URBAN COMICS - Les dernières infos

Ending Battle, c’est quand même nettement plus tard.
Et c’est très bien aussi.

Jim

C’est ce qui a provoqué le départ de Morrison chez Marvel puisqu’il avait pioché avec Waid un run sur sup qui s’est vu refusé et c’est Loeb qui a remporté le truc.

Je suis entièrement d’accord avec toi sur l’édition, quand à moi c’est une période que j’apprécie particulièrement visuellement. J’avais adoré quand Semic nous en avait publié quelques épisodes dans feu le mag Superman et j’ai apprécié tout ce qu’Urban à pu sortir de cette période, j’aurais juste aimé que ce soit mieux fait (dans le sens édition).

Vous pensez que les récits de Président Luthor seront republiés ? Car j’avais été frustré par ce recueil et ses petits bouts d’histoires tronquées.

J’avais ressenti une certaine frustration en première lecture aussi, mais j’ai un peu révisé mon jugement depuis. – Même si je continue de penser que le mélange des tons d’un titre à l’autre donne une drôle d’impression… mais la politique américaine nous a donné de tels exemples « en vrai » récemment…! – Mais c’est le fonctionnement des titres « supermaniens » de cet époque, éclatés entre quatre magazines et autant d’équipes d’auteurs (aux qualités différentes…), avec quelques fils rouges plus ou moins importants pour relier. Les titres qui constitueront ce tome 1, de mémoire, sont plus homogènes, mais le principe d’ensemble reste le même. Il faut voir aussi que tout ça date d’une époque où la republication en volume n’était pas encore tout à fait la norme.

Tout ça pour dire que non, il est très improbable qu’on ait une republication sous un format différent, parce qu’il n’y en a pas d’autre. Et je ne parle pas que du fait que ce qu’Urban a sorti corresponde, comme presque toujours, au TPB américain existant… même si évidemment il y a lien de cause à effet.

En revanche on peut espérer avoir la suite, c’est-à-dire « Our Worlds at War » qui est le gros évènement qui se passe pendant la présidence Luthor. Ce qui atténuera peut-être un peu la frustration ?

C’est fort possible surtout quand on voit le traitement de la tour de babel

Pas sûr de comprendre ta logique là-dessus, Blacky. « La tour de Babel », ça fera un doublon, ce qui est toujours frustrant, pour ceux notamment qui ont acheté la version « Premium » d’Urban sortie en 2012 ; mais c’est un arc homogène (et somme toute assez court) par Waid et Porter, qui avait d’abord été publié « à part » et qui est maintenant repris, à côté d’autres épisodes, dans une collection reprenant le long double run sur la JLA de Morrison et Waid : reste que ceux qui ont aimé comme ceux qui n’ont pas aimé retrouveront le même récit. Je crois comprendre que ce qui gêne Sofverre c’est la structure même de « President Lex » qui est éclatée en « petits bouts d’histoires » ; or ça, ça résulte du matériau de base, sorte de cross-over mais encore assez informel entre quatre magazines. Aucune republication ne résoudra ça.

Je crois que ce qu’il veut dire, c’est que des histoires ayant bénéficié d’une édition séparée il y a quelques années peuvent éventuellement intégrer une collection « intégrale » ou « dans l’ordre » à la faveur du lancement d’un nouveau projet éditorial. « Tour de Babel » a été édité à part une première fois, avant d’être réédité dans une collection. Peut-être que d’autres récits peuvent profiter du même traitement, en fonction de l’épuisement des stocks, par exemple.

Jim

C’est pour ça que @Jim_Laine est un saint patron, il comprend tout.

Oui, ok. Mais ce que je voulais dire et que je n’ai sans doute pas très clairement exprimé, c’est :

  • La Tour de Babel est un récit court (la version « Premium » faisait 144 pages) ; en revanche, le format des pages était plus grand en 2012 que pour la collection JLA dans laquelle le récit est réintégré. Il y a donc une certaine logique (le stock étant en effet épuisé) à « réintégrer » le récit, six ans plus tard, dans la collection en cours en lui adjoignant d’autres épisodes (un autre arc, je suppose), pour obtenir un volume qui ait une épaisseur plus conforme aux standards de ladite collection.

  • Président Lex Luthor, en revanche, se présente, en l’état, comme un volume de 272 pages, dans un format de page qui est déjà le même que les futurs volumes New Metropolis (et qui incidemment était aussi le format des sorties kiosques correspondantes, et celui d’Empereur Joker). Hauteur et épaisseur sont donc déjà les « bonnes » pour s’intégrer au reste sur une étagère sans disparité. De plus sa sortie est plus récente et sa disponibilité toujours bonne. C’est ce qui me fait dire que la comparaison ne tient pas vraiment.

