UNDERTAKER t.1-7 (Xavier Dorison / Ralph Meyer)

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La critique de Undertaker T.2 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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Le western est, pourrait-on dire après d’autres amateurs du genre, un remodelage esthétique de tous les événement mouvementé survenu lors d’une expérience collective, celle précisément de la Conquête de l’Ouest.
Néanmoins cette expérience collective ne se résume pas à la seule confrontation violente des colons blancs avec les Indiens diabolisés, ni même au fruit de la rencontre d’un atlas et d’un calendrier.

Le western parle aussi de la construction du chemin de fer (cette machine à coudre les kilomètres), des différents qui ont opposé le chemin de fer et les fermiers, les affrontement entre ces mêmes fermiers et les éleveurs, les éleveurs entre eux : bovins versus ovins.
Sans oublier les pilleurs de banques et les vigilantes qui ne sont que des tueurs autorisés par une loi fluctuante, etc.

Une richesse inouïe qui permet un étonnement perpétuel qui défie toute monotonie.

Xavier Dorison & Ralph Meyer assistés de Caroline Delabie à la colorisation ont réalisé une bien chouette aventure qui s’étale sur deux album avec une idées de départ plutôt farfelue.

Cette excellente idée a été agrémentée d’un large rasade d’action, et de deux gros doigts d’humour.
Un cocktail fort bien maîtrisé, en tout cas qui s’accorde parfaitement à mes goûts.

Magnifiques dessins de Ralph Meyer, embellis par un colorisation fort réussie (c’est une bonne idée que de mettre le nom de Caroline Delabie sur la couverture du deuxième tome), des dialogues percutants, une distribution haut de gamme, des situations connue (elles appartiennent forcément à ce genre de récit) mais mise en scène habillement, et d’autres incongrues.

Si la vie c’est ce qui vous arrive alors que vous aviez prévu autre chose (John Lennon), alors les protagoniste d’Untertaker (tome 1&2) sont très vivants.
Du moins jusqu’à ce qu’ils cessent de vivre.

Et c’est là qu’intervient Jonas Crow une sorte d’anti-héros ; de ceux qui ressemblent fort aux « vilains » à qui il s’oppose, et dont la seul vertu est la sympathie qu’il suscite chez le lecteur.

Bref, en ce qui me concerne, les auteurs peuvent compter sur moi si d’aventure il la poursuive, l’aventure. :wink:

La critique de Undertaker T.3 (simple - Dargaud) par vedge est disponible sur le site!

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Du mauvais esprit à la louche.

Jim

Undertaker - tome 5 -

L’Indien blanc

Une diligence se fait sauvagement attaquer par les Apaches de Salvaje. Ceux-ci se montrent sans pitié et tuent les hommes blancs qui ont osé s’aventurer sur leurs terres. Pourtant, parmi les agresseurs, se trouve un Indien blanc… Autrefois appelé Caleb, le jeune homme a été kidnappé et torturé par les amérindiens qui en ont fait l’un de leurs meilleurs guerriers. Ce fut leur façon de punir sa mère, Joséphine Barclay, propriétaire de l’entreprise du même nom, pour avoir voulu faire passer le chemin de fer sur les terres apaches. Apprenant que l’Indien blanc aurait été tué au cours de l’assaut de la diligence, Madame Barclay désire au moins récupérer le corps de son fils et charge le Shérif Sid Beauchamp de trouver la personne qui accomplira cette mission. Et dès qu’il est question de cadavre, c’est évidemment Jonas Crow qu’on appelle !

  • Album: 64 pages
  • Editeur : Dargaud (31 octobre 2019)

Diable, des dépenses en perspective…

Jim

Donc, Jonas Crow est rattrapé par un télégramme, un vieil ami et son passé. Engagé pour ramener le corps d’un riche héritier blanc, précédemment capturé par les Indiens dont il a rejoint la cause, le croque-mort se retrouve mêlé à une intrigue qui débute bien et finit mal. En effet, en récupérant la dépouille dans un cimetière indien (séquence hallucinante grâce à des décors saisissants), il s’attire la colère des Indiens, enfin d’un Indien en particulier, Salvage. Et en découvrant la vérité sur la victime, il s’attire ensuite l’inimitié des blancs, et notamment de Sid Beauchamp, son ami de jeunesse.
Séparé de sa carriole et de son vautour, Jonas entraîne son lecteur dans un voyage qui place les décors spectaculaires au premier plan. Ralph Meyer enchaîne les images étourdissantes.
L’album se conclut sur un suspense très convaincant, et abandonne le héros dans une position qui n’est guère enviable. Encore une réussite à mettre au crédit de cette série qui revisite les clichés du genre en les tordant à loisir.

Jim

j’ai décroché à la fin du 2 pour ma part. Ce que tu en dis est alléchant, je vais peut-être retenter.

J’ai bien aimé le diptyque précédent, avec le chirurgien fou. Sadique, cruel, avec un héros décalé et qui perd petit à petit tous les éléments qui pourraient le faire rentrer dans la société.
C’est une série que j’aime bien, magnifiquement portée par le dessin.

J’en profite pour signaler mon petit commentaire rapide sur la prestation précédente du tandem, Asgard :

Jim

Il n’ya que 5 tomes?

J’étais persuadé qu’il y en avait plus que ça…

Pour l’instant.

Avec une quatrième de couverture qui en rappelle une autre :

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Jim

Ha bien.

J’adore.

Ho mais je confond avec une autre série de western…

En fait,celle-là,je ne la connais pas…

Je suis con,parfois…

Faut dire qu’il y a un regain, en ce moment.
Tu saurais avec laquelle tu confonds ?

Jim

Après avoir fouiné profondément dans mon cul…

Heu pardon,je veux dire dans ma mémoire,j’ai retrouvé:il s’agit de bouncer (11 tomes,effectivement).

Ah ouais, Bouncer.

Tiens, on en parle là :

Après, Bouncer, y a la période avec Jodo, puis la période sans Jodo.

Jim