WASP #1-4 (Al Ewing / Kasia Nie)

https://www.marvel.com/articles/comics/new-series-starring-janet-and-nadia-van-dyne-celebrates-the-60th-anniversary-of-wasp

Après l’anniversaire d’Hank Pym, au tour de celui de Janet Van Dyne (durant l’année des 60 ans des Vengeurs). Al Ewing va remettre le couvert l’année prochaine, accompagné cette fois-ci par Kasia Nie.

« Like Ewing’s hit Ant-Man series currently on stands, WASP will pay tribute to Janet’s incredible legacy by shedding new light on her wild Silver Age origin, spotlighting her relationship with protégé Nadia Van Dyne, and paving the way for a bright future ! The saga will also directly lead into another Ewing-penned series launching in the new year ! »

Ça sentirait pas un retour d Ewing sur la franchise Avengers apres le depart d’Aaron ?

Et laisser Ram V seul sur Venom ?
Si ça pouvait permettre de réunir toutes ses séries Avengers des années 2010 dans une même collection, ça serait déjà ça de gagné.

Pas forcément.

En voilà une riche idée !

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Premier aperçu :

Je trouve ça chouette.

Dauterman :

WASP #1 variant ! :honeybee:
My latest costumes cover ft. Janet Van Dyne — out in January !

WASP #1 (OF 4)

  • AL EWING (W) • KASIA NIE (A) • Cover by TOM REILLY
  • Windowshades Variant Cover by TOM REILLY
  • Demonized Variant Cover by TBA
  • Variant Cover by KASIA NIE
  • Costume Variant Cover by RUSSELL DAUTERMAN
  • Games Variant Cover by NETEASE
  • Fashion designer, businesswoman, founding Avenger – Janet Van Dyne has worn many hats over the course of her super heroic career. But when an old enemy threatens Janet and her fellow Wasp, Nadia, seemingly against his will, the Van Dynes will have to confront the ghosts in their shared history to get to the bottom of the mystery.
  • Join fan-favorite creators Al Ewing (IMMORTAL HULK, X-MEN RED) and Kasia Nie (MOCKINGBIRD; AGE OF CONAN: BELIT) as they celebrate sixty years of the Wasp!
  • 32 PGS./Rated T+ …$3.99

Un bon début.
Après la bonne et belle mini-série Ant-Man via un focus sur quatre personnages ayant porté ce nom, avec un sympathique voyage temporel, Al Ewing enchaîne sur Wasp, avec ici Janet et Nadia (Hank apparaîtra-t-il ?).
Pas de voyage temporel, ici, mais le passé qui revient hanter. On suit essentiellement Janet, qui se souvient comment et quand elle est devenue super-héroïne (en voulant « venger » son père tuer par un monstre « convoqué » par la science paternelle, et en s’alliant à Hank Pym pour stopper la créature). On découvre qu’elle ouvre un bar VIP pour super-héros, on suit un échange agréable avec Jarvis, on la voit rejoindre Nadia dont elle est si fière. Une Nadia hantée par la mort de sa mère, et le fait qu’elle n’ait jamais été vengée ; ni son grand-père maternel, décédé le même jour, c’est lié. Whirlwind attaque cependant, mais il est « missionné » car terrorisé et poussé à agir ainsi. Son front est marqué d’un « FIND ME » alors que, plus loin, on apprend qui est derrière ça : la fameuse créature qui a tué Vernon Van Dyne, et qui semble posséder le corps du grand-père de Nadia.
C’est bien, oui. Moins intense et, en apparence, moins ambitieux que la mini-série Ant-Man, mais bien. Al Ewing se signale ici par une excellente caractérisation de Janet, avec sa gentillesse mais aussi la colère froide qui peut l’emporter pour venger autrui. Le lien avec Nadia est très bien écrit, et l’ensemble a une veine sympathique, joyeuse malgré les événements.
Le cliffhanger est bien fait, mais j’espère que ça ne se réduira pas à ça car ça reste « simple » ; mais efficace, pour l’instant. Kasia Nie livre de très belles planches, Jan et Nadia sont belles et l’ensemble est coloré et dynamique.

Un bon début, oui, surtout pour des personnages très bien écrits.

