Ha ben voilà c’est fait
Saison 5
Et boom une de plus !
Une saison excellente de plus pour la meilleure comédie fantastique de ces dernières années. Une saison qui s’amuse encore une fois à changer la dynamique des interactions entre les personnages (avec ici la mise en avant des duos Nandor/Colin Robinson et Laslo/Guillermo) et qui prend à bras le corps le changement crucial survenu à la fin de la saison précédente. Un traitement parfait jusqu’au bout de la saison et qui continue à renforcer, mine de rien, la relation unique entre Guillermo et Nandor.
Et à côté de cela, on se marre toujours autant avec Colin Robison briguant un mandat politique et renouant à cette occasion avec Eve (et quel plaisir de revoir Vanessa Bayer), le conseil des vampires psychiques (un passage qui arrive à faire rire avec de l’ennui), la Guide tentant d’intégrer le groupe, la panique de celui-ci après que Nandor soit passé à la télévision, Nadja qui découvre un quartier composé de gens de son pays ou bien encore Guillermo et ses clones.
Une excellente saison. Punaise j’ai hâte de voir la suite.
Renouvelé pour une 6ème et dernière saison.
La dernière saison sera diffusée à partir du 21 octobre 2024.
Saison 6
Et voila c’est fini.
La meilleure comédie télévisée fantastique de ces (nombreuses) dernières années vient de se conclure aussi brillamment qu’elle avait commencée.
Toujours sur la base d’un nouveau fil rouge bien trouvé (Guillermo intègre une boite de gestion financière, Nandor et Laslo le rejoigne pour le « protéger »), la saison propose des épisodes délirants : Nandor’s Army et son armée de mannequin, Sleep Hypnosis (avec un Nandor imitant Nixon à la perfection), Laslo qui retrouve son père (interprété par Steve Coogan), P.I Undercover New-York et son tournage d’une série policière dont Guillermo est fan
La palme revient sans conteste à Come Out and Play, version vampire de The Warriors de Walter Hill
Avec une cinquantaine d’épisodes derrière soi, What we do in the shadows n’a plus rien à prouver et arrive à faire fonctionner tous ses personnages ensemble et en duo.
Tout fonctionne à la perfection dans ce petit microcosme, la preuve en est l’introduction de Jerry. Interprété par Mike O’Brien, Jerry est un vampire faisant parti de la coloc mais que les autres ont oublié de réveiller d’un super-sommeil depuis 1976. Son retour permet de voir l’écart entre lui toujours désireux de conquérir le monte et les autres qui s’en foute royalement préférant vivre tranquillement leurs vies.
Et dans cette vie, il y a ce familier qui est devenu un membre à part entière. Ayant pris conscience qu’il ne veut pas être vampire, Guillermo se cherche et croit trouver sa place dans un nouveau travail dans lequel il se rendra compte, o surprise, qu’il est aussi exploité qu’avant. Mais heureusement les choses changent.
La boucle est bouclé dans un dernier épisode qui joue, forcément, la mise en abyme (la fin du documentaire signant la fin de la série), fait un petit hommage à l’un des final les plus fou de la fiction télé US (l’année du décès de son acteur, chapeau) tout en montrant que tout est cyclique mais que pour peu qu’on accepte le changement, de nouvelle perspective arrive.
Au revoir les vampires et bienvenu à La menace fantôme et Kid Cowboy