  • Enfin, le fond du problème pour @Softverre qui posait initialement la question, sauf erreur de ma part, c’est le contenu même de cette compilation, dans le sens où la multiplicité des sources fait que là où on pourrait s’attendre à un grand récit s’avançant de façon « homogène » vers l’accession au pouvoir de Luthor, on a un tas de récits courts qui peuvent donner l’impression de s’éparpiller. Mais ça, c’est un problème avec le matériau d’origine américain. Je ne vois pas comment une republication pourrait le résoudre.

Bref, s’il y avait ressortie à nouveaux frais de President Lex, je vois mal ce qu’Urban pourrait changer à part le titre et la couverture ; ce qui est absurde, donc à mon avis aussi improbable qu’inutile. Du coup, faire miroiter à Softverre une republication, dans un contexte de discussion qui peut, volontairement ou inconsciemment, lui laisser espérer une « amélioration » de ce qui le frustre dans le volume existant, en se fondant sur le cas de La Tour de Babel, me semble peu avisé.

Ceci dit avec tout le respect que j’ai pour les intervenants présents, canonisé ou pas. :wink:

Le tout est de savoir si Urban va reprendre le découpage des TPBs US, qui laisse plein d’épisodes de côté ou si ils partent sur une vraie intégrale qui publient tous les numéros, ce qui serait un vrai plus par rapport à l’édition américaine. On peut l’espérer. Après tout, ils ont bien édité le run de Casey, qui n’a pas été compilé aux States.

Je pensais pas à une republication de Président Luthor. Mais étant donné que les segments publiés dans ce recueil appartiennent à la période qu’Urban s’apprête à republier, je me disais qu’ils seraient intégrés à cette nouvelle série de manière plus organique et fluide, pour avoir l’accession de Luthor à la présidence en « temps réel », c’est à dire en l’integrant à tous les épisodes de Superman de l’epoque.

Sortie en octobre :

Batman & les tortues ninja tome 2
Formées à l’art du ninjutsu par Maître Splinter, les quatre Tortues Ninja sont depuis toujours des guerriers hors pair.
Pourtant, pour Donatello, ce n’est pas encore suffisant. Convaincu de pouvoir améliorer ses compétences, il se met en quête d’un nouveau mentor, et qui de mieux que Batman pour le former aux techniques de combat nocturnes ? En empruntant le portail qui le mène à Gotham City, Donatello laisse cependant le terrible Bane pénétrer dans les rues de New York. Leonardo, Michelangelo et Raphael seront-il assez de trois pour venir à bout d’une armée de super-vilains prêts à détruire leur ville ? Contient Batman & The Teenage Mutant Ninja Turtles II #1-5

Street fighter II tome 3
Le deuxième grand tournoi Street Fighter débute enfin !
Passé les phases de sélection, les choses deviennent véritablement sérieuses pour les meilleurs combattants internationaux. Mais avant de régler leur différend avec le maître de cérémonie - M. Bison -, les candidats devront se frotter à ses trois généraux : Vega, Sagat et Balrog !
Contenu vo : Street Fighter II Turbo #7-12

Bloodborne tome 1
Un chasseur sans nom se réveille dans la ville antique de Yharnam, une cité en proie à la maladie et dont les rues résonnent du râle de créatures terrifiantes.
Cherchant par tous les moyens à échapper à la Nuit de Chasse, le chasseur se lance dans une quête dangereuse et violente dans l’espoir de mettre fin au mal qui ronge Yharnam.
SCÉNARISTE : KOT ALEŠ - DESSINATEUR : KOWALSKI PIOTR
Public : 15+
Collection : URBAN GAMES
Date de sortie : 26 octobre 2018
Pagination : 112 pages
EAN : 9791026815419
Contenu vo : Bloodborne #1-4

Tout dépend sans doute de la disponibilité technique du matériel. Les épisodes de Casey sont plus récents, ils devaient sans doute être disponible en fichiers électroniques. Les épisodes de 2000 non réédités en TPB le sont-ils ? Je n’en sais rien, d’ailleurs, je pose simplement la question, mais il me semble que c’est un critère déterminant.

Jim

Oui, oui. Tout à fait. Je ne dis pas le contraire. Du coup, on verra bien. D’autant que les épisodes de Casey dans Super-Fiction, c’est justement la fin de toute cette periode (2003 ou 2004, de mémoire). Si le materiel n’est pas dispo, ca se jouera à un ou deux ans près.

Et tiens, tant qu’on parle tambouille interne, j’ai une petite question. L’autre jour, j’expliquais sur FB à quelqu’un qui s’en inquiétait que l’augmentation prochaine des tarifs de DC Comics n’allait sûrement pas être répercuté chez Urban. Urban récupérant des fichiers, le prix des fascicules papier n’entrait pas en ligne de compte. D’autant que le prix de la licence doit servir de forfait, j’imagine. C’est la que je me suis quand même interrogé. Est-ce qu’un éditeur doit allonger le fric à chaque fois qu’il sollicite des fichiers ou est-ce que c’est open bar à partir du moment où on a acheté la licence ?

