WAYWARD PINES (Saisons 1-2)

Mouais on est d’accord sur pas grand chose sur çe coup là…ni la brunette ci dessus ni l’enthousiasme concernant çe premier épisode.
De bonnes idées certes mais ses grandes sœurs sont bien trop présentes pour le moment pour ne pas jouer en la défaveur de cette série.
A voir sur un ou deux episodes de plus si ça se décante.

C’est possible que ça prenne le chemin que tu décris, c’est vrai, mais pour l’instant y’a rien qui le dit vraiment, c’est trop tôt. Faut voir dans deux trois épisodes, c’est clair.
Mais ne serait-ce que pour la facture technique irréprochable…

Le deuxième épisode est nettement moins bon que le premier, mais suffisamment intrigant et bien emballé pour accrocher. Je serai là pour le troisième…

Pourquoi cette baisse d’intensité ? La réalisation joue beaucoup, déjà. Exit Shyamalan (qui ne réalise que le pilote), et ça se sent. C’est indéniablement bien usiné, mais la patte du réalisateur de « Signes » est absente.
Niveau scénar’, beaucoup de questions et peu de réponses : il faut dire que le final du premier épisode dévoilait beaucoup (trop, d’après les échos que j’ai pu lire, pour certains spectateurs). L’épisode de la semaine explore donc le microcosme mis en place la semaine précédente. On en voit un peu plus du « fonctionnement » de Wayward Pines, mais bien malin qui à ce stade peut prédire la suite des événements.
Sans compter qu’atteint du syndrome « Game Of Thrones », les auteurs se mettent

à dégommer les têtes d’affiche puisque le perso incarné par Juliette Lewis est sauvagement zigouillé dans une scène assez glauque.

Prudence, tout de même, mon nez-détecteur de supercheries se met à remuer : tout ça pourrait relever du faux-semblant…

Matt Dillon est vraiment excellent, et tant mieux parce qu’on passe quand même beaucoup de temps avec lui.
De tous les « mystères en suspens », celui qui concerne le déroulement temporel singulier de la bourgade est celui qui m’intrigue le plus, il semble propulser la série dans le giron de la pure SF, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Un épisode qui fait clairement les frais de la générosité de son prédécesseur, mais qui ne manque pas de bonnes idées (les téléphones qui se mettent à sonner en même temps, un effet assez glaçant), c’est le principal.
Toujours à suivre en ce qui me concerne.

[quote=« Photonik »]

Je plaisante. C’est vrai que ça revient fort, et que ça a son charme, sur Shanynn Sossamon en tout cas…[/quote]

Et pas qu’elle…

http://ia.media-imdb.com/images/M/MV5BMTk3Nzk0NjgxN15BMl5BanBnXkFtZTcwMzI3NDE1Mg@@.V1_SX214_CR0,0,214,317_AL.jpg

Jim

[quote=« Photonik »]
Et puis ne serait-ce que pour Shannyn Sossamon, l’actrice la plus envoûtante de la planète…[/quote]

dis donc, on a même des gouts en commun de ce coté là ^^

qui est ce ?

dans le genre ne pas oublier la talentueuse riff cohen

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[quote=« n.nemo »]
qui est ce ?[/quote]

Denise Richards.
Amanda Peet.
Billie Piper.

Jim

Je confirme que çe deuxième episode en montre déjà beaucoup et va loin dans la surenchère. On a l’impression que les séries aujourd’hui sont tellement sur la sellette qu’elles se sentent obligées d’en faire des caisses d’emblée, au détriment d’une montée scenaristique digne de ce nom. Allez j’essaie encore le prochain avant de décider si je continue ou pas.

Oui, les séries actuelles se sentent obligées d’en faire des caisses, c’est vrai (en partie). Mais ça ne signifie pas pour autant que la série qui nous occupe ici a grillé toutes ses cartouches, malgré le final de ce deuxième épisode.
J’ai lu une interview de Shyamalan qui annonce un tournant dans la saison à mi-parcours, à peu près. Sans compter que la saison présentera un récit « bouclé » (ce qui autorise à aller vite), si j’ai bien compris, même si une saison deux n’est pas exclue. Et au vu des audiences paraît-il stratosphériques du show, j’imagine que c’est bien parti pour…

Je l’ai déjà dit, ici et ailleurs, mais l’un des meilleurs conseils qu’on m’ait jamais donnés en matière de BD, c’est de tirer un max de cartouches dans le premier album, car il sera toujours temps de trouver d’autres idées pour les tomes suivants. Et je suis persuadé que c’est vrai.
En tant que consommateur (lecteur, spectateur, ouatéveur…), je suis également partisan d’une grosse générosité dès les premiers chapitres. Le danger, c’est de démarrer trop fort et de finir en pétard mouillé, mais bon, c’est un risque, et une écriture solide peut pallier ce défaut.
Et justement, une série qui envoie du bois sur deux épisodes comme ça, je trouve que c’est pas mal. Ça pose plein de trucs, ça donne plein de pistes, ça fait monter la pression, c’est pas mal, comme approche.

