WESTWORLD (Saisons 1-4)

Il en va de même en ce qui me concerne, je crois.

Les shows déjà installés et que je suis avec intérêt (type « Homeland » et surtout « The Leftovers ») ont retardé leur démarrage cette saison, et au rayon nouveautés c’est pas la joie à ce qu’il me semble (même si je n’ai probablement pas assez fouillé la question).

Ceci dit, même en faisant abstraction de cet argument, la série me semble de haute volée sur la foi de son entame…

On est au moins quelques-uns à le penser.
On verra comment tout cela se développe.

Pour moi c’est vraiment la construction narrative du premier épisode qui m’a bluffé, le fait de ne pas connaitre l’original et de voir ce salaud d’Ed Harris me donnait envie d’en savoir plus sur lui, je suis intrigué par la sous intrigue d’ensemble avec le labyrinthe, non moi je suis bien chaud, je vais me mater le troisième de ce pas.

[quote=« Photonik »]C’est raccord avec ce que la série raconte, des machines qui se mettent à « glitcher ».
Logiquement, les grains de sable qui commencent déjà à gripper tout ça devraient faire dérailler ce côté trop propre et « joli » que tu évoques.[/quote]

la vérité étant dans les petits décalages de répétition les pistes scénaristiques sont nombreuses et intrigantes

[quote=« barney stinson »]
la vérité étant dans les petits décalages de répétition les pistes scénaristiques sont nombreuses et intrigantes[/quote]

et c’est un des trucs que je trouve excellents d’ailleurs.

Tu n’es pas le seul à songer à Dollhouse.
J’y ai pensé aussi, notamment à cause du fait qu’il y a plein de personnages dont on ne sait pas, à leur apparition (et parfois bien plus tard) qui ils sont vraiment. Ça crée une espèce de paranoïa du spectateur qui excite l’attention.
Pour tout dire, le premier épisode, je l’ai vu deux fois, chose très très très rare dans ma consommation (de plus en plus réduite) de séries.

Car oui, je fais partie de ceux qui aiment vraiment beaucoup la série (bon, je n’ai vu que deux épisodes, pas encore le troisième : une série a encore largement le temps de se quicher, d’ici là). J’apprécie beaucoup la construction, avec les redites, les répétitions de scénario, qui induisent des variations toujours inquiétantes et qui amènent les acteurs dans les cordes. C’est rempli jusqu’à la gueule de grands moments, et y a des séquences saisissantes (la déambulation d’un personnage nu, les mains sur une blessure béante, au milieu de laboratoires de cybernétique ultra-propre a quelque chose d’un réveil en enfer, et ça permet au spectateur de reconsidérer des décors qu’il pensait acquis : très fort), et le discours à plusieurs couche (la conscience, la quête de la création) est d’une grande intensité, tout en évitant (pour l’instant du moins) toute dérive religieuse (c’est plus de l’ordre de la quête de Roy Batty dans Blade Runner).
Bref, pour l’instant, tant en termes de fond que de forme, ça tabasse bien, je trouve.
Et on n’a pas évoqué le générique, qui est magnifique.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]
Et on n’a pas évoqué le générique, qui est magnifique.

Jim[/quote]

Je pensais en avoir dit un mot plus haut, mais peut-être que non. Oui il est magnifique, et très Oshii dans l’esprit (ce qui n’est pas un petit compliment pour moi). Sans compter qu’il est très « signifiant » au regard du récit : ce piano qui se met à jouer tout seul, c’est très western/saloon mais c’est aussi une évocation de ce qui se passe dans la série…

Tu ne seras pas déçu par le troisième épisode, je pense : il est peut-être moins « spectaculaire » que les deux premiers, mais il confirme tout le bien que l’on peut penser de la série à ce stade précoce.
Les personnages se dévoilent un peu plus, notamment celui joué par Hopkins (qui se révèle comme une sorte de démiurge de moins en moins discrètement cruel et inhumain), mais aussi Bernard qui gagne ici en épaisseur. Le show capitalise toujours aussi intelligemment sur le dispositif tout en redites, répétitions et boucles (et toutes les petites variations que cela appelle).