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Oui, c’est très sympa. Un peu rapide et léger pour de l’Al Ewing, et surtout, un peu « normal », en ce sens qu’il a souvent l’habitude de balancer du concept étourdissant. Là, c’est plutôt calme sur ce front. Pas de grosse révélation, pas de relecture inattendue du passé, pas de pouvoirs déconnants (à part peut-être l’équipement de Whirlwind, et encore). Des scènes de dialogues sympas (j’ai beaucoup aimé l’entrevue avec Jarvis, excellent en maître du cocktail), mais dans l’ensemble un épisode bien fichu, mais un peu en sous-régime.

Jim

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WASP #2

Written by: Al Ewing.

Art by: Kasia Nie.

Covers by: Dike Ruan, Tom Reilly, Kasia Nie. Nabetse Zitro.

Description: When Whirlwind fails to identify the person who forced the attack on the Wasps, Janet and Nadia Van Dyne must combine their skills to locate their new foe. But something about this case seems unnervingly familiar to Jan - can she figure out what it is in time to save their lives?

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: February 15.

Très bien.
Fort différemment de la mini-série Ant-Man, Al Ewing plonge dans l’univers Wasp en faisant une analyse fine et discrète de la psychologie des personnages. On voit ainsi que Nadia et Jan interrogent Whirlwind, l’auteur ressuscite alors l’organisation WHISPER pour en faire une structure secrète et ultra dangereuse, basée sur les guêpes. Janet comprend vite le lien avec la créature du Kosmos qui a tué son père grâce à l’énergie retrouvée, l’enquête se lance, elles sont confrontées par des robotes contrôlées par Fantasma puis sont soumises à l’ennemi… et disparaissent quand il les fixe.
C’est très bien, oui. Al Ewing propose un récit fondamentalement plus lent, même si cela reste très dynamique, avec une voix-off posée et très pertinente de Janet. Nadia semble en retrait mais incarne le meilleur pour Jan, qui veut en être digne. C’est très fin, le jeu sur la continuité est top et l’ensemble se révèle très prenant et émouvant.
Graphiquement, Kasia Nie assure dans un style classique et efficace, très joli et maîtrisé.

Une mini-série moins bondissante mais très intense.

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THE WASP #3
WHO MADE THE WASP? Captured by an alliance of their oldest enemies, Janet and Nadia Van Dyne find themselves trapped in a past where a key part of their history—Henry Pym, the Ant-Man—never existed at all. As strange new lives play out around them, they must find their way back to the Wasp…or cease to exist entirely.

Creative Team

  • Writer : Al Ewing
  • Artist(s): Kasia Nie
  • Colorists: KJ Díaz
  • Letterer: VC’s Cory Petit
  • Designer: Carlos Lao
  • Cover Artists: Tom Reilly
  • Variant Cover Artist: Romy Jones
  • Editor: Alanna SmithFormat: Limited Series
  • Cover Price/Page Count: $3.99/28 pages

Très intense, très surprenant et très différent de la mini-série sur Ant-Man.
Après avoir créé des liens entre l’organisation WHISPER, le grand-père de Nadia et la créature du Kosmos, Al Ewing enchaîne. On voit ainsi que la créature plonge Nadia et Janet dans des fictions pour absorber leurs peurs en les laissant dans des mondes où Hank Pym (duquel elles se voient si dépendantes) n’existe pas. Janet est ainsi soupçonnée du meurtre de son père, car le mystère reste entier. Nadia est maltraitée dans la Red Room. Si Jarvis vient les aider, il ne trouve pas d’aide et est aussi pris dans l’illusion. Sauf que… même seules, surtout seules, elles se révèlent. Janet mène l’enquête et révèle la vérité, en devenant une détective badass nommée The Avenger, qui dirige les super-héros (et a une relation avec Dane, yeah !). Nadia devient la meilleure et la plus terrible de la Red Room. Frustrée, la créature entend les anéantir quand même… en poussant Nadia à tuer Janet dans une mission !
C’est bien. Très intense, car énormément versé dans l’émotion et la caractérisation. Al Ewing rendait hommage à l’Histoire des Ant-Men en faisant une revue de ceux-ci et de leurs styles. Ici, il rend hommages aux Wasps en soulignant leurs caractères, leur abnégation et surtout le fait qu’elles ne dépendent en rien de Pym pour être les meilleures dans leur partie.
C’est fort, réussi et très prenant. Kasia Nie conserve un style graphique surprenant, mais très efficace dans cette ambiance lourde.

Un récit très intense et accrocheur. Vivement la suite et fin.

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WASP #4 (of 4)

Just when it seems like Janet and Nadia Van Dyne might lose a mental and physical battle against the Creature from Kosmos, an unlikely ally returns to remind them where real strength comes from. With enemies old and new aligned against them, Janet and Nadia must tap into the best parts of themselves to win—and to define the true legacy of the Wasp.