Jim

Beaucoup de cartouches grillées en effet dès le troisième épisode de « Wayward Pines ». Du coup, bien malin qui pourrait deviner ce qui adviendra à partir de là…

La chute assez électrisante de l’épisode vient en quelque sorte clore un premier chapitre de la saga, faisant un « sort » du principal antagoniste à ce stade, tout en se permettant d’élargir méchamment le spectre des possibles devant les yeux écarquillés du spectateur dans le même temps.
De ce que l’on entraperçoit là, les auteurs pourraient tirer de l’or comme de la merde, ce sera selon. En indécrottable optimiste, j’attends la meilleure des deux options.

Avant ce final prometteur (ou déjà affligé d’un « saut de requin », argueront les détracteurs), il faudra quand même prendre son mal en patience, l’excellent Matt Dillon passant quand même pas mal de temps à se promener sans découvrir grand chose. On prend son temps un peu trop copieusement durant la première moitié de l’épisode.
Heureusement, les auteurs opèrent un changement de braquet considérable

en réunissant la famille Burke beaucoup plus tôt que je ne l’aurais cru

vers la fin de l’épisode, avant la séquence finale. Une bonne idée, car une enquête vouée à l’échec à l’extérieur de Wayward Pines aurait été une piste lourdingue et condamnée d’avance.

Du potentiel, donc, et quelques choix scénaristiques audacieux, même si le retournement de gueule attendu devra se montrer à la hauteur pour absorber l’épaisse couche d’incompréhension qui entoure, pour l’instant, les mystères de « Wayward Pines »… Faut-il craindre le syndrome « Lost » ?

j’ai les 3 en réserve,faut que je démarre

très bien ces 3 premiers épisodes

Le quatrième, sans faire d’étincelles, est plutôt chouette aussi, avec son lot d’idées bizarres et / ou amusantes, qui offre un contraste avec le final très violent (et intrigant) de l’épisode précédent. On est plus dans la veine du « Prisonnier » pur jus (avec sa part de satire sociale) que le versant purement SF que l’on sentait poindre dès le premier épisode.
Et pendant tout l’épisode, on se dit : hmmmm, avec tous les éléments glanés jusqu’ici (des dérèglements temporels aux spécificités de la faune locale), si révélation il y a, elle sera pas piquée des hannetons.

Et paf !! A l’occasion du cinquième épisode, judicieusement intitulé « The Truth » (mais n’est-ce pas un faux-semblant), voilà que le twist attendu est délivré. Et un twist qui en a une grosse, comme on dit. Attention, rien de bien subtil, ni même probablement d’inédit (même si je n’ai pas d’exemples qui me reviennent en tête), mais du lourd.

« l’enclave » Wayward Pines n’est autre que le dernier bastion de l’humanité face à sa dévolution en une race de prédateurs, puisque nous sommes en fait en…4028 !!! Les habitants de Wayward Pines n’ont pas voyagé dans le temps, mais été confinés dans des caissons en animation suspendue, tout ce temps.

Ah oui, quand même !!! Soyons clairs, pour certains c’est déjà le saut de requin définitif assuré. Perso, j’y vois la marque d’un show finalement assez fun et généreux, un peu comme « Helix » (que je regrette déjà), toutes proportions gardées. La gestion particulière des timelines y fait penser, d’ailleurs.

Alors tout ça n’est pas exempt de défauts, hein ; la scène de la « révélation » est par exemple catastrophiquement interprétée (mais alors, vraiment dans les grandes largeurs) et à moins que ce ne soit un indice quant à sa véracité (une fausse piste ?), c’est quand même très limite pour une prod’ de ce calibre, fût-ce à la télé. Dommage parce que l’idée des montages alternés tout au long de l’épisode fonctionne pas si mal quant à elle.

Et les premières incohérences (peut-être pas les premières, d’ailleurs) pointent le bout de leur nez…

Un exemple qui me turlupine : si les « kidnappings » ont lieu en 2014, et que le reste de l’action, à l’intérieur de la ville se déroule en 4028, comment le shériff interprété par Terrence Howard a-t-il pu trafiquer les freins de la voiture des Burke ? A moins qu’il ait 2000 ans. Ce qui ferait peut-être trop de points communs avec « Helix », là…
De plus, à ce stade, rien ne justifie l’interdiction faite aux enfants de parler de la « vérité » à leurs parents. On imagine que ce point sera explicité, mais pour l’instant c’est une facilité d’écriture pas très justifiable.

