C’est vrai qu’Ezechiel a un côté excentrique et haut-en-couleurs si je puis dire qui tranche avec le cast régulier…mais j’attends d’en savoir plus et de le voir vraiment en action avant de juger. La série a toujours profité de l’injection régulière de nouveaux personnages…dans le meilleur des cas, ça secoue le cocotier, comme avec l’arrivée de Negan (très fort, son face-à-face avec Carl…un dialogue très intense).
Le titre a connu des hauts et des bas bien entendu, mais après 18 albums et une centaine d’épisodes, j’accroche toujours…
J’ai bien aimé cet arc. Je lui ai trouvé un déroulement digne d’une série télé, l’implication de Kirkman dans l’adaptation sur petit écran y étant peut-être pour quelque chose.
Non, mais sur cette série en particulier et à comparer avec les précédentes arches narratives, je lui ai trouvé une construction plus proche d’une série télé. Pourquoi ? Pour toi, c’est un défaut si une BD se rapproche d’une série télé dans sa construction ? Ou c’est uniquement pour voir s’il était possible de créer une espèce de débât sans grande inspiration, comme cela semble être le cas dès que l’on émet un avis sur ce forum ?
C’était juste le « digne de » qui me faisait un rien tiquer, comme si cela sous-entendait qu’une BD n’était scénaristiquement de qualité seulement si elle se rapprochait des séries TV.
Je veux la suite, ce tome 20 est une tuerie dans tout les sens du terme. Rick et negan rivalisent d’imagination pour pour prendre l’avantage dans cette guerre. Beaucoup de morts dans les deux camps. Hâte de voir comment ça va se finir.
Au moins on ne peut pas dire qu’il y a tromperie sur la marchandise. C’est la guerre, c’est sale et sanglant, il y a de lourdes pertes, Rick et Negan se montrent d’assez fins tacticiens. Le rythme est élevé, on ressent la plupart du temps l’urgence de la situation, d’ailleurs j’ai lu ce tome d’une traite. D’habitude je fais une pause entre deux numéros, là j’ai même eu du mal à repérer les pages où les épisodes s’arrêtent. C’est très fluide.
Au dessin, je trouve très bien qu’Adlard délègue l’encrage, il avait de plus en plus tendance non pas à bâcler, il ne faut pas exagérer, mais à moins fignoler. Ici on a des pages complètes, c’est encore mieux. Hâte aussi de voir comment ça va se finir, et sans doute mal si l’on en croit les couvertures américaines. Mais comme, parfois, il y a des fausses pistes dans ces couvertures, ce sera peut-être « moins pire ».