UNCANNY X-MEN #1-22 (collectif)

Pour un Japonais, ce serait signe d’une excitation sexuelle… ~___^

Tori.

J’ai vomi (encore)

C’est moins pire je trouve.

Sinon, le pire du pire reste quand même le X4 d’Akira Yoshida (alias …) et Pat Lee !

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Il y avait aussi un artiste asiatique qui avait illustré les récits de Chuck Austen, à l’époque. Notamment la saga avec plusieurs « loups-garous » ensemble.

Kia Asamiya.

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Merci.
Bigre, que de souvenirs…

Chuck Austen a livré des récits bien mauvais, mais il faut aussi avouer qu’il n’a pas été aidé par le graphisme.

Cyclops and the X-Men have set out to save mutantkind…but the Mutant Liberation Front isn’t going to just wait for it to happen! Led by one of the X-Men’s own, the MLF is willing to do whatever it takes to stop mutant oppression…even kill any mutant who stands in their way…

Writer Matthew Rosenberg
Cover Illustrator Salvador Larroca
Release Date: April 3, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

C’est presque du Larroca moins pire que d’habitude, non ?

La couverture est belle.

Suite de l’état des lieux de la vie des Mutants dans le monde d’après la disparition des trois-quarts des X-Men, qui apparaissent dans Age of X-Man. Matthew Rosenberg maîtrise de mieux en mieux ses personnages et son propos, rendant la lecture très agréable, fluide et même intéressante.
Après une discussion courte mais pertinente avec Captain America, les X-Men de Scott (mais aussi Logan & Alex, adjoints officiels et logiques) tentent d’empêcher le MLF de Hope & Banshee de s’en prendre à une politicienne humaine. Ca tape, ça discute aussi durement entre Scott & Logan d’un côté, et Hope de l’autre, et ça va loin dans les coups qui sont donnés. Cyclope n’en ressort pas indemne, mais Dark Beast semble se « ranger » en aidant les infectés par Warlock… m’enfin, on sait bien comment cet aspect-là va finir.
Il n’y a pas grand-chose d’original ici, hormis l’ambiance crépusculaire et désespérée. L’ensemble fonctionne très bien, et cette atmosphère est particulièrement bien vue et bien utilisée, ici. Les interactions sont travaillées et pertinentes, l’opposition Scott/Hope est bien faite, et même Salvador Larroca se bonifie, avec moins de lourdeur dans l’encrage et moins d’ombres ; ça reste son style, hein, mais ça se lit mieux.
Quel plaisir de retrouver ça, aussi régulièrement. Quel dommage, aussi, que Rosenberg & Co. ne soient là que pour préparer la venue de Hickman, qui récupérera une franchise propre et bien retapée. M’enfin, le chemin pour y parvenir dure encore un peu, et le suivre est enfin une bonne expérience pour le fan des X-Men.

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Cyclops and the X-Men have set out to save mutantkind…but the Mutant Liberation Front, led by one of the X-Men’s own, is willing to do whatever it takes to stop mutant oppression…even kill any mutant who stands in their way…