Quelques clichés un peu faciles, présents de toutes façons depuis le début du show, viennent de plus émailler l’épisode, comme cette réunion de confrérie étudiante à la fin pas loin du comique involontaire.
Autre petit souci, c’est la ressemblance de « nature » de ce twist avec celui

d’une autre production Shyamalan, à savoir « Le Village », dont la révélation finale est en quelque sorte le miroir inversé de celle-ci, en gros.

Beaucoup, beaucoup de questions restent en suspens. Bon, tout vient à point à qui sait attendre, et on ne peut pas reprocher au show à ce stade d’être avare en révélations. Wait and see.
On n’aura certainement pas à faire à un chef-d’oeuvre télévisuel sur ce coup, mais l’impact de cet épisode 5 (pourtant très imparfait) reste assez spectaculaire, avec ce petit parfum de gros sabots et de « what the fuck »-ness qui va bien à ce type de productions.
J’en suis jusqu’à la fin de la saison, c’est certain.

C’est moins sur pour ma part meme si madame insiste lourdement :slight_smile:

Je viens de voir le premier épisode. Très clairement, c’est très abouti et très varié.

Le cadre de l’intrigue sent le déja-vu mais ca reste efficace et surtout très intriguant. Et c’est sur ce dernier point qu’on attend le show.

Comme vous le soulignez tous, ça entasse pas mal et ce n’est pas plus mal. Attention à la baisse de régime mais il y a de quoi grignoter sur plusieurs épisodes.

Let’s see…:wink:

J’ai vu les 5 premiers, j’aime beaucoup la manière dont l’intrigue se développe. Par contre, ça n’explique pas encore comment l’un des personnages peut aller et venir d’un endroit à l’autre…
Okay, je viens de lire le post de Photonik.

[spoiler]Donc comment le Dr. Jenkins, comme le shérif donc, peut aller et venir si l’intrigue se déroule dans le présent et le futur. Idem pour la famille du héros qui est rapatrié. Pas d’hibernation possible pour les nouveaux arrivants que l’on a clairement vu dans le présent en 2014 avant de se retrouver dans la ville.

Un paramètre dot il faut tenir compte, c’est l’hypnose et l’autosuggestion. On a une nana dans cette ville dont c’est la spécialité, elle semble gérer les gamins de cette manière.

Et si la vie est si importante à préserver, pourquoi tuer certaines personnes qui ne respectent pas certains règles ?

Et comment se fait le ravitaillement en vivre ?

Donc, si on se retrouve bel et bien face à deux époques distinct dans le temps, il y a bien voyage dans le temps entre les deux mondes.[/spoiler]

Vu le 6, ça devient coton…


Donc pour passer de 2014 à 4014, on nous explique que les personnages ont été placé en sommeille cryogénique et réveillé dans le futur.
Ce qui veut donc dire que les personnages que l’on voit interagir dans les deux périodes, le font jusqu’à une certaine limite dans le présent : le doc et le shérif par exemple ont dû agir dans le présent jusqu’à une certaine date avant de partir à l’heure tour vers le dodo.
C’est un sacré jeux d’équilibristes… Limite faudrait une frise temporel pour voir le concept prendre forme…

Oui, c’est sacrément coton, en effet. Pour ne pas dire au bord de l’incohérence la plus totale…
Donc, si j’ai bien compris :

Pilcher et ses sbires ont décidé leur plan aux alentours de 2000. Ils restent en sommeil jusqu’à 4014 (les auteurs, sympas, ont opté pour des calculs assez simples). Et ça fait quatorze ans, en gros, qu’ils gèrent Wayward Pines.
Les kidnappés, eux, sont réveillés à des moments différents. Le perso joué par Carla Gugino semble avoir passé près de quatorze ans dans le futur, elle a donc été réveillée aux alentours de 4014 ; celui incarnée par Juliette Lewis a été réveillée bien plus tard, presque en 4028, puisqu’il ne lui semblait avoir passé qu’un an à Wayward Pines.

Pourquoi de tels choix ? Sur quels critères ? Aucune idée. Tout ça est un peu capillo-tracté et compliqué pour pas grand chose, et demande en effet aux instigateurs du plan une rigueur surhumaine…

Malgré tout ça, tel un bon petit plaisir coupable haut-de-gamme, je reste fidèle au poste.