Sur le plan des idées strictement science-fictionnelles, il y a aussi matière à réflexion ; la façon dont la théorie de l’esprit bicaméral chère à Julian Jaynes vient enrichir et éclairer le fonctionnement des automates est assez bluffante, à défaut (peut-être, je n’ai pas d’exemples) d’être inédite.
Et puis il y a les nombreux jeux de reflets entre les différents éléments du récit, vertigineux dans leur agencement ; un truc tout con, c’est le fait que ce sont évidemment des acteurs en chair et en os qui jouent tous les personnages, qu’ils soient humains ou pas. Ce qui induit évidemment un trouble.
Plus troublant encore : à la faveur d’un flash-back, une version rajeunie (très convaincante) de Hopkins fait une brève apparition ; c’est évidemment une (re)création numérique. De quoi se gratter le citron, et renverser les perspectives et les hiérarchies. Le dilemme de Bernard (oublier ou se rappeler sa peine, son deuil) fait écho, évidemment, au dilemme des machines…

Dernier stade du jeu scénaristique à l’oeuvre ici : les auteurs mettent en abyme leur propre pratique à l’égard des personnages lorsque l’équipe de scientifiques évoque les « back-stories » des personnages, parfois étoffés, parfois bâclés (excusant presque par là les possibles faiblesses en la matière). Très fort.
A ce stade, en termes de potentiel, cette série est un puits sans fond.

J’étais content de retrouver le nom de Neil Marshall au générique. Inégal, le britannique a rarement déçu sur le petit écran (quoique, « Constantine »…), notamment dans le cadre des gros morceaux épiques de « Game of Thrones » qu’il a pu mettre en boîte.
J’aime bien le côté un peu foutraque et fou-fou de la plupart de ses réalisations, petit et grand écrans confondus : ici je l’ai trouvé un peu trop sage, même si la réalisation reste propre, soignée et même très classe.

La suite, et vite ou je tue le chien. :wink:

[quote=« Photonik »]
Je pensais en avoir dit un mot plus haut, mais peut-être que non. [/quote]

J’ai sans doute loupé, tout simplement.
Car ouais, c’est épatant.

J’ai commencé à le regarder, mais j’ai été interrompu. Sur des séries moins importantes, j’aurais repris par la suite, mais là, je vais tranquillement le regarder en entier demain, afin de me remettre dans le bain dès la première image.

Jim

(Et pour mémoire, même si je ne l’avais pas nommément cité, j’avais aussi Dollhouse en tête dans mon message sur le premier épisode, quand je parlais de la possibilité de quelque chose de vraiment original au-delà du côté blockbuster. À ceci près que même si j’adore cette série de Whedon, il faut évidemment reconnaître qu’elle n’est que l’ombre de ce qu’elle aurait pu être si elle n’avait pas été massacrée par la production de la Fox. Pour WestWorld, s’il est encore tôt pour un jugement définitif sur le fond, on ne peut pas nier que HBO a mis le paquet et les petits plats dans les grands.)

L’épisode 4 (Brubaker et Nolan au scénar, Natali à la réalisation, donc) est ahurissant. La force, l’invention, et la tension de tous les instants du pilote, combinés avec l’avancée des intrigues des deux épisodes intermédiaires. :open_mouth:

Ouaip, c’est clair qu’il tabasse carrément, ce quatrième épisode. Ce show est vraiment mortel, dans le bon sens du terme.

Il est désormais acquis, semble-t-il, que les auteurs n’ont pas vraiment l’intention de lambiner, vu que les différents fils narratifs tracent pas mal ici.
Hopkins est définitivement un peu toqué et clairement démiurgique dans sa posture de créateur du parc, avec une petite touche orwellienne en sus. Quant au parcours du « man in black/gunslinger » incarné par Ed Harris, il est tout simplement jouissif (et mine de rien, les enjeux se précisent nettement ici). C’est d’ailleurs en suivant le parcours de Harris que l’on a droit à une petite séquence absolument géniale

à l’occasion de laquelle un autre joueur reconnaît Harris, une sorte de philanthrope (!!!) à la tête d’une fondation dans le domaine de la santé comprend-on, mais sitôt reconnu, le bougre envoie bouler son admirateur : « this is my fucking vacation ».

De quoi complexifier très efficacement, rapidement et subtilement le portrait qui est fait de ce perso en apparence diabolique…

A la réalisation, on retrouve le canadien Vincenzo Natali, un peu tombé en disgrâce au cinoche mais très compétent en matière télévisuelle (cf. ses formidables réalisations pour « Hannibal », saisons 2 et 3). Il assure mais je ne peux m’empêcher de trouver, à l’instar du travail de Neil Marshall sur l’épisode précédent, que sa patte particulière se dilue un peu dans le « look » général du show (à quelques très gros plans près, sa marque de fabrique).
Je ne sais pas si l’idée vient de lui, mais on a aussi droit à un petit clin d’oeil de bon aloi (m’a-t-il semblé) au « Conan le Barbare » de John Milius (un homme crucifié à un arbre, avec un rapace en surplomb).

