UNCANNY X-MEN #1-7 (Gail Simone / David Marquez)

« Following the Krakoan Age, Jed MacKay and Ryan Stegman’s X-MEN, Gail Simone and David Marquez’s UNCANNY X-MEN, and Eve L. Ewing and Carmen Carnero’s EXCEPTIONAL X-MEN will be the core ongoing series in an all-new era of mutant storytelling. »

Cool.




https://www.marvel.com/articles/comics/x-men-summer-2024-titles-creative-teams

Jed MacKay et Gail Simone :

Jim

Tiens, une question, comme ça, qui me vient…
Sur les trois titres centraux, on a deux femmes et un homme aux postes de scénaristes. Ça remonte à quand, les grands runs écrits par des femmes, sur les titres mutants ? À Louise Simonson sur New Mutants et X-Factor ?

Jim

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Grands runs, c est peut-être précipité de le dire.

À l epoque de remender and co, marvel now je crois, il y avait Marjorie Lyu sur asthonishing x men alors assez périphérique.

Thompson a été sur m et mme x.

Et durant krakoa il y avait excalibur, x factor, new mutants qui etaient ecrits par des femmes. Peut-être d autres titres aussi.

Cette relance me fait penser à la relance d avengers avec trois titres, celle ou duggan scenarisait l un d eux avec stegman déjà aux dessins. La relance avec waid ?

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Waid sur All-New Avengers, Al Ewing sur New Avengers puis U.S.Avengers, Duggan sur Uncanny Avengers.

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Post-Hickman et pré-Aaron.

Et qui avait fait flop, non ?

Elle était intéressante mais, comme après tout « sommet », le défi de la suite échoue régulièrement.

Sauf nocenti après born again.

Clin d’œil

« Régulièrement ». :wink:

Qui met du temps à décoller toutefois (durant la période d’acclimation pré-Romita Jr).

"En termes de comics, j’ai mes périodes où je me relis compulsivement des vieilleries, soit que je veuille me refaire une période d’un bloc (il y a des trucs que j’ai lus dans le désordre au fil de rééditions erratiques et que je veux reprendre dans l’ordre) soit que je veuilles me replonger dans l’oeuvre de tel ou tel auteur, ou dans le passé de tel ou tel personnage.

Tout récemment, je me suis replongé ainsi dans Hulk et dans Daredevil.

Pour Hulk, le déclencheur c’est que je suis en train de compléter les épisodes récents d’Al Ewing, qui valent en effet tout le bien qu’on m’en a dit. Comme ils sont très référentiels, je me suis replongé dans des périodes de la série sur lesquelles il s’appuyait, dont celle, mythique, de Peter David, dont j’ai relu le premier tiers dans la foulée. Ça m’a également donné envie de relire la grosse saga de Bruce Jones (ce sera bientôt, je pense). Et par un coup du hasard, je suis tombé chez un bouquiniste sur l’Essential reprenant les épisodes d’origine dans les années 60, dont je ne connaissais qu’une toute petite partie picorée dans des Strange Spécial Origines ou des pockets Aredit. Ce qui m’a permis de découvrir à quel point Lee et Kirby, puis Ditko, naviguaient à vue. On a déjà toutes les variations de couleur et de personnalité du personnage, parce que personne ne semble encore en détenir la formule. Le seul fil conducteur, c’est le répétitif « oh, Banner a encore disparu, si ça se trouve, il fricote avec les COMMUNISTES ! »

Autant dire qu’on n’est pas dans l’inventivité de Thor ou des FF de la même époque (et parfois, Kirby n’assure que des esquisses très rapides, et le résultat dépend donc de dessinateurs qui passent derrière et qu’on qualifiera charitablement de moins doués). Notons aussi que c’est un personnage introduit très tôt, juste un an après la relance Marvel de 61, et quelques mois après Ant-Man (encore un concept qui a eu du mal à s’imposer et à se préciser en son temps).

Derrière, du coup, j’ai aussi remis le nez dans le Hulk : Grey de Loeb et Sale, qui revient sur cette période en resserrant les boulons. Franchement, c’est une lecture très agréable.

On se rend compte en tout cas, en s’enfilant une douzaine d’années de publications comme ça, de la difficulté qu’il y a à écrire Hulk pour ses auteurs. Il n’y a pas de formule solide vers laquelle revenir pour bâtir un run d’exception. Hulk dans le désert qui défonce des tanks, c’est la matière de deux épisodes décomplexés (c’est ce que fait d’ailleurs Garth Ennis quand il tâte du personnage, avec un twist astucieux) Mais faire avancer le concept, ça demande de le secouer par tous les bouts. C’est ce qu’a fait Peter David, c’est ce qu’a fait récemment Al Ewing, c’est ce qu’a fait Mark Waid il y a déjà quelques temps (dans un run curieusement mésestimé mais pourtant riche de bonnes idées) et c’est ce qu’a fait Greg Pak pendant un certain temps, avec un certain brio qui lui permettait de se renouveler régulièrement.

