Utena, la fillette révolutionnaire 1 à 5: Utena Tenjo perd ses parents à l’âge de six ans. Sa tante la recueille mais la jeune fille fugue et, à bout de forces, se laisse tomber dans une rivière. Elle est sauvée de la noyade par un homme mystérieux qui lui laisse une bague portant un sceau en forme de rose. Le parfum de cette fleur, entêtant, lui reste également en mémoire… Depuis cet événement, Utena reçoit tous les ans une carte qui provient apparemment de son étrange bienfaiteur. Sur la dernière en date, la septième, on peut lire : « Cette année, on se rencontrera. » Les cartes assemblées forment une photo et désignent un établissement scolaire : l’école Othori. Utena, bien décidée à voir un jour son sauveur, décide alors de s’y inscrire et découvre une bien étrange « communauté de la rose ». Les membres de ce cercle très fermé n’ont qu’un but : se battre en duel pour mériter le statut de fiancé de la rose et profiter ainsi de la puissance de l’épée de Dios, dont la légende dit qu’elle peut révolutionner le monde…
J’ai bien aimé ce manga. Le scénario est très intéressant, les dessins très esthétiques si l’on aime le style shojo, et les personnages très charismatiques, certains étant assez torturés.
Mais ce manga aurait mérité 2 ou 3 tomes de plus, car certaines chose sy sont survolées et passent très vite. On n’a pas le temps de s’attacher à certains personnages, qui se retrouvent au final vraiment anecdotiques, et la fin, bien que belle, reste ouverte. Heureusement, l’anime (qui, au passage, est magnifique) complète parfaitement la version papier.
Ce shojo (voire shojo-ai) ravira, à mon avis, les amateurs d’histoires romanesques et fantastiques, d’amours désespérés, et, si l’on aime le shojo typique, de très beaux dessins.