Au niveau du « fond », les jeux de correspondances vertigineux se déploient toujours : la première scène à ce titre est très parlante (Bernard reconnaît une de ses propres répliques de l’épisode précédent dans la bouche de Dolores, mais découvre que c’est une simple variante sur une réplique pré-programmée…).
Le personnage incarné par Thandie Newton semble quant à elle prendre la mesure de cette espèce de supplice digne d’une tragédie grecque ou d’un mythe antique (ce que la référence prométhéenne portée par le clin d’oeil à « Conan » amène aussi) que les automates endurent, et découvre au passage une sorte de religion propre aux automates (surtout les Indiens, en fait). Enorme !!!

Je n’en ai pas parlé pour les épisodes précédents, mais je trouve très intéressante de manière générale la façon dont les auteurs s’inspirent des problématiques éthiques et des « mécaniques » du jeu vidéo (après tout, « Westworld » ressemble à une version live de « Red Dead Redemption », pour ceux qui connaissent…) : les boucles narratives, les rencontres arrangées, tous ces trucs… mais aussi et surtout le questionnement moral adressé au joueur, comme dans les jeux de Peter Molyneux pour prendre un exemple.
Le cinéma avait jusqu’à maintenant surtout puisé dans le jeu vidéo ses mécaniques les plus basiques (la vue subjective pour certaines scènes d’action, la structure archétypale en niveaux avec les boss de fin comme sur « The Raid », etc…), mais le dispositif de « Westworld » permet d’aller regarder par là avec beaucoup plus de billes.

Il y a vraiment de quoi faire. Je suis assez scotché, à ce stade.

Ce n’est pas le cinquième épisode, excellent et très rythmé, qui va venir interrompre l’état de grâce un brin inespéré (enfin, par moi en tout cas ; je n’attendais pas tant de la série…) dans lequel flotte, en apesanteur, « Westworld ». Il est certes moins directement jouissif que l’épisode précédent (un sommet, déjà, du titre), mais il n’en est pas moins très abouti.

Dolores est très en avant dans cet épisode, mais c’est un peu normal car les choses s’accélèrent, et pas qu’un peu, pour le personnage ; elle fait partie des hôtes « conscients » pour qui les enjeux se précisent désormais nettement (et assez tôt finalement dans le show), à l’instar de Thandie Newton qui est la vedette de la chute de l’épisode, à la faveur d’une scène drôlement bien troussée, et amenée.
Le très impressionnant Homme en noir/Gunslinger incarné par Ed Harris se taille la part du lion dans cet épisode, ce qu’une rencontre inattendue (et assez jouissive, même si les choses restent encore assez sibyllines à ce stade) vient souligner sur la dernière ligne droite. Décidément, j’aime bien ce que fait Anthony Hopkins dans cette série. J’ai l’impression que la « dilution » des enjeux propre à une série télé fait du bien à son jeu, toujours un brin too much (à mes yeux en tout cas) quand il cachetonne au cinoche.
Et tant qu’on est sur le casting, mention spéciale à l’excellent Clifton Collins Jr., qui est tranquillement dans son coin devenu une des plus sympathiques tronches de second rôle du cinéma américain de ces dernières années, un peu à l’ancienne quoi. Son personnage, comme celui de James Marsden, est un de ceux qui expriment le plus directement le calvaire à la Sisyphe subis par les hôtes dans le parc, ce que l’Homme en noir ne manque jamais de souligner cruellement…

Si les échos, rimes et ritournelles propres à la dynamique narrative à l’oeuvre ici (et auquel « Westworld » doit en partie son charme et son originalité) sont toujours présents (quoique plus discrets sur cet épisode), les auteurs nous montrent aussi comment les choses sont en train de tranquillement se mettre à dérailler. Cerise sur le gâteau, le show a déjà bâti une jolie « mythologie » interne, qui fonctionne sur plusieurs niveaux (celle des hôtes, celle des visiteurs et celle des visiteurs particulièrement bien informés, par exemple) et promet des développements potentiellement passionnants : qu’y a-t-il au centre du Labyrinthe ? comment Ed Harris peut-il en savoir autant ? qu’en est-il d’Arnorld ? est-ce une fausse piste totale (ce que j’ai tendance à croire pour l’instant) ?
Tout ça promet du lourd. Et encore, la vision du film d’origine promet bien d’autres options encore (Spartacus chez les robots par exemple : y’aurait de quoi faire).