J’avoue que pour ma part, si j’étais amené à écrire Hulk, je serais sans doute bien emmerdé.

Et puis là, je me suis relu aussi un gros paquet de Daredevil. Une réédition récente aux US met enfin à disposition la période jamais compilée auparavant qui, au milieu des années 80, sépare la fin du fabuleux Born Again de l’arrivée de John Romita Jr. je n’en avais eu que quelques épisodes entre les pattes, jusque là. Et c’est passionnant, parce qu’on voit bien que personne ne sait plus quoi faire du personnage. Puis la scénariste Ann Nocenti commence à poser ses pions et à tout remettre en route. J’ai écrit un article récemment sur le sujet, je pense qu’il sortira bientôt chez Bruce Lit.

Cette relecture suit celle d’une autre compile du même genre, celle des épisodes de Karl Kesel et Cary Nord, au milieu des années 90. Problème inverse, il s’agit de solder la pénible période Dan Chichester sur le personnage, qui le voit se perdre dans un truc confus de fausse identité, d’armure, de hi-tech et d’espionnage. Nord est parfois maladroit, mais souvent élégant, et le scénario tente de réactiver le style « vaudeville procédural » de la période Stan Lee (démarche que reprendra Waid, encore lui, dans son très bon run d’il y a déjà une petite dizaine d’années). Pareil, je n’avais lu de cette période que des épisodes en vrac. Faudra que je chope le recueil suivant, qui clôt la première série consacrée à DD.

Dans la foulée, j’ai remis le nez dans le début de la série suivante, lorsque Marvel est au fond du gouffre et file à Joe Quesada un label pour développer tous les personnages dont on ne sait plus quoi faire. Daredevil va être la figure de proue de cette renaissance qui sauvera la boîte. Je n’avais pas relu depuis un bail les épisodes écrits par Kevin Smith, qui s’abaisse parfois à des facilités d’écriture, mais force est de reconnaître qu’il secoue bien le truc et relance le personnage pour longtemps, préparant le terrain à Bendis et à ses continuateurs (j’ai relu la période Bendis-Brubaker l’an passé et ça tient encore pas mal). Les épisodes suivants, écrits par David Mack, introduisent une nouvelle adversaire, Echo, qui fait un peu redite puisqu’on y retrouve par morceaux Elektra et Typhoid Mary. Mais la construction en miroir est habile et le développement du personnage bien pensé.

Et puis là, chboum là-d’dans. Une prise de conscience assez terrible. Il y a autant de distance entre ces épisodes de Smith et Mack, publiés il y a un poil plus de vingt ans, et ceux de Frank Miller, qu’entre Miller et le début de la série. Et autant de distance entre Smith et Miller qu’entre Smith et aujourd’hui.

Le temps passe. Les pages et aventures s’accumulent. Les auteurs vont et viennent. Les héros demeurent."

Disons : conséquents sur des séries importantes.

Ah oui, je songeais à cette série, mais je n’ai pas cherché, merci.
Elle n’est pas restée longtemps ?

Titre périphérique, ai-je l’impression.

Oui, j’ai vu des noms féminins. Mais sur des séries qui au mieux égalent l’importance de celles de Louis Simonson, non ?

Donc, en reformulant ma question : est-ce la première fois, à l’exception de Marjorie Liu citée plus haut, que des femmes écrivent des séries titrées X-Men et que l’on capitalise dessus (en gros, pas une histoire bouche-trou sur un titre secondaire) ?

Personnellement, je connais mal le boulot d’Eve Ewing, mais un peu plus celui de Gail Simone : je n’aime pas tout, mais je trouve qu’elle sait tenir ses personnages, qu’elle a un sens évident des péripéties, donc j’ai plutôt confiance.

Jim

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L importance tient aussi au fait qu il n y avait que quelques series x à l époque et que pour new mutants, c etait la première fois que claremont lachait une de ses series. Lors d inferno, louise ecrit plus de titre que claremont dans le crossover.

Mais là, c est en effet une première que deux femmes soient sur les titres principaux en plus pour la relance. Le titre de kitty et emma, cela dit, semble être un titre new mutants qui ne dit pas son nom.

j’aurais dit Generation X

Oui, une serie sur des jeunes nouveaux.