Written by Matthew Rosenberg
Art by Salvador Larroca
Variant Cover by Yasmine Putri
Release Date: April 17, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Encore un bon chapitre des X-Men de Matthew Rosenberg, même s’il faut avouer qu’il a quand même une fâcheuse tendance au gore facile, et au massacre de personnages. Bon, ça a un côté lassant, mais la lecture demeure agréable.
Scott « donne » quelques Mutants du FLM aux Avengers, en guise de bonne foi ; mais il « garde » Dark Beast et Hope, qui finit par intégrer ces X-Men par un vote. Scott abandonne le rôle de leader de principe, après une discussion bien fichue avec Havok sur leur relation et les liens Scott/Logan (ce dialogue est vraiment bien écrit), et les X-Men stoppent ensuite une attaque de… la Confrérie des Mauvais Mutants, menée par Magneto. Mais ce n’est pas une autre erreur de continuité (comme Moonstar, présente ici et dans Age of X-Man) : ce n’est pas Magnus, mais Joseph ! Qui ne reste pas longtemps, car Kwanon intervient salement, tandis que le Fléau veut rejoindre les X-Men… et que Rahne semble avoir subi un sale coup.
Bon. Un épisode encore dense, et plutôt équilibré entre beaucoup de dialogues et une bonne phase d’action. J’aime comment Rosenberg parvient à créer des interactions : son Havok n’est pas encore autant assuré que je le voudrais, mais son échange avec Scott est bon ; et même ce Scott-là est bien fichu, bien écrit. Je reste dubitatif sur son « besoin » de tuer plusieurs personnages, notamment pour acter le côté « dark » du monde réel ; on avait déjà compris, pas besoin d’en faire autant. J’attends de voir si le cliffhanger est réel ou non, j’en serais un peu déçu ; et un peu blasé, hein, car ça serait une mort de plus.
Bon, c’est un bémol, car la lecture est vraiment bonne. Même Salvador Larroca s’améliore, devient plus lisible et agréable ; moins sombre, enfin. Les X-Men du « vrai monde » continuent de m’intéresser, même si Rosenberg en fait trop sur le « dark ». A voir la suite, mais je reste intrigué, intéressé et diverti !

First…the X-Men lose one of their own. Then…the new Black King of the Hellfire Club makes a move.

Writer
Matthew Rosenberg
Illustrator
Carlos E. Gomez
Cover Illustrator
Whilce Portacio
Release Date: May 1, 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Ah, un jeu !
Bon, je tente : un fauteuil pour deux ?

Surprenant projet que celui de Matthew Rosenberg sur Uncanny X-Men. Je ne reviendrais pas sur le Disassembled des 10 premiers numéros, coécrits avec Kelly Thompson et Ed Brisson, et je confirme avoir un vrai plaisir de lecture depuis sa reprise en solitaire. Mais je dois aussi avouer que le propos est abominablement sombre, complètement désespéré ; mais bien fait.
Rahne est morte. Le cliffhanger du dernier numéro est vrai, et cet épisode évoque autant l’enterrement et les mots de recueillement de ses proches (qui ont une légitime lassitude, après la « mort » de ceux dans Age of X-Man, et les [très nombreuses] disparitions voulues par Rosenberg depuis 7 numéros), que les circonstances de la mort (un peu « faciles », mais pas illogiques avec Rahne), et enfin la réaction de Wolverine. Qui retrouve ici sa violence et sa brutalité directes et franches, pour aller se venger contre ceux qui ont fait ça. Il sera intercepté par l’ONE*, et ça se passe mal ; avant que Cyclope exprime son dégoût d’une telle méthode, qu’ils en viennent aux mains pour être séparés par le Fléau (en agent pacifique, quand même). Qui révèle une manipulation télépathique d’une fameuse alliée/ennemie des X-Men.
Bon. Que dire ? Je n’adhère franchement pas à l’idée de massacrer tellement de personnages. Rosenberg a la main très lourde dans Uncanny, et ça en devient lassant et triste. Mais. Mais je dois avouer, aussi, que le propos de montrer une équipe qui disparaît, s’évapore, est acculée et ne s’en sort pas, ça a du sens ; ça rappelle (un peu) la période australienne, et c’est cohérent. D’autant que Rosenberg a affiné ses caractérisations, les gère mieux, et autant Cyclope que Wolverine sont très bien écrits, ici. Mieux qu’avant.
Je suis donc un peu perturbé, troublé par ces deux extrêmes. Larroca laisse la main, Carlos E. Gomez a un style rond qui n’est pas sans rappeler Mark Brooks, ce qui ne me déplaît pas. Je continue de lire avec plaisir, mais le fond me gêne pour la facilité du massacre ; à voir. J’espère quand même des retours, mais les identités des personnages me font craindre des trépas (hélas) définitifs !

The new Black King of the Hellfire Club makes a move.