Il n’y a qu’un détail qui me turlupine, mais ça n’est qu’une conjecture : j’espère que les auteurs ne rationaliseront pas trop (genre, en faisant d’Arnold, s’il existe, un deus ex-machina « agitateur de robots ») les prochains rebondissements ; il serait dommage de sabrer le bel envol que représente cette accession à la conscience (spontanée à ce stade) opérée par ces machines humaines, trop humaines…

Une série décidément passionnante.

je ne peux que confirmer ce que dit Photo. Une série brillante, j’adore à tous les niveaux. Tu parlais d’Hopkins, et dans l’épisode 4 cette scène absolument fantastique quand il est face Theresa Cullen, la montée en tension, les menaces voilés ou pas et effectivement le côté démiurge, wahou. Dans cette scène j’ai retrouvé un grand Anthony Hopkins.

la scène entre lui et et Ed Harris dans le dernier m’a un peu plus déçu, mais le nombre de question qu’elle soulève est assez impressionnante.

Je pensais qu’Harris était Arnold, mais la confrontation Harris/Hopkins tend à prouver le contraire, par contre on comprend bien qu’Harris est une des personnes qui à au final permis au parc d’être ouvert, il est donc bien important

Et puis que de question. Quel sera la nouvelle attraction d’Hopkins, que feront les autres arghhhhhhh. Je veux la suite.

Il y a pas mal de questions qui me laissent dubitatif :

Les hôtes ne peuvent pas tirer sur les humains mais ont la capacité de les tabasser à mort (sans compter qu’on leur laisse de la nitroglycérine entre les pattes) ?
Pareillement, je ne comprends pas la logique de l’homme en noir. Après tant d’années, il refuse de jouer le jeu du parc pour foncer vers le centre du labyrinthe… Mais ce laisse prendre dans un nouveau scénario concocté par Hopkins ? D’ailleurs, ce dernier semble avoir changé de personnalité entre le vieux Gepetto des deux premiers épisodes et le stratège calculateur qu’on connait dernièrement.

Sur un ordre purement spéculatif lié à l’intrigue, je me demande si le petit connard qui « tue et baise tout ce qui bouge » n’est pas le fils de Ed Harris. Les deux font partie d’une grosse société qui, vraisemblablement, a aidé à bâtir le parc et l’un des deux à pris sa retraite alors que l’autre, fils à papa, est à la tête de la multinationale.

Vu la vastitude du concept, j’espère que la nouvelle attraction va questionner l’éthique des concepteurs : peut-on inventer de nouvelles espèces ? peut-on sortir les spectateurs du cadre historique ? Y a-t-il d’autres « mondes » ? Peut-on employer des hôtes sans qu’ils le sachent (la remarque de l’agent de sécurité sur sa « décommission » est plutôt maline) ? Dans ce cas, qui est un hôte sans le savoir ?
Je suis surtout très curieux de voir ce qu’il arrive à un hôte une fois qu’elle s’est libéré du jeu, dans le monde extérieur, et surtout, a quoi ressemble le monde extérieur ?

Il y a beaucoup à faire. Pour l’instant, la série joue de répétition (ce qui est somme toute logique et parfois bien vu) mais j’espère qu’elle sortira un peu des limites du parc à thème (au moins dans l’idée).

[quote=« Jack! »]Il y a pas mal de questions qui me laissent dubitatif :

Les hôtes ne peuvent pas tirer sur les humains mais ont la capacité de les tabasser à mort (sans compter qu’on leur laisse de la nitroglycérine entre les pattes) ? [/quote]

Qui donc se fait tabasser à mort ? Tu penses à Logan ? Je me dis que ça fait partie du jeu, pour les vieux briscards qui veulent du « réalisme ».
Pour ce qui est de la nitro, je ne crois pas que ce soit de la « vraie ». On a vu dans un épisode précédent que les effets pyrotechniques sont en fait simulés (quand Ed Harris fait péter la serrure de sa cellule) et commandés par la régie.

[quote=« Jack! »]
D’ailleurs, ce dernier semble avoir changé de personnalité entre le vieux Gepetto des deux premiers épisodes et le stratège calculateur qu’on connait dernièrement. [/quote]

Il y a un changement, c’est sûr, mais je le trouve un peu plus progressivement amené qu’un brutal changement de braquet.

[quote=« Jack! »]
Sur un ordre purement spéculatif lié à l’intrigue, je me demande si le petit connard qui « tue et baise tout ce qui bouge » n’est pas le fils de Ed Harris. Les deux font partie d’une grosse société qui, vraisemblablement, a aidé à bâtir le parc et l’un des deux à pris sa retraite alors que l’autre, fils à papa, est à la tête de la multinationale. [/quote]

Tiens, c’est pas con du tout, ça. J’y avais pas pensé mais c’est une piste possible.

