamais bon : catégoriser les gens, on sait ce que ça peut donner.

Tori.

Euh… Une origine couramment admise de l’emploi de « gay », il me semble, c’est que ce serait un acronyme militant pour « good as you », « aussi bien que vous ». En jouant sur le fait que « gay », historiquement, dans le domaine anglo-saxon, avait effectivement une connotation d’ « immoralité » (mais pas forcément d’homosexualité : une femme « gay » en Angleterre au XIXe, par exemple, c’est une prostituée). Du coup « gay » recouvre effectivement aussi bien les hommes que les femmes (et les autres). Il se trouve juste que les femmes disposaient déjà aussi d’un terme à connotation plutôt « positive » pour l’homosexualité féminine (= lesbienne), ce qui n’était pas le cas des hommes, d’où le fait qu’un usage un peu différencié s’est imposé. Mais qu’un homme homosexuel ne se reconnaisse pas comme « gay », je pense que c’est plus une question de connotation sémantique qu’une précision d’orientation…

Ça dépend. On n’a pas attendu l’étiquette « homosexuel » pour mettre à mort les « sodomites » ; d’accord, on jugeait ainsi l’acte, pas la personne, mais le résultat était le même. Symétriquement, je ne suis pas sûr que cela revienne tout à fait au même de laisser le choix (à ceux qui en ressentent le besoin) de piocher à l’envi dans un tas d’étiquettes à combinaisons multiples, et avec l’idée qu’on peut en changer de façon fluide avec le temps, ou d’enfermer dans une ou deux cases grossièrement définies : c’est ça OU ça… voire c’est ça, point barre, ou gare à toi.

Sur la question de cette multiplication des « niches » et des étiquettes, il y a eu il y a quelques mois un article dans Le Monde de Maïa Mazaurette, chroniqueuse dont je ne raffole pas dans l’absolu, mais que pour le coup j’ai trouvé très juste :

Ah, ces sacrés X-Men nous emmènent décidément bien loin.

C’est la première fois que j’entends ça… et ça me semble aussi saugrenu que le mot golf qui viendrait de « guys only, ladies forbidden » ! ~___^

Pour moi, « gay », c’est un peu comme le mot « folle » en français (en moins péjoratif) : c’est dérivé du comportement exubérant de certains.

Tori.

Je te laisse faire les recherches historiques. (Effectivement, pour le golf, c’est n’importe quoi. icon_mrgreen ) L’étymologie de « gay » par l’acronyme ne fait pas l’unanimité, mais en tout cas elle est à peu près concomitante du développement de l’usage du terme pour désigner l’homosexualité (à partir du milieu du XXe siècle), alors que le côté « exubérant » / « hors norme » / « immoral » prévalait auparavant dans un emploi beaucoup plus large.

À vous lire, je comprends surtout que les sapiosexuels, ils cherchent des plans QI.

Jim

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:star_struck: Celle-là il faut que je la ressorte !! (Surtout vu le nombre de sapio dans mon entourage ! icon_mrgreen )

Eheheheh

Pour en revenir à la couverture de UNCANNY X-MEN 1, il y a deux petits trucs qui m’interrogent :

  • depuis quand Jubilé a-t-elle retrouvé ses pouvoirs « plasmoïdes » ?
  • c’est qui le blond barbu entre Mercury et Boom Boom ? Doug ?

Sinon cela me fait plaisir de revoir certains personnages peu utilisés en ce moment (Armor, Skin, Shark Girl, le Hurleur).

Je suppose qu’on nous l’expliquera.

C’est Rocket non ?

Jubilé a retrouvé ses pouvoirs dans les derniers épisodes de Generation X (que Panini ne publiera pas …pour le moment).

C’est Rocket non ?

Non, Rocket est à côté de Warren sur l’image (il faut cliquer sur l’image pour la voir en intégralité)…

Je pense aussi que c’est Cypher. Il a ce nouveau look dans la mini-série Hunt for Wolverine : Weapon Lost.

et Psylocke à retrouvé son corps originel depuis quand ?

Ca, on ne le sait pas encore (si j’en crois le site CBR, ce n’est pas encore arrivé en V.O.)…

Ce n’est pas dans une des 4 mini séries « Wolverine » ?

Sérieux ? Punaise mais ils se passent vraiment quelque chose d’intéressant dans toutes ces préquels bidons ?

J’étais pas convaincu mais il y a quelques bons passages et beaucoup de moins bons à mon sens : Adamantium Agenda dévoile des éléments sur Sinistre, Wolverine et Wolverine sans pour autant réussir à captiver, celle avec Misty, DD, McGee et Doug est plus intéressante notamment pour les relations d’équipe et l’évolution de Cypher, celle à Madripoor tombe des mains …
Dispensable tout ça, à voir si Dead Ends aura le mérite de faire quelque chose de tout ça.

Et le retour de Psylocke dans son corps d’origine, j’ai rien vu de tout ça là dedans pour le moment.

Merci

La couverture du #1 par Leinil Francis Yu :

UncannyX-Men1-600x918