VENOM #1-34 (Donny Cates / Stegman, Coello, Bagley)

(W) Donny Cates (A) Juan Gedeon, Jesus Aburtov (CA) Ryan Stegman
When a new and dangerous foe erupts into Eddie Brock’s life, it threatens to rip away everything Eddie holds dear. His son, his symbiote, even himself - EVERYTHING Eddie Brock loves is in jeopardy!

Rated T+
In Shops: Aug 12, 2020
SRP: $3.99

Source : www.newsarama.com

Je viens de lire les quatre premiers numéros, que je découvre donc sur le tard, et je trouve l’ensemble plutôt sympathique.
Bon, Venom, moi, j’aime pas trop, et je crois que la dernière version que j’aie lue, c’est celle de Remender, c’est dire si ça remonte. Depuis, je n’ai rien suivi. Mais ça ne gêne pas.
Cates a l’intelligence de montrer la situation actuelle (Brock gavé de médicament et vivant dans un taudis), ce qui suffit pleinement à poser le truc. Et très vite, il introduit un personnage extérieur qui vient lui dire que tout ce qu’il pensait vrai ne l’est sans doute pas (comme Stick pour Daredevil, Constantine pour Swamp Thing, Orson Randall pour Iron Fist…). C’est classique, mais ça fonctionne bien, d’autant que Cates fonce dans son récit, et que les révélations annulent les révélations dans un déluge de réinterprétations.
Et à chaque épisode, il y a du plus gros, du plus lourd. Le quatrième épisode est une sorte de vaste flash-back permettant de faire le point sur Knull, le « dieu des symbiotes » et nouvelle grosse menace.
C’est marrant, mais en faisant apparaître des Célestes ou Thor, Cates arrive à me rendre intéressant son héros, qui m’ennuie passablement depuis longtemps. Mais là, cette dimension cosmique me parle assez.
Quatre épisodes pour l’instant, mais je crois que je vais continuer.

Jim

Bah… je ne suis pas sûr qu’il y en ait eu beaucoup, de séries sur Venom depuis Remender, j’ai l’impression.

N’ayant pas suivi, je suis bien incapable de te le dire. Mais c’est le genre de personnage vers lequel je ne vais pas spontanément…

Jim

Il y a eu le Venom : Spaceknight, puis la série de Mike Costa et tous les Venomverse/Venomized.

Punaise, oui, forcément.

Rien lu de tout cela.
Je ne suis pas sûr, à la réaction de Soyouz, que j’aie loupé grand-chose.

Jim

Vomized est un grand moment !

Je vois.

Jim

VENOM #28

Written by: Donny Cates.

Art by: Juan Gedeon.

Covers by: Geoff Shaw, Ryan Stegman.

Description: As if one new threat to Eddie Brock and his son, Dylan, wasn’t bad enough, an entirely different foe rears its monstrous head as Eddie and Dylan try to find their way! But in this dangerous new world, Eddie’s also enlisted the help of some new allies, some of whom have familiar faces – and who Eddie may never want to leave!

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: September 28.

Source : www.comicscontinuum.com

Même Knull porte un masque ? Y a bien que Trump qui ne comprend rien.

Hahahahaha

Jim

VENOM #29

Written by: Donny Cates.

Art by: Luke Ross.

Covers by: Ryan Stegman, Aaron Kuder

Description: « Venom Beyond » continues! Eddie Brock and his son, Dylan, are trapped in an unfamiliar world! But if there’s one thing Eddie’s good at, it’s making friends, right?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: October 21.

J’ai repris ma lecture de la série. Contre toute attente, j’aime bien.

La fin du premier arc est particulièrement bourrine, mais ça fonctionne très bien. Et malgré le côté grandiloquent de l’action, ça permet de recentrer moralement Eddie Brock, que je trouve assez intéressant dans cette nouvelle version. Sans doute parce que plus fragile que dans mon souvenir.

Les deux épisodes avec le Maker sont chouettes. D’une part parce que Brock devient l’enjeu des actions d’autres personnages, ce qui laisse entendre des développements intéressants pour la suite, et d’autre part parce que Cates saisit l’occasion de connecter son récit à la continuité du personnage.

Là, je reprends au moment où Eddie s’est évadé, dispose d’autres informations, mais également de pas mal de questions (qui occupent l’esprit des lecteurs aussi). Répondant à des indices posés dans les chapitres précédents, il retrouve son père et c’est l’occasion pour les lecteurs de découvrir le passé familial des Brock, avec notamment un accident fondateur qui a déterminé le rapport à la culpabilité chez Eddie, et ses relations tendues avec le reste de sa famille.

Et franchement, c’est pas mal du tout. Cates dévoile les circonstances du fameux accident, mais il le fait en plusieurs fois, la seconde explication retournant comme un gant les conclusions que l’on pouvait tirer de la première occurrence. En bref, on découvre petit à petit, le voile se lève progressivement, et c’est assez intense en termes d’émotion.

L’autre truc qui est pas mal vu, c’est les variations du pouvoir de Venom. Le symbiote prend différentes formes, différentes tailles, ça renouvelle ce que l’on sait du personnage. Et comme Cates lance quelques subplots, liés d’un côté à la santé de Brock et de l’autre au spectre de Knull, ça enrichit les épisodes, qui se lisent très vite et qui, pourtant, se montrent très riches en péripéties et en intensité.

Seul petit bémol pour ma part : je ne suis pas fan de la voix off. C’est bien fait, bien rythmé, mais c’est souvent de la philo de comptoir, Cates se débrouillant bien souvent pour caractériser ses personnages par les bulles de paroles, sans besoin du flot de pensées. Il pourrait sans doute s’en passer sans que la narration en pâtisse.

Jim

Tu l aimes bien ton cates, hein.

Je reconnais qu il insuffle un bon dynamisme dans ses series.

Son god country en deux trois planches il te pose bien le monde et il ne s,arrete pas à partir de là.

Une ecriture toujours sur le vif.

Mais il n arrive pas à me faire revenir pour l episode suivant.

Bon ce n est pas le seul cela dit vu que je ne suis plus que les xmen pour hickman et son grand plan de la mort qui tue

Pas tout. Sur Thor, j’ai arrêté. Je reprendrai sans doute, parce que j’aime bien le personnage, plus que Venom. Et je n’ai pas essayé Buzzkill ou Redneck. J’ai tendance à me méfier. Mais un scénariste qui arrive à me faire lire et aimer Venom, je dois saluer l’exploit.

Jim

Le Doc en dit du bien. J’ai acheté (et pas lu) les deux premiers tomes sur ses conseils.

Sourire.

Pas faux.

Il faut qu il fasse attention au surmenage par contre, thor, venom, les event, deux series en inde…

Le rythme des scenaristes d aujourd’hui est vraiment assez fou. Est ce qu ils deviennent riches avec une telle productivité ?

Il est loin le temps ou un scénariste faisait deux series max.

Il semble aujourd’hui, que quatre soit presque un standard.

D ailleurs, ceci participe à cela question décompression etc .

Alors je tenterai.
Là, vu de loin, je sais pas trop…

Jim

Tu te souviens du rythme de Byrne ? Et de celui de Kirby ?