[quote=« Jack! »]
Y a-t-il d’autres « mondes » ? Peut-on employer des hôtes sans qu’ils le sachent (la remarque de l’agent de sécurité sur sa « décommission » est plutôt maline) ? Dans ce cas, qui est un hôte sans le savoir ? [/quote]

Je ne sais pas si le public a le premier « Westworld » en tête (celui signé Crichton au début des années 70), mais il y était stipulé qu’il y avait trois « mondes » : le Far-West, donc, mais aussi le Moyen Age et la Rome Antique… Un potentiel alléchant, pour sûr.
Quand aux individus qui seraient des hôtes sans le savoir, je suis sûr qu’on est pas au bout de nos surprises de ce côté-là.

[quote=« Photonik »]

[quote=« Jack! »]Il y a pas mal de questions qui me laissent dubitatif :

Les hôtes ne peuvent pas tirer sur les humains mais ont la capacité de les tabasser à mort (sans compter qu’on leur laisse de la nitroglycérine entre les pattes) ? [/quote]

Qui donc se fait tabasser à mort ? Tu penses à Logan ? Je me dis que ça fait partie du jeu, pour les vieux briscards qui veulent du « réalisme ».
Pour ce qui est de la nitro, je ne crois pas que ce soit de la « vraie ». On a vu dans un épisode précédent que les effets pyrotechniques sont en fait simulés (quand Ed Harris fait péter la serrure de sa cellule) et commandés par la régie.[/quote]

Je rajoute même que Logan dit William que quand ils se font tirer dessus celà fait mal. Techniquement les visiteurs ne peuvent pas mourir mais peuvent souffrir. Hormis arnold, personne n’est mort dans le parc. Ca ne veut pas dire qu’ils n’ont pas souffert s’ils le souhaitaient.

Je trouve ce revirement d’autant plus étonnant qu’Hopkins est à l’origine du code qui semble réveiller les hôtes, qu’il ne semble pas particulièrement affecté par le sujet, qu’il picole en tête à tête avec Buffalo Bill, mais il finit par déshumaniser l’un d’eux dès l’épisode suivant.

Justement, dans le lot des questions qui me turlupinent, pourquoi les balles traversent-elles l’homme en noir (et quelques autres) mais touchent-elles William ? [size=85]Oh, flûte, William est un hôte ![/size]

Ce qui aurait été malin, c’est de montrer les joueurs en train de signer un contrat avant leur introduction dans le parc (Voulez-vous subir les tirs ? Oui. Voulez-vous contracter la syphilis après avoir couché avec une de nos sales catins ? Non. Êtes-vous un adepte du bukake indien ? Ne se prononce pas.)

[quote=« Jack! »]

Je trouve ce revirement d’autant plus étonnant qu’Hopkins est à l’origine du code qui semble réveiller les hôtes, qu’il ne semble pas particulièrement affecté par le sujet, qu’il picole en tête à tête avec Buffalo Bill, mais il finit par déshumaniser l’un d’eux dès l’épisode suivant.[/quote]

Parce que buffalo Bill est une ancienne version ce que semblait préféré Hopkins qui ne semblent pas fan des nouvelles. Il me semble me souvenir qu’il le dit à un moment donné.

Si William était un hôte il aurait saigné lors ce qu’il se prend une balle alors que non il a juste un choc, comme un tir à blanc. L’homme en noir doit avoir un chat code. Le mec avec une allumette peut demandé deux explosions.

Je ne sais plus si Hopkins le dit, mais Ed Harris le dit très clairement à James Marsden dans cet épisode, en précisant que les nouveaux modèles coûtent moins cher, et sont moins « nobles ».

Et que pensez-vous de la théorie des différentes timelines qui voudrait que William et Logan soient dans le passé, l’homme en noir et le personnel du centre dans le présent (et éventuellement que l’homme en noir soit William), et Dolores présente dans les 2 époques ?

Il y a effectivement des différences dans certains éléments de la série qui pourraient donner raison à cette théorie.

Cependant l’épisode 5 me fait douter. L’éveil de Dolores se fait lorsqu’elle est en compagnie de William et Logan (après le « meurtre » de son père), et pour convaincre Teddy de collaborer avec lui, l’homme en noir lui dit que Dolores a des ennuis et parle de la mort du père. Est-ce qu’il se sert d’un fait ancien pour « embrouiller » l’hôte ou s’agit-il du présent ?

Pour ceux qui veulent, voici une vidéo qui parle de ces timelines :

youtube.com/watch?v=RLli7Gc1ZBU