Written by Matthew Rosenberg
Art by Carlos Villa
Cover by Whilce Portacio
Page Count 26 Pages
Release Date May 15 2019

Source : www.adventuresinpoortaste.com

Matthew Rosenberg a confirmé dans une série de tweets que le volume actuel de Uncanny X-Men s’arrêtera au #22.

And I can finally say that July’s UNCANNY X-MEN #22 is my final issue. It’s been an honor and privilege to tell stories with some of the greatest characters ever created.

I want to thank all the fans for picking up the books, for sharing their thoughts and their passions with us, and letting us be a part of this universe. It’s an incredible feeling to be a small part of something that has been so important to you your whole life. So thank you.

And the hugest of thanks in the world to @CBCebulski, @cracksh0t, and everyone at @Marvel for having me on UNCANNY. Getting to tell stories with people who are just as passionate and dedicated as you is something that every creative person strives for. I have been very lucky.

When @Marvel brought myself, @edbrisson, & @79SemiFinalist to write UNCANNY X-MEN we knew that our time was limited and that @JHickman was coming in to blow minds within the year. I couldn’t be more proud of what we all did, and I couldn’t be more excited about what’s to come.

Matthew Rosenberg va donc quitter la série au #22, quand elle se termine. Il aura été seul depuis le #11, et aura certainement mené tout le story-arc « Disassembled », du #1 au #10. Et si je suis assez client de sa manière de caractériser les personnages, s’il réussit à créer une bonne ambiance de fin de règne et de désespoir pour ces X-Men survivants, qui veulent partir « sur une bonne note » en éliminant leurs ennemis, je suis lassé par sa volonté de « trucider » tout ce qui bouge. De nombreux personnages sont déjà morts, de manière de plus en plus gratuite, et j’avais déjà du mal à accepter le décès de Rahne, un peu « abusé » sur son déroulement ; ça ne s’arrange pas ici.
Alors que Wolverine quitte l’équipe, incapable d’adhérer aux méthodes et à cette volonté jusqu’au-boutiste de Cyclope, qui veut « bien finir ». Sauf que les X-Men stoppent les Maraudeurs, mais Chamber s’énerve contre ceux qui auraient tué « ses » Morlocks, et les trucide ; tous. Sauf Scalphunter qui, agonisant, tue Chamber lui-même. Carrément. Et on enchaîne avec l’attaque de Mr Sinistre, que Havok repousse mais en poussant tellement ses pouvoirs qu’il devient presque intangible et invisible. Leur bar est détruit quand ils reviennent, Karma leur offre le gîte et le couvert mais s’en va aussi ; tandis que Emma Frost et Mystique semblent tout gérer de l’ombre, la première ayant été « oubliée » des X-Men et la seconde semblant être le Captain America croisé jusque-là.
Je le répète : j’adhère à la caractérisation de Rosenberg, hormis Chamber ici ; et il sait écrire convenablement, et son orientation de « stopper les menaces » est bonne. Mais… bon sang, stop au massacre. Stop aux morts faciles. Stop aux décisions débiles et au génocide de personnages appréciés, mais trop « secondaires » pour revenir, clairement. Ce n’est plus lassant, ce gimmick est devenu lourd et insupportable.
Ca gêne ma lecture, alors que le script de Rosenberg a quelques qualités, de rythme notamment. Carlos Villa gère le graphisme, dans un style sobre et passe-partout mais correct ; efficace. Gros ressenti négatif après cette lecture, l’extrémisme de Rosenberg sur ses personnages est allé trop loin, et est trop central dans son écriture. Je ne lis pas des comics pour voir des personnages appréciés mourir à chaque épisode.

Donc en fait tu nous décrit un « mutant massacre » pour une fois pertinent ?

En soi, oui. Et j’aimerais dans une veine « X-Men The End », dans l’idée.
Mais là ? Alors que Marvel annonce une grosse relance, et surtout en si peu de numéros ? Ca devient très vite lassant, et usant.