Creative Team

  • Writer: Al Ewing
  • Artist(s): Kasia Nie & Carloa Borelli
  • Colorist: Kike J Diaz
  • Letterer: Cory Petit
  • Designer: Carlos Lao
  • Cover Artist: Tom Reilly
  • Editor: Alanna Smith
  • Assistant Editor: Kaitlyn Lindtvedt
  • Format: Limited Series
  • Cover Price/Page Count: $3.99/28 Pages

This chapter of the winged Avenger 60-year celebration wraps in WASP #4 (of 4) on shelves and digital platforms on Wednesday, April 26. 2023, from Marvel Comics

Cool, prenant, pertinent et inspirant. Al Ewing achève sa belle mini-série, moins un hommage général à la lignée Ant-Man et aux spécificités de chacun comme dans la saga précédente, qu’un hymne à Janet et Nadia. Les Guêpes, oui, mais avant tout les femmes qu’elles sont. Et c’est top !
Dans le monde virtuel créé par Kosmos, Nadia de la Red Room est envoyée tuer Janet la femme fatale dite The Avenger. Leur rencontre leur rappelle des souvenirs, Jan « sent » que Nadia est sa fille, Nadia hésite mais se reprend quand elle revoit Jarvis, qui a appris à se baser sur les souvenirs de son corps, de son être. Ils reviennent ainsi dans le vrai monde, confrontent Kosmos. Nadia stoppe Fantasma sèchement et classement, alors que Janet lutte contre Kosmos, qui a tué son père, quand même. Le duo repousse Kosmos en opposant les rayons cosmiques à son énergie gamma, et ça fait mal. Le grand-père de Nadia se remet, explique un peu tout, et Janet baptise son bar en hommage à Jarvis. Hélas, Whirlwind a été tué dans sa cellule… et les Guêpes vont revenir, selon l’annonce !
C’est bien et beau, et fort. Al Ewing livre ici deux très beaux portraits de femme, bien que Jan est un peu plus mise en avant ici. C’est intense, prenant et autant efficace qu’inspirant. Jarvis est aussi très bien écrit, et la gestion de la super-science de Nadia est très cool, avec un bon rappel de son côté badass.
Graphiquement, Kasia Nie et Carola Borelli maintiennent le style un peu simple et sec, mais plutôt efficace et dynamique. Ce n’est pas « beau » mais solide.

Très fort, je suis bien curieux de ce qu’Al Ewing a envie de faire encore.

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Hâte de le lire en vf !

Je viens de lire la mini et je serai moins enthousiaste que Ben. C’est bien, l’histoire est cool, il y a une bonne utilisation de la continuité et la mise en avant d’un vilain un peu secondaire et oublié (à part de Busiek dans Thunderbolts, à ma connaissance). Les dialogues sont pas mal du tout, la relation entre Janet et Nadia est bien vue, le portrait de Jarvis en ancien homme d’action (et surdoué des cocktails) est très chouette.
Mais déjà, le dessin de Kasia Nie est plutôt raide, avec des personnages jolis mais moyennement expressifs : il y a même une scène de dialogues entre les deux héroïnes composée de gros plans eux-mêmes cadrés de la même manière, ce qui n’est pas très efficace pour bien les distinguer (heureusement qu’elles ne sont pas coiffées pareil).
La mini-série est astucieuse, mais j’ai l’impression qu’elle ne dépasse pas le stade de l’hommage. Elle n’atteint pas le brio de continuité de la mini Ant-Man ni les sommets méta de la mini Defenders. Et j’en reviens au dessin : il n’est pas virtuose, là où Tom Reilly parvenait sans problème à évoquer les styles de ses prédécesseurs, et où Javier Rodriguez explosait littéralement les cases en écho au propos du scénariste.
Ici, tout tourne autour du scénario, qui porte à bout de bras l’analyse du personnage (notamment tout ce qui tourne autour du mot « avenger »). Ewing tricote plein de choses ensemble (W.H.I.S.P.E.R., la Red Room, plein d’éléments posés dans ses précédentes séries, ce qui laisse apparaître qu’il joue davantage sur sa continuité personnelle au sein de l’univers Marvel que sur la continuité dudit univers…), mais tout repose sur les dialogues.
Donc, après l’étourdissement des deux précédentes mini, je suis un peu déçu, plus d’ailleurs par la forme que par le fond.

Jim

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