Bah pour moi ça a toujours été open bar tant que t’as la licence et que le matériel est dispo

Pour la sollicitations des fichiers s’il a la licence pour moi c’est open bar, maintenant, il doit tout de même payer pas mal de choses (il faut un traducteur, un lettreur, un maquettiste juste pour fabriquer le machin, un rédacteur, pour le rédactionnel, un éditeur, tout ca avant d’arriver à la case impression, donc papier, imprimeur, fabrication, empaquetage, envoie aux hangars de stock, puis stockage, livraison, et retour (pour le cas de la lib).

Donc open bar, mais tout de même pas mal de truc à payer derrière.

Je pense que c’est un peu plus compliqué que ça, quand même…
Les contrats doivent encadrer ce qui peut être sorti ou pas par l’acheteur de la licence, et sous quelles conditions.

Tori.

Ça tombe dans mes « années Semic », justement. Et DC commençait à numériser le matos qu’ils envoyaient aux éditeurs. De mémoire, Hush, dont le premier numéro est daté de décembre 2002 (donc il a dû sortir vers octobre), était sur CD, mais les fichiers étaient aplatis (alors qu’aujourd’hui, chaque couche est bien séparée de sorte que le lettreur peut tout adapter, les onomatopées, les publicités…). En revanche, j’ai un gros doute concernant les récits de Superman. L’histoire dessinée par Michael Turner, il me semble que c’est du CD aussi. En revanche, les épisodes de McGuinness, là, j’ai un sérieux doute, c’est peut-être encore du film (ce qui impliquait qu’il fallait bosser avec un lettreur qui connaissait la technique et avec un imprimeur qui avait encore les bonnes machines).
Ce sont les années où DC opérait la transition vers les fichiers informatiques. Et ça se passait selon deux axes : d’une part changer de support pour les nouveautés (c’est encore assez rapide, ça), et d’autre part numériser le fond (et là, c’est nettement plus lent). DC a été l’un des derniers éditeurs à effectuer le passage (les éditeurs plus récents, genre TMP, Top Cow… étaient déjà dans l’ère moderne, mais Dark Horse était un peu à la traîne aussi, pas autant que DC cela dit).
En 2018, je pense que la numérisation du fond a couvert bien des choses, y compris les épisodes qui n’ont pas été repris en TPB (l’exemple de Superfiction est très pertinent à ce niveau). Mais va savoir.

Alors bon, voilà ce qui se pratiquait à mon époque (et je ne vois pas pourquoi ça changerait). Cela dit, je ne me suis pas intéressé à la situation actuelle, il est possible que ça ait évolué.
Mais tel que je vois le truc, ça se passe de la manière suivante : tu as un accord général (le fameux « master agreement »), qui couvre plusieurs années (trois, cinq, dix, en fonction des contrats) et un certain nombre de publications prévues dans un planning éditorial soumis à l’éditeur détenteur des droits que tu « achètes ». Dans ce cadre, tu as donc défini en avance, mettons, la publication de quatre mensuels de kiosques et de huit albums de librairie par mois. Mais dans ce cadre bien délimité, tu dois être en mesure de décaler un livre (si retard dans la production en interne, voire dans la livraison de matos par l’éditeur US… une autre raison peut être un encombrement du planning, qui t’oblige à trouver un mois plus propice), d’en supprimer un ou d’en rajouter un. Dans le cas d’un ouvrage qui n’était pas prévu par le master agreement, il me semble que tu ne paies pas de droits supplémentaires (enfin, pas en avance, mais quand tu feras ta déclaration de ventes annuelle, tu devras bien payer des droits sur ce bouquin en plus, s’il s’est bien vendu*), mais tu devras payer le matos. Aujourd’hui, le matériel n’est plus envoyé sur CD mais par internet : cette dématérialisation équivaut-elle à une baisse des tarifs ? Peut-être. À une gratuité de la livraison ? Ça m’étonnerait.

Jim

  • À bien y réfléchir, je vois mal l’éditeur étranger s’asseoir sur l’avance du bouquin que tu rajoutes à ton planning. L’achat de droit, c’est comme pour les auteurs : tu paies une avance et si ça se vend bien, tu paies le pourcentage au-delà de cette avance. Admettons que tu rajoutes un bouquin à ton planning, et que ce bouquin soit un flop : l’éditeur étranger ne toucherait rien ? J’y crois pas. Tel que je comprends les master agreements d’après mon expérience du temps de Semic (j’en suis parti il y a plus de douze ans, ça a donc pu changer depuis, je le répète), quand tu signes, tu paies en partie pour obtenir l’exclusivité, et en partie pour obtenir le matériel.

Intéressant comme toujours. Merci Jim.